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Full text of "Die Pseudogenies bei A. Daudet: Eine literar-psychologische Untersuchung zur inneren Entwicklung ..."

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PROFtRTY Ot 




ARTES SCIENTIA VERITAS 



Die 

Pseudogenies bei A. Daudet 

Eine literarpsychologische Untersuchung 
zur inneren Entwicklung des franzôsischen Realismus. 



Inaugural - Dissertation 

zur Erlangung der Doktorwurde 
der philosophischen Fakultât der Universitàt Leipzig 



eingereicht von 

Qttstav Jakob 

âus Gotha. 





Borna -Leipzig 

Buchdruckerei Robert Noske 

1906. 



Angenommen von der philologîschen Sektion auf Grund der 
Gutachten der Herren Birch-Hirschfeld und Volkelt 

Leipzig, den 18. Dezember 1905. 

D^ Procancellar 
Marx. 



Meiner verehrten Mutter 
und meiner lieben Schwester. 




3)24o 



^ 



i 

1)0 






Inhaltsverzeichnis, 



Seite 
Einleitung 1 

I. Die lUusionârtypen in Daudets Werk 13 

n. Die Pseudogenies 39 

III. Die soziale Tendenz 86 



1 : 



.,11 



Bibliographie. 



Dièse Angaben erstrecken sich nur auf den engeren 
Kreis der Untersuchung. Ebenso wie îch eîne Zusammen- 
f assung der Resultate , der etymologischen Beziehungen, 
der Belege ûber den regelmàBigen Ûbergang âsthetischer 
Ulusîonen in Totalîllusionen vor und wâhrend der Ent- 
wicklungsjahre, dazu die AnMgung eines Namen- und 
Sach-, resp. Motivregisters unterlàssen habe — weil ailes 
dies einen Anspruch auf Vollstândigkeît der prinzipiellen 
Seite des Problems erwecken konnte, den ich natûrlîch in 
keiner Weise erhebe — ebenso werden hier nur die fur 
Daudet einerseits (literarische Seite) und ftir das Illusions- 
problem anderseits (âsthetisch-psychologisclie Seite) in Be- 
tracht kommenden Hauptwerke àufgeftîlirt. Die ûbrigen 
literarischen Werke — die gesammelt zu einer Art Biblio- 
graphie des europërischen Realismus ftihren mûfiten, sind 
nur soweit sie im Text vorkommen, angegeben, desgleichen 
die abstrakten Darstellungen des Génies — historisché 
franzôsische scheinen ûberhaupt zu fehlen — , die ja ein 
Thema ftir sich bilden, welches einen unmittelbaren Zu- 
sammenhang mit dem Pseudogeniebilde nicht besitzt. Fur 
die beiden Hauptpunkte wurde eine gewisse Vollstândig- 
keit erstrebt, so daB auch die einschlâgigen Forschungen 
der physiologischen Psychologie, Psychiatrie und Soziologie 
in einigen Hauptsachen hier erscheinen, wenn schon prak- 
tisch der Weg zur Literatur von ihnen oft zu weit war. — 



v^ 



.^ 



— VIII — 

^ully, Illusions. A psych. study. Internat, scîentific séries 1881.^) 
Wundt, Physiol. Psychologie. 
LIppSy Psychologie. 1903. 
Taine, De l'Intelligence. 1870. 
Kraepelin, Psychiatrie. 1903. 

LOwenfeld-Kurella, Grenzfragen des Nerven- und Seelenlebens (bis 
Juni 1905 34 Hefte). 



Pouillée, A, Psychologie du peuple français. P. 1898. 
Bemoliiis, Les Français d'aujourd'hui. T. I. 1898. 



Xangre, K., Das Wesen der Kunst. Berlin 1902. 

-OrooB, Die Spiele des Menschen, 1899. Das Seelenleben des Kindes, 

1904. Der âsthetische Genufi, 1902 (Kap. 6, Die âsthet. 

Illusionen). 
Fowler, The influence of the theater on life and character. Oxford 

1886. 



Hartmann, E. t.^ Zur Geschichte und Begrûndung des Pessimismus. 

1880. 
Hartmann, E. t., Die Illusion, Tûrmer-Jahrbuch f. 1906.^) 
Itiehter, R., Der Skeptizismus in der Philosophie. 1904. 
^tein, L.9 Der Sinn des Daseins. X. 1904. 
Paulsen, Hamlet, Schopenhauer, Mephistopheles (Anhang: Das 

Ironische in Jesu Stellung und Rede). 1900. 



Adlcr, €r., Die Bedeutung der Illusionen fur Politik und soziales 

Leben. Jena 1904. 
l(aamann, Er., Die Illusion in der Politik. Sûddeutsche Monats- 

hefte. Mârz 1904. 
Stoll, 0., Suggestion u. Hypnotismus in der Vôlkerpsychologîe. L. 1894. 
Tischer, F. Th., Goethes Faust (1875 p. 291—303.) 
Tolkelt, Gluck und Wert der Illusion. Im neuen Reich, 1876. 



Emerson, Illusions (Conduct of Life, Riverside éd. VI). 

Erdmann, K. 0., Alltâgliches und Neues. L. 1898. (,,Schutzgedanken.") 



^) Von diesem Werke wurde — aus âufierlichen Grûnden — die 
deutsche Ausgabe (L. Brockhaus 1884) benutzt. 

^ Hier setzt sich H. mit L. Stein auseinander. Er gibt dabei 
selbst die Stellen seiner Werke an, die ûber das lUusionsproblem in 
diesem Sinne handeln. 



i 



— IX — 

Oerok, K., lUusionen und Idéale. 1886. 

Lafiwitz, K.J Wirklichkeiten (XXI, Wie ist Irrtum môglich?). Weimar 

1903. 
Platzhoff-Lejeime^ „Lebenskunst*'. Stuttg. 1905. X.: Die Illusion. 



Ber Bon Quixote. 
Rins, L., Bibliografia de las Obras de Cervantes. Madrid 1899. 
Dorer, E., Don Quixote nach deutschen Urteilen, mit einem Anhang : 

Die Cervantesbibliographie in Deutschland. L. 1880. 
rUrst, Don Quixotespuren in der Weltliteratur. Beilage zur All- 

gemeinen Zeitung. 1898, Bell. 61. 
Fitzmaariee-Kelley, Life of Cervantes. 1899. 
Scheerbart, Cervantes. „Die Dichtung.*' Bd. 8. 

Die Madame Bovary. 
Gaultier, Le Bovorysme. P. 1892. 

Pagaety Flaubert. P. 1899. (Les grands écrivains français 42.) 
Bonrget, Critique contemporaine. 
Bran des, Moderne Geister. 
Correspondance entre G. Flaubert et G. Sand. Paris 1884. 



Knno Fischer, Ober den Witz. Kl. Schriften 2. 

Th. Lipps, Komik und Humor 1898. (Beitrâge zur Âsthetik v. Th. Lipps 

u. R. M. Werner. VI.) 
Th. Lipps, Âsthetik. 1904. 
M. Sehasler, Das Reich der Ironie. 1879. 
F. Th. Yiseher, Asthetik. 

Baudet. 
Brivois, Essai de bibliographie des oeuvres d* Alphonse Daudet. P. 1895. 

Les oeuvres complètes d'A. Daudet, Edition définitive, précédée d'un 
essai de bibUographie littéraire par U. Céard.^) P. 1899. 18 V. 

Jalia Allard-Bandet: ,, Notes sur la vie,'* (Les carnets d'A. Daudet.-)) 
P. Charpentier, 1899. 

Ernest Baudet, Mon frère et moi. P. 1882. 

Léon A. Baudet, Alphonse Daudet. P. 1893, Charpentier. 

A. Gerstmann, A. Daudet. Sein Leben und seine Werke bis zum 
Jahre 1883. Leipzig, Unflad, ohne Jahr. 2 Bde. (Charakter- 
bilder aus der Weltliteratur des 19. Jahrhundert Bd. 3.) 

^) Fur dièse Arbeit wurden meist die Ausgaben Flammarion 
(Jack, Souvenir, 30 ans) u. Charpentier (Froment, Numa, P. Chose) 
benutzt. Es sind gewôhnlich die Kapitel der Zitate mit angegeben. 

•^) vgl. Faguet, Revue bleue 27. VII. 1899. 



— X — 

Pr. B. Diederieh, A. Daudet. Berlin 1900. 

H. Sherard, A. Daudet. Londou 1895. 

P. Unruhj Daudet als Lyriker nach seinen Prosawerken. Pgr. 

Kônigsberg 1899. 
H. Lindemann, Daudet als Humorist. Lpz. I.-D. 1896. 

A. Paudet-Bitter, (Pseud. f. ZoUing), Neue Liebe, Schauspiel in 8 Auf- 
zûgen, aufgefûhrt Wien 13. XII. 1877. Reclam 967. 

Pelyan, Du Pont des Arts au Pont de Kehl. 1866. 

Le Journal des Goncourt 1887 — 1891. 



Die Zeitschriftenartikel sind fur das Psychologische wenig be- 
deutend. Eine Zusammenstellung der Nekrologe (Daudet f 16. Dez. 
1897) bringen die deutscbe und franzôsische Zeitschriftenbibliographie 
fur 1898. Hier sind die erwâhnten Artikel von Lindemann, die 
charakteristischen Briefe Daudets an ZoUing ûber die Wiener Auf- 
fûhrung der Arlésienne zu finden. Von grpfieren Darstellungen des 
franz. Realismus (fast jeder Dichter gab einen Band Kritiken heraus) 
seien erwâhnt: 

B^Alméras, Avant la gloire. 1902. 

Barbey d'AureyiUy, Les oeuvres et les hommes du 19. siècle. 1861 — 92r 
Bireh-Hirsehfeld, Geschichte der franzôsischen Literatur. L. 1900. 
Bourget, Essai de psycbol. contemporaine. 1899. 
Brunetière, Le roman naturaliste 1883, Essais 1892. 
BrandeSj Franz. Persônlichkeiten. (In 4 Skandinavische Pers. UI.) 
BrandeSy Werke und Menschen. 
Burger, Zola, Daudet und andere Naturalisten Frankreichs. Dresden 

1889. 
Besprez, L'évolution naturaliste. 1884. 
Boumie, Portraits d'erivains. 1892. 
Histoire de la langue et de la littérature-française. (Petit de Juleville) 

T. VIII (David-Sauvageot : le Réalisme. — Péllissier : le Roman^ 
Kllneksiek, Zur Entwickl. des R. im frz. Roman. I.-D. Marburg 1900. 
Lenoir^ Histoire du Real, oii du Nat. 1889. 
Lemaïtre, Les contemporains II— IV. 
Lothar, Kritische Studien. Breslau 1895. 
Meyer, Entwicklung d. franz. Lit. seit 1880. Gotha 1898. 
Montégut, Dramaturges et Romanciers. P. 1890. 
Xérolj Le développement du roman fr. 1891. 
Renard^ Etudes sur la Fr. contemporaine. 1888. 
Stern, Studien zur Lit. der Gegenwart. 1898. 
Zola, Romanciers naturalistes. 1881. 



Jedes Weltalter hat seine Idéale, seine erhabenen Vor- 
stellungen, unter denen die hôchsten die Gôtter dieser Zeit 
und dièses Geschlechtes sind. Die menschliche Entwicklung 
schreitet fort, ein neues Weltalter erhebt sich mit neuen 
Idealen, der Kampf der neuen Gotter mit den alten wîeder- 
holt sich in jeder groBen Entwicklungskrisis, und nachdem 
dér Kampf ausgerungen ist, nachdem die erhabenen Vor- 
stellongen eines Weltalters ausgelebt und in dem BewuBt- 
sein der Menschen gefallen sind, kommt das frei gewordene 
Selbstgefiihl, um die Vernichtung heiter zu enden. Die 
Weltideale mussen ihr Schîcksal zweimal erfûllen. Nach- 
dem sie im Leben untergegangen sind, werden sie noch 
einmal in der bloBen Vorstellung vemichtet. Der erste 
Untergang ist tragisch, der zweite komisch. 

Kuno Fischer, Ûber den Witz. 



Eine positive neue Spezies (der Roman) entsteht 
aus der Ironie eines Weltbildes, das sioh ausgelebt 
hat und welchem unter dem Spotte Eusleion ein 
neues Weltbild entgegengestelit wird. Das Ausgelebte 
wird als eine Illusion dem Lâcherliohen ûbergeben» 
F. Th. Vischer, Aesthetik m p. 1316. 

Cervantes parodierte oder travestierte nicht die 
Ritterromane, sondern sohuf in seinem ironisohen 
Bilde des Zusammenstofies der ritterliohen Bomantik 
mit der wirkliohen Welt den modernen realistisohen 
Roman. Bbenda p. 1460. 

Daudet hat selbst auf das Problem Mngewiesen, da» 
uns beschâftigen soll. In einem von Daudets âltesten Sohn 
Léon Daudet verôffentlichten ArtikeP) De rîmagination, 
dialogue entre mon père et moi findet sich folgende Stelle 
(p. 272 f). 

Mon père: 

Nous avons jusqu'à présent considéré, comme porteurs 
delà faculté qui délivre des artistes, des philosophes, 
des hommes d'actions en un mot des grands hommes, des 
représentants dePîmagination haute.^) Notre dénom- 
brement ne serait pas complète si nous ne tenions compte 
des types de l'imaginaton basse. 

Ceux-ci sont innombrables. Nous les frôlons tous les 
jours. J'ai cru devoir, dans mon œuvre, leur 
faire une place importante. Ibsen, dans un de ses 



^) Der Artikel ist dem Bûche Alphonse Daudet von Léon A. 
Daudet als Anhang beigegeben. 

^) Der type soUte Napoléon werden, Thomme d'imagination 
(Dial. 271). L'homme du Midi (Souvenirs p. 45). L'empereur du Midi 
Notes p. 148. Léon Daudet formuliert dazu: L'homme d'action est celui 
chez qui les images ont la plus forte tendance à se réaliser (Dial» 
p. 266. Vgl. Cap. I, „Le Midi"). 



— 2 — 

drames, le Canard sauvage s'est aussi intéressé à eux. 
On en trouve quelques-uns dans les romans de D i c k e n s^) 
et les nouvelles deTourguénieff. Et j'en oublie cer- 
tainement. 

Beaucoup que la vie emprisonne ne perdent point pour 
cela leurs illusions. Ils marchent dans leur misère ainsi 
que les hallucinés, ne voyant rien, ne sentant rien, atten- 
dant toujours l'héritage, la chance extraordinaire, le bon 
monsieur qm passe et qui adopte, la dame qui dit à son 
cocher: „Arrêtez" et au piéton: „Montez, cette voiture est 
à vous". Espoirs admirables qui aident à tolérer tous les 
maux. Ceux qui portent dans leurs faibles cerveaux cette 
vertu transformatrice n'on besoin ni d'alcool ni d'opium 
ni d'aucun excitant d'aucun genre. Si le feu leur manque, 
ils inventent un foyer, si le pain leur manque, ils se re- 
présentent un festin. 

Don Quichotte est un admirable livre parcequ'il est la 
monographie d'une de ces imaginations basses. Autre 
exemple: Madame Bovary. C'est pourquoi j'appelle la 
faculté des images la faculté qui délivre. 

De même que les enfants que nous voyons s'amuser 
seuls, forger des jeux sans le secours des camarades, sont 
à l'abri de la tristesse et de la mélancolie, de même les 
palheureux que la Providence a doués de la baguette 
magique supportent aisément leurs fardeaux. 

Ces „histoires", ces „légendes" que réclament les 
petits comme les grands n'ont qu'un but: suppléer aux 
imaginations défaillantes ... le rôle de notre faculté est 
de créer un rêve perpétuel. 

Daudet geht also von der imagination haute ans. De- 
finiert hat er sie nicht; wir miissen uns hier damit be- 
gnûgen, auf Fouillées Idées-forces zu verweisen, die im 



^) Im f olgenden scheint Daudet an den alten Dorrit im Gefâng- 
nis und weiterhin an Mrs. Nickleby gedacht zu haben. 



— 3 — 

Dialog genannt sind (p. 266). Auch Ribots eràt 1900 er- 
fichienene Imagination créatrice wâre heranzuziehen. Im 
Gegensatz ziir imagination créatrice ist wohl die imagi- 
nation basse zu verstehen. Sie ist niederer Art, ohne ten- 
dance à se réaliser.^) WoUen wir sie definieren, so kann 
es nur negativ geschehen. Wir bedienen uns daher auch 
besser des spâter gebrauchten Ausdrucks Illusion. Die 
Illusion ist eine Vorstellung (ûber die Welt oder ûber die 
«igene Person), die der Wirklichkeit nicht entspricht.^) 
Daudet ftilirt, das ist das wichtige, eine Anzahl Typen auf, 
die im normalen Zustand solche Illusionen haben, deren 
Charakter durch die Illusionsfâhigkeit bestimmt ist. Zu dem 
JZwecke, dièse Typen unmittelbar ansçhaulich zu machen, 
bedient er sich anormaler Zustânde als Vergleiche: sie 
sind wie Irrsinnige, wie im Traum, wîe in der Trunken- 
heit. Es liegt in dieser Darstellung etwas von patholo- 
gischer Méthode, auf die wir spâter gelegentlich zurûck- 
greifen kônnen. Endlich werden Spiel und Kunstgenufi 
herangezogen, und dadurch weite Ausblicke, besonders in 
neuere deutsche Forschungen,*) erôffnet. Soweit lassen sich 
die Ausfulirungen Daudets fiir das Problem, das ich mir 



^) Man beachte, dafi Daudet den produktiven Kûnstler (im Anfang 
uDserer Stelle) als homme de Fimagination haute fafit. Am Ende 
taucht die Kunst wieder auf, diesmal als Kunstgenufi. 

') Fûr ailes Weitere sel — neben sonstigen erkenntnistheore- 
tischen Begriffs- resp. Wortspaltereien — besonders auf James Sullys 
umfassendes Werk ûber die Illusionen verwiesen. Kap. I: Was ist 
Illusion? Kap. XII: (Ergebnisse) ,,Kriterium der Illusion** p. 317. Fûr 
dièse Untersuchung ist der naive, relative Wirklichkeitsbegriff aus- 
reichend. 

*) Fûr das Spiel: Groos, die Spiele des Menschen («lUusions- 
spiel"). — Fûr den Kunstgenufi: K. Lange, das Wesen der Kunst. 
^^Dlusionsaesthetik**). Langes âsthet. Illusion ist zustândlich, nicht 
gegenst&ndlich zu verstehen. Daher tut E. v. Hartmann Lange in 
jseinem neuesten lUosionsartikel (Tûrmer Jahrb. 1906) offenbar un- 
recht. 



— 4 — 

gestellt habe — îch werde es gleîch entwickeln — als 
Eînfûliruiig verwenden. Nun ist aber die Dîvergenz her- 
vorzuheben, die sîch iibrigens geradezu als ein Pehler 
Baudets oder als eine Unzulânglîchkeit der Darstellung 
Léon Baudets herausstellen wird. 

Baudet hat das ganze Problem unter optimistîsche 
Beleuchtung gestellt. Er betont „ Gluck und Wert der Illu- 
sion"^) und schlieBt sîcli damît an die „Ergânzungstheorîe" 
an, die man bei Lange unter „Zweck und Entstehung der 
(kunstlerischen) Illusion" zusammengefaBt flndet. Er weîst 
auf die Lust, resp. auf die Unlustuberwindung hîn und 
ignoriert geflissentlich, daB die Illusion kurz und die Wîrk- 
lichkeit lang ist, daB das Sichauf drângen der Wirklîch- 
keit und die endlicheBesillusion doch auch bei dem illu- 
sionsfâhigsten Menschen entweder gelegentlich oder als 
groBe Katastrophe am Ende eintreten muB. Sein „Bon 
Quichotte" scheint keine Prugel zu bekommen, seine Madame 
Bovary sich nicht zu vergiften. Ber Held der Wildente 
ist doch eine tragische G estait. Es war ein allzuschôner 
Tag an dem Baudet ûber die tiefsten Problème der Mensch- 
heit und ûber die Werke der unglûcklichsten Menschen 
sprach.^) 

Gestûtzt auf die Tatsache, dafi Baudets Théorie fiir 
den Bon Quixote sowie fur den grôBten Teil des sonst 
von ihm beigebrachten Materials unzulânglich ist, woUen 
wir — bel gleichzeitiger Festhaltung des von Baudet be- 



^) Man vergleiche den gleichnamigen Artikel von Volkelt in „Im 
neuen Reich^* 1876, der aber erst als Reaktion gegen die (ursprûng- 
lichc) pessimistische Ulusionsbehandlung gedacht ist, indem er das 
Lustdefizit der „Bûsjïz'^ Schopenhauers korrigiert. 

^) FÛT die Stimmung, die ûber dem ganzen Dialog liegt, sehe 
man L. Daudets Einleitung : Qu'on nous suppose donc, mon père et 
moi, nous promenant bras dessus bras dessous dans le jardin de 
Champrosay par ces matins d'été en or clair où chaque feuille abrite^ 
un oiseau. 



— 6 — 

tonten Ulusionsproblems — einmal nicht psychologisch 
sondera literarisch vorgehen. Wir konstatieren zunâchst 
noch, da6 Daudet mît Don Quixote den Anfangspunkt 
des europâischen Realismus beriihrt hat, wâhrend 
mit Aufzàhlung der librigen Autoren Dickens, Flaubert, 
Turgenieff, Ibsen,^) — Daudet der Kreis des europâ- 
ischen Realismus des 19. Jahrhunderts ge- 
schlossen erscheint. — 

A priori ist das Dlusionsproblem mit dem Realismus, 
ganz gleich welcher Art, gegeben. „Illusion" und „Realis- 
mus" sind, negativ, durch einander definiert, und es hëngt 
ganz davon ab, wie stark der Realismus seine negierende, 
destruktive Seite hervorkehrt, um das Dlusionsproblem in 
den Mittelpunkt treten zu lassen. Freilich ist das so ge- 
wonnene Gebiet der Illusion durchaus relativ begrenzt und 
die Illusion ist ein relativer Begriff. 

Wir wollen versuchen, das praktisch anzuwenden. Der 
literarische franzôsische Realismus des 19. Jahrhunderts, 
der bisher f ast ausschlieBlich nach seiner produktiven Seite 
hin fixiert worden ist, muBte, wo er negierte, auf das 
Dlusionsproblem stoBen. Nun ist die négative Seite ver- 
hâltnismâBig schwach entwickelt. Sie grenzt da an, wo 
der Realismus gegen die vorhergehende Romantik sich zu 
wendenhatte. Romantîkist Illusion lautet die so ge- 
fundene realistische Thèse. Sie ist freilich zunâchst rein 
relativ. Jede Kulturbewegung kann, eben insofern sie einen 
gewissen Realismus flir sich in Anspruch nimmt, die vor- 
hergehende als Dlusion erklâren. Der Satz „Romantik ist 
Dlusion" ist jedoch nicht nur realistisch. Er ist nâmlich 
auch romantîsch. 



^) Ibsen kann mit der „Wildente" ebenso wie mit „Peer Gynt" 
und „Wenn wir Toten erwachen" sehr wohl in den Realismus ge- 
zogen werden, wenn er auch sonst in die Romantik seines Volkes 
oder richtiger in eine Période gehôrt, die mit ihrer wahrhaft grûnen 
ProblemsteUung etwa dem jungen Deutschland entspricht. 
Jakob. 2 



— 6 — 

Wir mtissen hier, unter Voraussetzug der Asthetîk 

K. Langes, der die „bewiiBte Illusion", die jedes Kunst- 

werk in gewisser Weise tatsàchlich erregt, zur Gmndlage 

seines „Wesens der Kunst" gemacht hat, vorerst einmal 

die Romantik mit dem vorhergehenden Klassizismus ver- 

gleichen. Da ergibt sich — das kann man jederzeit nach- 

prtifen — da6 die kûnstlerische Illusion beim Klassizismus 

den Minimal-, bei der Romantik den Maximalwert^) er- 

reicht. 

Es ist uns hier wie an anderen Stellen leider ver- 

sagt, diesen Seitenweg weiter zu verfolgen. Am instruk- 

tivsten ist das klassische und romantische Theater. Die 

eîgentûmliche „Langweiligkeit" aller klassischen Produkte, 

die unleugbar besteht, beruht offenbar auf ihrem geringen 

Illusion sgehalt. Nur die kràftige Illusion mit der ihr eigen- 

tûmlichen Spannung ist imstande, das Zeitgefûhl, das, ebenso 

wie das Persônlickkeitsgeftihl, ein Quell der Quai ist, zu 

modifizieren. . . . 

Das Wesen der Romantik besteht also in gesteigerter 
âsthetischer Illusion. Asthetische Illusion ist aber, nach 
Langes Ausdruck, „bewu6te" Illusion. Gesteigert wird sie, 
indem die BewuBtheit, die vorher in eigenttimlicher Weise 
— das gehôrt in die Àsthetik — verschmolzen war mit 
der lUusion, aus ihr zurûcktritt. SchlieBlich reifit sie ge- 
wissermaBen ab und altemiert mit der reinen Illusion, 
wodurch das Phânomen der romantischen Ironie entsteht. 

Kônnte man hier schon die Frage stellen, ob die 
nicht mehr bewuBte Illusion der Romantik, ob Romantik 
ilberhaupt Kunst sei, so ist gewiB, daB die h oh e Illusion 
dieser Kunst zu einer unkûnstlerischen Aufnahme der roman- 



^) vgl. Faguet, Flaubert: Le fond du romantisme, c'est l'horreur 
de la réalité et le désir ardent d'y échapper. S'affranchir du réel, 
grâce à l'imagination, s'en affranchir encore en s'en isolant et en se 
renfermant dans le sanctuaire de sa sensibilité personeUe, voilà le 
vrai fond du romantisme de tous les temps. 



— 7 — 

tischen Erzeugnisse verleitete. Tatsache ist nim, da6 die 
romantischen Illusionen zu Lebensanschauungen wurden. 
Junge Leute vor allem, deren wirkliche Lebensanschauungen 
sich eben bildeten, versahen sich an den Traumgestalten 
der Romatik. Sie lebten in wirklichen „Illusionen", d. h. 
in Vorstellungen, die nicht mehr „mit dem BewuBtseins- 
înhalt aller Menschen in gesetzlichem, unzerreiBbaren Zu- 
sammenhang standen"/) 

Das fiel innerhalb der romantischen Bewegung nicht 
so sehr auf, da es doch noch immer einen groBen Kreis 
gab, eben die Eomantiker, die solche Vorstellungen teilten. 
DaB die bedeutenden Romantiker damit freilich wie auf 
einem Isolierschemel standen, und sich so durch Bertihrung 
mit der Erde die iiberraschendsten Funken der Selbstironie 
aus der Nase ziehen konnten, das war der latente Unter- 
schied. 

Interesse erregten dièse Ulusionâre in dem MaBe, als 
die Romantik selbst verschwand. Sie wurden die will- 
kommenen Opfer des Realismus. Ihre Illusionen aufzulôsen, 
an der Ulusionsauflôsung den Realismus zu entfalten, die 
Ulusionen zu diesem Zwecke vorher zu steigem, sich einen 
schônen Ulusionâr zu erfinden, das wird ein Lieblingsmotiv 
der realistischen Kunst. 

Zum ersten Maie stoBen wir auf das Problem da, wo 
die erste Romantik, die Urromantik, aufgelôst wird: In 
Cervantes' Don Quixote. Wo die Romantik spâterhin auf- 
taucht, da erhebt auch der Geist des Cervantes gegen sie 
das Haupt. Man vergleiche folgende Dichtungen, welche 
die Sentimentale, die mit der IJrromantik durch das 



*) Etwas Ahnliches geht freilich, wenn auch mittelbar, ûberall 
da vor sich, wo Kunst ins Leben ûbergeht. Darauf beruht der 
^wechselseitige) Influence of the théâtre on life and character (Fowler). 
Die hier entstehende Divergenz erklârt sich also noch aus der Ëx- 
xïlusivitât der Romantik. 

2» 



— 8 — 

arcadîsche Motiv organisch verbunden, eine Art Vorromân- 
tik^) ist, zu ûberwinden trachteten: 

Goethe: Triumpf der Empfindsamkeit.^) 

Wîeland: Don Sylvie von Rosalva oder der Sieg 
der Natur ûber die Schwârmerei. 

Fielding: Joseph Andrews, written in the manner 
of Cervantes, etc. 

Marivaux: Pharsamon (ou les nouvelles folies 
romanesques de Don Quichotte). 

Zum dritten Maie wiederholt sich der Vorgang bei der 
Romantik im engeren Sinne. Er zeigt sich schon in der 
Romantik selbst, indem die Romantiker, die am Don Quixote 
immer ein persônlich-intimes Interesse hatten (Tiecks Ûber- 
setzung), von ihren autobiographischen Helden in âhnlicher 
Weise zurûckzutreten suchten. Der Realismus verlegte dann 
den Standpunkt energisch: die noch halb mitgetrâumten 
Jugendtrâume bezeichnete er aïs Produkt einer „Education^) 

^) Fur die lUusionshôhe sehe man die Eingangsscene von Klingers 
„Sturin und Drang'S wo der schâferspielende La Feu geradezu sagt: 
„Es lebe die Illusion ! Mach dir Illusion, Mensch !" Er findet dann 
eine freilich schon altère Partnerin zum lUusionsidyll. 

^) Jellinek, der im Goethejahrbuch X zeigt, daÛ Goethe gerade 
damais die Bertuchsche Ûbersetzung des Don Quixote kennen lernte^ 
deutet auch auf die ParaUele zur Bûcherverbrennung im Don Quixote 
I, 6 hin, ohne im ûbrigen die ganze psychologische Tiefe des Vor- 
gangs, der dann im Tasso*) gipfelt, dem grôBtem Illusionsproblem 
der Weltliteratur nach Don Quixote, zu erfassen. Goethe ist ganz 
„literarisch'\ obwohl das Auftauchen des „Realismus" intéressant istr 
W. A. Ed. 17. Ans den Tag- und Jahresheften (W. A. 35 p. 6) . . . 
„Wie dann eine solche Sentimentalitât ûberhaupt ûberhandnehmend 
manch harte realistische Gegenwirkung veranlaBte/' 

*) Man vgl. Kôster, . Jubil. Ausg. XII, wo auch Ampères „hoher 
Standpunkt'^ (Tasso = gesteigerter Werther) erwâhnt ist: Das hier 
dargestellte Menschenschicksal, sagt Kôster, ist von einer grauen- 
haften Allgemeingûltigkeit oder ist es geworden, denn der 
TassO'Antoniokonflikte bat das 19. Jahrhundert eine viel grôÛere Zabi 
gebracht als das 18. 

') vgl. Scbopenhauer, Gedanken ûber Erziehung (Parerg II), wo die 
Prophylaxe der Education sent, geradezu durch Lesage angestrebt wird. 



— 9 — 

sentimentale" (Flaubert) und zîeht die Hand von seinem 
Helden ab. Der stôBt mit der Wirklicbkeit zusammen, wie 
Don Quixote mit der heiligen Hermandad. Dadurch wurde 
dièse und jene anschaulich. Sie wurde so anscbaulich, wie 
sie nie durch eine Beschreibung geworden wâre. Die ge- 
gebenen Punkte der Wirklichkeit verbinden sich selbsttâtig 
untereinander und wirken geradezu impressionistisch. Der 
Realismus erzeugt so, indem er die Illusion des Helden 
zerstôrt, die Illusion der Wirklichkeit. 

Flaubert batte die realistische Illusion vor der Educa- 
tion sentimentale^) zuerst in Madame Bovary gezeigt, die 
ein Jabr nach dem Tode des Illusionsspotters Heine, ^) 1867 
erschien. Es ist das féminine Pendant zu Don 
Quixote in moderner Zeit.^) Montégut bat darauf 
ausftilirlich in seinen Dramaturges et Romanciers bei Be- 
sprechung des Bovarysmus von Daudet s Sidonie Cbèbe- 
Risler hingewiesen. Dem Bovarysmus*) d. h. le pouvoir départi 
àl'homme de se concevoir autre quil n'est) bat Gaultier ein phan- 
tastisches Buch gewidmet; Bourget kommt mit der AuBerung : 
„le mal d'avoir connu l'image (Kunstdarstellung) de la ré- 
alité avant la réalité . . . e'est à cette idée d'avant- 
la vie que les circonstances d' abord puis les personnes font 
banqueroute" der objektiven Seite der Illusion und ihrer 

^) Sentimentale bat den sens péjoratif wie deutsch „sentimental" 
ihn fast ausschlieûlich zeigt; fur „romantisch" ist das péjoratife franz. 
Wort das (urspr. mit romantique gleichbedeutende) romanesque. 
Rostand : Les Romanesques. 

^) Heine beobachtete auch eine Dona Quixote, s. Dorer. 

*) Keim in D. Q. II, 52. Weiteres Material s. Dorer, Rius, Fûrst. 
Selbstdarstellung durch Dichterinnen : (Ch. Lennox: Female Quixote) 
M. Ëdgeworth, Angelina; C. Austen: Northanger Abbey. (s. 
Raleigh, Development of the Engl. Novel). Wie weit L. E. Landons Ro- 
mance and Reality hierher gehôrt, habe ich nicht selbst f eststellen kônnen. 

^) Behandelt die subjektive Seite der lUusionsfâhigkeit als vis 
motrix, ist also neben Fouillée-Ribot einerseits, neben Naumann, 
StoU, Adler anderseits zu steilen. Besprechung Zeitschr. fur franz. 
Spr. u. Lit 26, 1904 v. Haas. 



— 10 — 

Quelle ganz nahe, wahrend Brandes Flaubert geradezu den 
Dichter der Illusion nennt. Man sieht es mangelt 
der Illusionstheorie nicht an Beweis^) noch Zeugnis. 

Fast wider Willen — die Vermeidung des eînen oder 
des andern erfordert eine groBe Stilstrenge — stellen sich 
bei der Desillusion Komik und Tragik heraus. Ohne ûber 
das Wesen des Komischen oder Tragischen an sich ^) etwas 
aussagen zu wollen, mûssen wir doch feststellen, daB die 
Desillusion, d. h. die (plôtzliche) Ersetzung unwirklicher 
Vorstellungen durch die Wirklichkeit, komisch oder tragisch 
beruhren kann. Tragisch wirkt sie z. B. dann (Fall der 
pessimistischen Tragik), wenn die Illusion, die zerstort wird, 
hohe ethische Werte enthielt, wie Don Quixotes fahrende 
Ritterschaft, in der Nationen in jahrhundertlanger Arbeit 
ihre hôchsten Idéale niedergelegt hatten. Tragisch wirkt 
80 der SchluB den Lesage seiner (anonymen) Ûbersetzung 
des 2. Teils des Don Quixote v. Avellaneda gegeben hat: 
Don Quixote stirbt durch den SchuB eines Polizeisoldaten. 
Das ist das Los des Edlen auf der Erde.**) Cervantes selbst 



^) Absichtlich ist wohl die Entwicklung der aesthetischen Illu- 
sionierung Mme. Bovarys von Flaubert in das sechste Kapitel des 
ersten Teiles verlegt worden, wo bei Hon Quixote die Bûcherverbrennung 
stattf indet. Flauberts Kapitel beginnt : Elle avait lu Paul et Virginie, 
et elle avail rêvé (term. techn.)*) la maisonnette de bambous. 

*) Musset: Aquoi rêvent les jeunes filles. 

2) Das Komische wird sich wohl in jedem Falle auf einen Des- 
illusionseffekt zurûckf ûhren lassen. (Am nâchsten kommt dieser 
Auffassung die von Lipps; vgl. in dieser Arbeit Kap. 3, Komik, Ironie, 
Humor, Tragik.) Fur das Tragische kommt besonders die v^çvç sowie 
die (von Volkelt zurûckgesetzte) tragische Ironie in Betracht. Auch 
der am hâufigsten vorkommende Dualismus: Individuum — Gesell- 
schaft = Mensch-Natur làfit sich leicht so verwerten, dafi die ersten 
Glieder mit Illusion, die letzten mit „Wirklichkeit'* zusammenfallen. 
Man kann die „tragische Illusion*^ einfûhrenl Die tragische Schuld 
ist Schuld aus Illusion usw. 

*) In Scheerbarts Cervantes wird das hôlzerne Wunderpferd Don 
Quixotes im russisch-japanischen Kriege (wo Pansa „Ritter von den 



— 11 — 

hat es verstanden, das eigentlich Tragische so zu vermeiden, 
wîe Goethe im Tasso das Komische vermied. Rein komisch 
ist der reinegoistische Sancho Pansa. 

Ich fuhre dîes hier an, weil ich dadurch ein prak- 
tisches Kriterium ftir die in folgenden ausznlesenden 
Ulusionsphânomene gewonnen zu haben hoffe. Ehe ich 
nàmlich — wir kehren zu den Illusionârtypen zuriick, denen 
Daudet in seinem Werk une place importante eingerâumt 
haben wiU, diejenigen lUusionàre heranziehe, deren Illu- 
sionen bestimmt literarischer Herkunft sind — (sie bilden 
sich nàmlich ein, ein Génie ^) zu sein „wie es im Bûche 
steht") lasse ich aile diejenigen Erscheinungen Daudets 
Revue passieren, in denen ich das Ulusionsproblem zu ent- 
decken glaube. Es ist moglich, daB ich dabei zu weit gehe. 
Ich mâche hàJt bei allem Komischen. Finde ich dièses 
Komische mit dem Tragischen verquickt oder das Tragische 
als eine zufâllig ausgelassene Moglichkeit latent vorhanden, 
sehe ich femer dabei einen gewissen ironischen*) Dualis- 
mus, dessen eine Seite sich als speziflsch realistîsch erweist, 
so ist, wie man nach dem Vorausgehenden zugeben wird, 
die Moglichkeit eines Ulusionsphànomens gegeben. Ich kon- 
statiere es, wenn es mir gelingt, das Wort Illusion — dies 
bildet eins meiner letzten und am wenigsten gewichtigen 



Bomben" wird) ramponiert. Der Pessimismus wird aber ûberwunden, 
indem die beiden Dichter und die beiden Uelden auf Balken liegend 
mit ihrcm Leibe das Gleichgewicht des fUegenden Pferdes wieder- 
hersteUen. 

^) Das Génie ist der „Rîtter", d. h. das moderne Persônlichkeits- 
idéal. Das „Buch'^ ist freilich selten direkt nachweisbar, da es der 
sekundâren Literatur angehôrt oder auch das legendenhafte Uôren- 
sagen an Stello der unmittelbaren literarischen Einwirkung, wie wir 
sie beim Don Quixote haben, tritt. 

') Die Ironie ist mit der Illusion so eng vcrknûpft, daÛ illusio 
geradezu die (rhetorische) Ironie heifien kann (s. Forcellini). Daudets 
„wehmûtig mitfûhlende Ironie" (Birch-Hirschfeld) wird man leicht 
auf das Ulusionsphânomcn zurûckfûhren kônnen. 



— 12 — 

Kriterien, zu finden, resp. das Motîv in einen grôBeren, 
nachweîslîcli illusionshaltigen Kreis — wir werden gleîch 
sehen, wie Daudet nach Kreisen arbeitet — einzugliedem. 
Dadurch wîrd ziinâchst bewiesen, daB der Realismus, 
wenigstens bei Daudet, zum groBen Telle lUusionsauflosung, 
also nicht eigentliche Wirklichkeitsbeobachtung ist. Fur 
die nachfolgenden Pseudogenies, deren Ulusionsgebilde îch 
systematisch zu analysieren suche, kann dièse erstmalige 
flûchtigere lUusionsauslese zugleich als Vorarbeit gelten. 
Denn abgesehen von dem sich bei allmâhlichem Eindringen 
in dièse Art der umgekehrten Problemstellung 
bildenden Verstândnis, das dann die feineren Problème 
hoffentlich mehr à demi mot errât, sind auch die Kreise 
Le Midi und Les Comédiens von Daudet selbst unmittelbar 
mit den Pseudogenies Valmajour und Delobelle in Beziehung 
gebracht. Das isolierte Kriegsmotiv ^) endlich stellt den 
Zusammenhang von Volksseele und Kunst, von Kûnstler 
und Kunstwerk her, indem es zeigt, daB dieser Realismus 
zum guten Teil Selbsterkenntnis ^) Daudets und Selbster- 
kenntnis des franz. Volkes war. Daudet, der Méridionale, 
hatte die illusions und die désillusion erlebt. Sein groBtes 
Erlebnis ist sein grôBtes Motiv. 



^) Im Grande handelt es sich hier — wie im Midi bei dem iese- 
wûtigen Tartarin — doch schlieÛlich um die Destruktion einer kûnst- 
lerischen Illusion, der Napoleonlegende . . . AUe unsere Glûcksiliu- 
sionen sind mlÛverstandene ehemalige Kunstwerke. 

') Flaubert eilt allerdings, eine Kassandraerscheinung, der Dé- 
bâcle voraus. Die groÛe Romane Daudets aber erschienen erst 
nach dem Krieg — wie Don Quixote nach dem Armadauntergang. 



L 

Motiv und Type. — Skizzen, Novellen, Dramen. 
— GrôBere Kreise: Le Midi, Les Comédiens, La 
Guerre, Les Ratés, Madame Bovary. — Synthèse 

Daudets. 

Mistral, définissant assez joliment Daudet, il le 

Srodamait l'homme de la désillusion et de l'illusion, 
u scepticisme de vieillard et de la crédulité enfantine. 
Journal des Goncourt 29. 4. 18B4. 

Wir mûssen, wenn wir das Illusiousproblem in Daudets 
Lebenswerk untersuchen woUen, zunâchst unterscheiden 
zwîschen Ulusîonsmotiven und Illusionstypen.^) Natûrlich lâBt 
sîcli die Scheidung praktisch nicht streng durchfûhren. Der 
Blusionâr wird, indem er sich tâuscht und getàuscht wird, 
eine ganze Reihe von Illusionsmotiven durchiaufen, und 
umgekehrt wird ein durchgeftihrtes Illusionsmotiv einen 
îllusionsfâhigen Menschen zum Substrat haben mûssen. 
Eine Studie uber die eigentlichen Illusionsmotive (lUusions- 
spiele — Ubergânge âsthetischer Illusionen in TotaliUusionen*) 

^) Dementsprechend scheidet Daudet im Dialog zwischen: le 
concret et Tabstrait, P Etude de rimagination chez les individus, 
2® Etude de l'imagination en elle-même, Dialogue p. 234. 

^ Abgeseben von Tartarin und den Madame Bovarys in der 
Skizze : Le Pbare des Sanguinaires (Plutarch) aus Contes et Nouvelles 
(in der ersten Fassung dieser Skizze, in den Contes du lundi findet 
sich dièse Note noch nicht). Fur dies Phânomen habe ich Stellen 
aus Gantiers Mlle. Maupin, Mussets Confessions, Flauberts Bouvard 
et Pécuchet (V., Scott) Dumas (Demi Monde), Vallès (Victimes du 
livre), Tolstois Kreutzersonate usw. zur Verfùgung. Vgl. auch Notes 
S. 24, sowie Daudets eigene Erzâhlung ûber seine Lektûre (un rêve, 
une hallucination usw.) bei Goncourt, 8. 2. 1874. 



— 14: — 

Illusionen als Fortfûhrungen ursprûnglich realer Zustànde 
usw.) wiirde teîls wertvolle Illustrationen zu prinzi- 
piellen Untersuchungen der Illusion selbst (nach Art von 
Sully) oder des Spiels,^) der Kunst, der Problème des 
Komischen und Tragischen bieten, teils gewiB auch zu 
wertvollen neuen Gesichtspunkten in der Diskussion ûber 
dièse Dînge selbst fûhren. 

Hier sind die Typen herausgehoben, jene types de 
rimagination basse, von denen Daudet in der schon zitier- 
ten Stelle sagt, da6 er ihnen une place importante einge- 
ràumt habe. Der prâtendierte Universalismus, der hier aus 
der Realistentheorie hereinspielt, hat die Wendung gcdrûckt: 
Dièse Typen stehen, als die echten Daudets, natûrlich im 
Mittelpunkt. Bei ihrer Behandlung folgen wir den Kreisen, 
die Daudet selbst eingeftilirt hat und die sich, wie wir be- 
merken werden, verschiedentlich schneiden und berûhren. 
Mit den Pseudogenies schneide ich endlich einen neuen, 
weder von Daudet noch von irgend einem seiner Beurteiler 
bemerkten historischen Kreis aus diesen mehr prinzipiell 
bestimmten Sphàren heraus, eben um, zugleich mit der 
Erkenntnis Daudets, hier die realistische Auflosung der 
Romantik als Illusion an einem markanten Spezialfall, der 
Ridikûlisierung des Pseudogenies, (d. h. génie imaginaire) 
sicher darzulegen. Von dieser Darstellung nach Typen wird 
nur in dem tief einschneidenden Fall des Krieges zugunsten 
des Desillusionsmotivs eine Ausnahme gemacht; aufierdem 
aber seien diejenigen Motive angefûhrt, die, als erweiterte 
Studien, Novellen und Dramen fullen. Da ist zunâchst der 
Maître Comille zu nennen, der in illusorischer Fortfuhrung 
eines urspriinglich realen Zustandes seine durch die Dampf- 
mûhlen entwertete Windmûhle mit Gipsstaub in Betrieb 
erhâlt. Eine ganz âhnliche iUusorische Fortfuhrung des 



^) Groos zitiert Daudets Premier voyage, premier mensonge S. 177 
als spielendes Lûgen. 



— 15 — 

Berofes hat Daudet, wie er unter Villemessant in den 
Trente ans berichtet, an einem jàh entlassenen Beamten 
beobachtet. Hier sieht man dann, wie er komponiert: Er 
schiebt diesen Zug, der wohl der Illusion, nicht aber der 
Imagination angehôrt, in die Schilderung des phantastischen 
père Joyeuse im Nabab ein, ganz von dem richtigen In- 
stinkte fur das gemeinsame Illusorische geleitet. 

Sonst bieten die Skizzen und Novellen, die das Lebens- 
werk Daudets doch mehr technisch-stilistisch vorbereiten, 
hier wenig Ideen. Aus den Contes du lundi werden Une 
partie de billard, Siège de Berlin (Daudets Meistemovelle), 
Défense de Tarascon, L'empereur aveugle, La mort de 
Chauvin im Zusammenhang des Kriegs^) herangezogen 
werden. Reicher strômt uns das Illusionsmotiv aus den 
Dramen zu. Es ist ganz ûberraschend, wie viel feine 
psychologische Keime hier Daudet — unter vielem theatra- 
lischen Konventionalismus — oft entwickelt. Das Drama 
Le Sacrifice mit seinem Pseudomaler Jourdeuil (1869) 
werden wir im Zusammenhange der Pseudogenietypen 
neben den Romanen behandeln, wenn ihm auch damit 
vielleicht etwas zuviel Wert gegeben wird. Hier mûssen 
wir, als Illusionsmotiv, einen Augenblick Daudets erstes 
Drama betrachten. Es fiihrt den charakteristischen Titel 
La dernière idole, und behandelt, kurz gesagt, das letzte 
Stadium aus dem désenchantement de la vie, ist also der 
Ausdruck des rapiden Desillusionsprozesses, den Daudet in 
Paris durchmachte. Das ist das Bild^) (Erste Szene): Nous 

^) Der Krieg soU natûrUch nur als DesiUusioDSinotiv in Betracht 
kommen. Ëine allgemeine Berûcksichtigung findet das Kriegsjahr bei 
Daudet in der DarsteUung Gerstmanns. Daudet spielte bekanntlich 
als Nationalgardist mit. Die Lettres à un absent, die, mit Ausschal- 
tung der heftigsten Angriffe gegen Deutschland, in den Contes du 
lundi aufgingen, habe ich nicht bekommen kônnen. 

*) Andere Bilder sind bei Daudet der ^/4 gerupfte lUusionspa- 
pagei (Petit Chose), sowie die nach Norden zu immer dunkler wer- 
dende blaue Rhône in Premier voyage, premier mensonge. 



— 16 — 

avons tous là (montrant son front) un petit temple où nous 
abritons religieusement toutes nos idoles, croyances, rêves, 
affections. Elles sont là, debout, en équilibre, chacune 
sur son piédestal . . . Fiers de ce doux fardeau nous mar- 
chons dans la vie comme ces mouleurs italiens qui travers- 
ent les rues des plâtres dans les mains, sous chaque bras, 
sur la tête . . . Hélas! un caillou sous le pied, le coude d'un 
passant, un rien suffit pour mettre en pièces tous ces 
beaux petits dieuxl Earement, le pauvre mouleur rentre 
chez lui son étalage au complet; plus rarement encore nous 
arrivons au terme de notre vie avec toutes nos idoles. 
Daudet war damais 22 Jahre ait. Der Held des Dramas 
verliert auch sein letztes Idéal, la seule, l'inébranlable, 
à Tabrî des accidents et des épreuves, seine Frau, die ihn 
lange mit seinem besten Freunde betrog, sodaB ihm nicht 
nur die Zukunft und Gegenwart, sondem in ganz eîgen- 
tûmlicher Weise auch die ganze glûckliche Vergangenheit 
nachtraglich illusorisch aufgelôst wird, eîne feine lyrische 
Behandlung des Ehebruchmotivs, dièses grofien Dlusions- 
problems^) aller Zeiten. 

Nicht mehr und nicht weniger als eine feine Ulusions- 



^) Der Ëhebruch gehôrt unter die iUusorische FortfûhruDg ur- 
sprûnglich realer Zustânde in dem die Ehe nicht gebrochen, sondem 
spielend aufrechterhalten wird, der Gatte also als mari imaginaire be- 
zeichnet werden kann. Das Gegenstûck zu diesem Wahn, den Arg- 
wahn, bat Molières cocu imaginaire aufgenommen. PrinzipieU ist zu 
beachten, dafi der ^Doppelsinn" von Illusion und Realitât hier ge- 
radezu mit der Zweideutigkeit identisch sein kann, worauf der Haupt- 
effekt des ganzen Motivs beruht, wenigstens im Franzôsischen. Der 
germanische Ëhebruch war von jeher tragisch, weil hier absolu te 
Idéale (das Ewige) zerstôrt werden. 

^) Wegen der hier und anderorts befremdenden Gleichsetzung 
psychologischer Desillusionen und Auflôsung von Idealen (die zu 
gloichen Effekten fûhren) sehe man die SteUe aus La d. id. Se. I: 
„ ... si le lendemain vous m' avez vu pleurer ce n'était pas sur 



— 17 — 

studie*) sind ferner „Les absents". Goethe hat einmal 
irgendwo eine âhnliclie Bemerkung gemacht : Wir sind ent- 
tauscht, wenn wir geliebte Menschen nach langer Abwesen- 
heit wiedersehen. Denn ihr Bild hatte sich inzwischen 
idealisiert oder wenigstens nach unserem Bilde gewandelt 
(was uns praktisch bescheidenerweise als identîsch er- 
scheinen will). Nun zertrtimmert die angebetete Gottheit 
ihre eigene Statue. Daudet hat gezeigt ^ wie dièse Ent- 
tâuschung wechselseitig vor sich geht und am Ende ein 
Brkennen des psychologischen Vorgangs mit Versohnung 
eintritt. 

Wir kommen zu den Kreisen der Ulusionàrtypen. 
Erster Kreis: Le Midi. Entwicklung: Erweiterung der beim 
Vater^) beobachteten, selbst an sich empfundenen Illusions- 
fâhigkeit auf seine Landsleute. Oberwasser bekam dièse 
unterschlâchtige Mûhle dann durch Taines Théorie (la race) 
Taines Name ist auch bei dem Einblick in die Miditheorie^ 



l'ami qui partait, mais sur l'amitié, cette bonne chose que je perdais 
si sottement. Man vergleiche die FreundschaftsdesiUusion im P. 
Chose. 

^) Daudets Vater war eine Art Projektenmacher: U essaya dix 
affaires, chercha des emplois dans le commerce, dans l'administration ; 
il crut un moment tenir la fortune avec une découverte industrielle 
qui depuis en a enrichi d'autres (?) puis ses espérances s'évanouirent, 
ses forces s'osèrent à porter le fardeau de sa détresse. (Mon frère 
XIII S. 155f.) Man vergleiche als Parallèle Theodor Fontane [Meine 
Kinderjahre (1894)] der seinen Vater als „Typus eines humoristischen 
Visionârs" (20) bezeichnet, der „das Intérim seiner Berufslosigkeit 
gern in Permanenz erklârt hâtte", (35) „ihm vorschwebende Glûcks- 
fâlle fur Tatsachen nahm (24), und an der Vorstellung, was fur 
Geld schon einmal in seinem Kasten gelegen hatte, sich aufrichtete» 
Das Gascognische in ihm schlug immer wieder durch** (76). — Auch 
d'Aubignès Baron de Faeneste stammt aus der Gascogne. — Fur die Illu- 
sionslosigkeit einer anderen Rasse vergleiche man, gerade zu dem 
letzten Punkte, das charakteristische : „Fûr das was war, gibt der 
Jude mchts.** 



— 18 — 

den Daudet in der Histoire des Numa Roumestan gibt, 
(Souvenirs S. 41) erwâlint. Das meiste weitere Material 
darûber bringt Léon Baudets Kapitel Nord et Midi. Die 
Illusionsfâbigkeit ist zwar nicbt ohne weiteres mit dem 
„Meridionalen" identisch, immerhin tritt sie lebhaft hervor.^) 
(Formel : Le méridional ne ment pas, il se trompe (Tartarin 
I, 7) wie ja aucb bei der Auf stellung des Dualismus im meridi- 
onalen Wesen dann geradezu Sancbo Pansa und Don Quixote 
eingefuhrt werden. 

Eine Beurteilung der ethnographischen Richtigkeit 
dieser Rassentbeorie steht uns hier nicht zu. Sie kônnte 
nur auf Grund lângeren Auf entbalts an Ort und Stelle gegeben 
werden. Wie anders der Eindruck des Midi bei einem 
flûchtigen Besuche sein kann und wieviel in jedem Falle 
— trotz aller prâtendierten science — auf Kosten der 
glûcklicberweise unverwustliclien Eigenart Daudets kommt, 
mag eine Stelle aus einem Feuilleton der Tâglichen Rund- 
schau, die wâhrend der Niederschrift dieser Arbeit mir in 
die Hànde kommt, dartun. Dr. Wegener berichtet (TJnter- 
haltungsbeilage 141, 19. Juni 1905) von einem Besuche 
bei Mistral und dessen AuBerungen liber Daudet (Wegener 
sagt, er habe im Midi „das Volk ungleich weniger lebhaft 
und geràuschvoU gefunden als bei uns".) „DahabenSie vôllig 
recht," antwortete Mistral, „der einzige, der hier aufgeregt 
und exaltiert war, das war Daudet selber." (?) Und îm 
Anschlufi daran erzâhlte er eine drollige Geschîchte wie 
der junge Alphonse eines schonen Tages von der alten 
Rômerbrûcke bei Nîmes, dem Pont du Gard, in den an- 
geschwoUenen Flufi hinabgesprungen sei — ohne schwimmen 
zu kônnen, und nur mit Mtihe gerettet wurde; und das ledig- 
lich „par bravade", um, wie sein Tartarin, in plôtzlichem 



^) Daudet woUte auch in Molières Malade imaginaire den echten 
Meridionalen erkennen, den Molière von einer seiner Reisen mitge- 
bracht habe (Souvenirs, Numa Roumestan). 



- 19 — 

Tatendrang , irgend etwas Ausgef aliènes (?) zu voU- 
brmgen. ^) 

Von der allgemeinen Ulusionsfàhigkelt, der ungleich 
tieferen Komponente des meridionalen Wesens (auf die 
doch jene „Exaltierheit" zum Teil zurûckgeht) ist hier 
schon gar nîchts zu spûren. DaB Daudet die Ulusions- 
fâliigkeit, das Ulusîonsproblem selbst, als stàrksten Zug 
des meridionalen Wesens fafit, ist gewifi. Wie hàtte er 
sonst selbst Molières Malade imaginaire als aus dem Midi 
mitgebracht erklâren kônnen? Wir kommen zum Tartarin 
zurnck. DaB Tartarin — in einem „krlegeriscli" zurecht- 
gemachten also die Illusion erhôhenden Milieu — sich, wie 
Don Quixote (bei dem dies Motiv einzige Dlusionsquelle 
ist) einer intensiven Lekture*) hingibt, wird ausdrucklicli 

1) Der intéressante Schlufi lautet: Zugleich aber sprachen er 
und Frau Mistral doch beide mit der giôfiten Liebe von dem ver- 
storbenen Freunde, der so scbôn und poetisch war und das Gesicbt 
eines Trâumenden batte. Sehen Sie, bier ist meine Korrespondenz 
8eit einem halben. Jahrhundert/^ sagte Mistral, indem er die unteren 
Schiebetûren seines Bûchergestells ôffnete uud auf die wohl hundert 
oder mehr alphabetisch geordneten Bande hinwies. „Ës ist vieles 
Intéressante darin, das kûnftig einmal grofien Wert haben mrd. 
Auch viele, viele Briefe Daudets von grôfiter Bedeutung sind dabei." 
Ob er selbst etwas davon berausgeben werde ? „Non, je suis un peu 
rassasié de publicité/' Er sagte uns dann, da£ er soeben seine 
Memoiren beendet habe, in provenzalisclier Sprache und zugleich in 
franzôsischer Obersetzung, allein vorlâufig wùrden sie noch nicht 
erscheinen. — Es ist dies hier umsomehr zu bedauem, als dièse 
Memoiren ein Gegenstûck zu den immer mehr oder minder „realistisch" 
gefârbten Pariser Mitteilungen ûber Daudet bieten kônnten. 

*) Turgenjeff behauptet — (so kann man bei Don Quixote Er- 
klârungen die Gesichtspunkte verlegen), in einem Vortrag „HaJidet 
und Don Quixote** im Ëifer des Gefechts Hamlet habe ein Tagebuch 
gehabt — Don Quixote aber konnte kaum lesen und schreiben! 
Don Quixote hardly knows how to read and write. Fortnightly Review 
56, 1894 U p. 202 „Hamlet and D. Q. (a lecture given on the IQth 
of January 1860 at the Conversazione for the benefit of the Society 
for the relief of distressed authors and men of science). 



— 20 — 

betont ; Cooper, Cook, Gustave Aymard und dazu des récits 
de chasse aller Art, chasse à l'ours, chasse au faucon, 
chasse à l'éléphant usw. . . . liegen auf dem guéridon 
(1, 1). „I1 se bourrait de lectures romanesques cherchant 
comme l'immortel Don Quichotte à s'arracher par la 
vigueur de son rêve aux griffes de l'impitoyable 
réalité . . ."^) 

Zug um Zug, Pointe um Pointe lâBt sich der Tartarin, 
soweit er Ulusionsproblem ist, nachkonstruieren. Manch- 
mal taucht das Wort auf, so n, 3, in der Kapiteltiberschrift: 
„Invocation à Cervantes-débarquement-où sont les Teurs? — 
pas de Teurs-d es illusion, obwohl nattirlich der Ulusions- 
effekt keineswegs eine derartige Formulierung braucht, 
um unanfechtbar zu sein. Wer wird bestreiten, dafi die 
erstaunlichen Jagden, bei denen nach emporgeworfenen 
Mûtzen geschossen wird, als „Jagdillusionsspiele" erklârt 
sind? DaB die Kûnstlerillusion in dem berûhmten Duett 
anklingt, bei dem Tartarin nur Nan! nan! macht und dann 
versichert: „Je viens de chanter le duo de Robert le 
Diable!" ? — Et le plus fort, c'est qu'il le croyait, fiigt 
Daudet selbst hinzu, eben um das bloB Aufschneiderische, 
„Gloriose" des Problems bis zur „Illusion" psychologisch 
zu vertief en. Durch Heraniziehung einer optischen Tâuschung, 
einer Art Fata morgana die er mirage nennt (I, 7) sucht 
Daudet die Taten seines Helden als „effets du mirage" 
symbolisch zu begleiten. — Es kann sich hier nicht darum 



^) Dièse Don Quixoteerklârung nimmt einen gewissen ^Willen zur 
lUusion" an, der auch dièse „TotaIiUusion'' in gewissem Sinn als „be- 
wufit" (Lange) als ^.illusion volontaire'' (Souriau) noch erscheinen 
lâût. In der „Krisis" von JugendiUusion zum Lebensrealismus ist 
dièses Umkehren des WiUens bezeichnend, mit dem dann schlieûUch 
gewissermafien Absterben und Neubildiing eines „Organs'' des („Wirk- 
lichkeitssinnes'') verkniipft ist. Ober diesen „WiUen zur IHusion'' 
vergl. Tasso, den ich mir von diesem Standpunkte aus ganz neu 
und eigenartig zu analysieren getraue. 



— 21 — 

handeln, aile Fruchte, die so niedrig hângen, zu brechen. 
Es sei nur noch erwâlint, dafi der zweite Teil der Tartarin- 
trilogîe (Tartarin sur les Alpes) sîcli zu dem ersten ver- 
hëlt, wie der Argwohn zum Wahn.^) Er bringt einen des- 
illusionierten Tartarin, der schleunigst in die pessîmistîsche 
Illusion verfâllt und, in konsequenter Umkehrung des 
ersten Motivs, die Alpen fur ein Kunstprodukt hait. Die 
Satire auf den Pessîmismus, zu dem Fàden gezogen werden, 
(Cap. Xn) ist offenbar. Das dritte Buch endlich (Port 
Tarascon) bringt einen grofien Realisierungsversucli der 
Illusion, dem sich die psychologisch wichtige, symbolisch 
hochbedeutsame Rechtfertigung der meridionalen und^) 
franz5sisclien Ulusionsfâhigkeit vor Gericht*) und Welt- 
gericht anschlieBt, wobei der grofie Dichter ein glânzendes 
Plaidoyer fiir seine Nation hâlt. — Das Génie erscheint 
als ein gôttUcher Mittler, der, als Ausdruck des „Sicliein- 
fûhlens," Mensch geworden ist und aile seine Erkenntnis 
in die Worte fafit: Sie wissen nicht was sie tun! — Es 

^) Einen âhnlîchen Zug aus der Kinderpsychologie bringt Môrikes, 
Maler Nolten, wo ein Kind (infolge der Christkind- usw. Tâuschung ?) 
glaubt, London u. Paris wûrden nach einer geheimen Verabredung 
collusion!) ihm nur so als Stâdte vorgespiegelt. 

^) Mit der Formel: En France tout le monde est un peu de 
Tarascon bat Daudet (ohne, wie Cervantes, sich der menschlicben 
Allgemeingûltigkeit recht bewufit zu werden), seinen Midikreis er- 
weitert. Man vergl. zu dem Dualismus Fouillées Psych. du peuple 
français, woraus natûrlicb hier nur das Résultat gegeben werden 
kann : p. 382. (La prétendue dégénérescence physiologique) : L'union 
d'une sensibilité vive et sociable avec une raison claire et lucide . . . 
union qui nous a paru le propre du caractère français. Inwieweit 
dieser Dualismus auf Rassenvermischung beruht gehôrt nicht hier- 
her. (Die Âhnlichkeit, gerade im lUusionsproblem, mit den Griechen 
ist ûberraschend. — Aristophanes). 

*) Die neuesten Forschungen zur „Psychologie der Aussage'' 
(y. Stem u. Liszt) laufen auf Ulusionskonstatierung (on ne ment pas, 
on se trompe) hinaus. Man vergleiche auch die Ërgebnisse der vom 
Verein fur Kinderpsychol. zu BerUn angestellten Untersuchung ûber 
„Kinderlûgen** in der Ztschr. f. pâd. Psych., Path. u. Hyg. 1905 III. 
Jakob. 8 



— 22 — 

wird Zeit, daB wir Daudet etwas wenîger panegyrisch 
behandeln: Der Tartarin enthâlt schwere psychologisch- 
teclinîsche Fehier. Er îst auf einer Unmôglichkeit auf- 
gebaut: In ihm soUen Don Quixote und Sancho Pansa ver- 
einigt sein (I, 6). Das ist tatsàchlich nicht der Fall. Wo 
bleîbt der realistische Sancho als Tartarin in der Port 
Taraskon-AfEaire Ruf und Vermogen verliert? 

Aber noch mehr: Eine solche Vereinigung lâfit sich 
auch — wenn man auf dem Niveau des komischen Tar- 
tarin bleibt — a priori als unmôglich erweisen. Tartarin 
soll ein type sein. Im type sind gewisse Eigenschaften 
auf einen Mittelpunkt hin zusammengefaBt und poetisch 
gesteigert. In diesem Sinn sind Sancho Pansa und Don 
Quixote, Antonio und Tasso typisch. Jedem geht etwas 
ab; jeder leidet an Hypertrophie eines Organs.^) Die Natur 
hâtte einen Mann aus ihnen machen sollen, sagt Goethe. 
Die Natur machte einen solchen Mann, sagt Kuno Fischer, 
es war Goethe. Man sieht: wenn man contrâre Eigen- 
schaften gleichmâfiig steigert — dièse GleichmâBigkeit 
machte Goethe so groBe Schwierigkeit — so entsteht eben 
der wohlproportionierte ernsthaft groBe Mensch, nicht aber 
die komische Karrikatur Tartarin. Wollte man Tartarin mit 
seinen Sancho- und Quixotezûgen gleichmâBig steigern, so 
wàre er nicht an Port Tarascon gescheitert; er hâtte wirk- 

lich die Welt erobert — er wâre wirklich Napoléon 

geworden, die groBe Synthèse de la race, die Daudet, wie 
wir schon sahen, schaffen wollte. Kuno Fischer hat unrecht; 
Die Natur macht zwei Tasso-Antonios und der andere, bei 
dem gewissermaBen Goethes Adjektiv Substantiv war, îst 

^) Mau vergleiche dainit den Mythus von der herausgeDommenen 
Rippe. Der Dualismus von Mann und Weib kann sich ûbrigens auch 
auf das umgekehrte Verhâltnis einstellen, d. h. der Mann kann die 
Realistenrolle spielen. Sonst ist die Verteilung im Sinne jenes Un- 
bekannten, der da behauptete, Sancho Pansa sei ,,Don Quixito seine 
Prau." — In Valmajours Schwester Audiberte steckt etwas von 
einem femininen Sancho Pansa. 



— 23 — 

Napoléon. Ich woUte zugleich zeigen wie tiefkonseqnent 
Daudets unbewuBte Gedankengànge sind, wie viel System 
dieser einzige Mensch mit ûberschwânglicher Phantasie 
verband — eben weil er selbst einen wahrliaft groBen 
homo duplex darstellt. 

Dafi Daudets Napoléon — als „G.escliiclits"werk im 
altmodischen Sinne gedacht — nicht zustande kam, ist 
wohl nicht weiter zu beklagen. Der Dichter batte ihm 
kaum genug Knochen und Sehnen geben kônnen — die 
schwache Seite seiner Produktion. So wàre das Werk, 
wenn auch gewiB mit dem Herzblut Daudets gescbrieben, 
doch kein Organismus geworden. 

Strukturlos voUgestopft ist auch Numa Roumestan, der 
zweite groBe Midiroman. Der Held, dazu sein Mameluk, 
le chimérique et délirant Bompard, la tante Portai, Hortense, 
Valmajour sind echte Meridionalen. Das letzte Paar werden 
wir unter den „Pseudogenies" behandeln, obwohl eigentlich 
Valmajour nicht aktiv sondern nur als Opfer der Suggestions- 
kraft Numas hier herein gehort. Bompard ist ûbrigens 
die einzige Gestalt Daudets, die psychopatische Ziige zeigt; 
er kuriert sich mit Ruhe und Douchen (Cap. XVIII p. 303.) 
Bei ihm tritt auch die Illusionsfâhigkeit, die infolge Aus- 
falles jedes psychischen Widerstandes durch eine beliebige 
Bemerkung ausgelost werden kann (VI 89) am stârksten 
hervor, wâhrend bei Numa Roumestan die Illusion meist 
nur als „mildemder Umstand" in zweiter Linie angefuhrt 
werden darf. Von einer groBen einheitlichen Welt- und 
Selbsttâuschung, wie wir sie als „Lebensluge" bei den 
Pseudogenies sehen werden, ist keine Rede, und viele Bemer- 
kungen,^) die ich fur die Illusion hier gemacht zu haben 
glaubte, muBte ich als konstruiert wieder fallen lassen; wie 
tiberhaupt die ganze Untersuchung verschiedentlich in dieser 



^) Der angebliche ^méridionale^' Dualismus in Numa, der zu 
iiumoristischer Selbsterkenntnis fûhrt, wird durch die oft erwâhnte 
(Bismarck!) Vermutung, dafi Gambetta(ModeU?) ein Jude war, ûber- 
raschend beleuchtet. 3* 



— 24: — 

Hinsicht gereinigt wurde. Es bleibt, wie man sehen wird 
noch immer den Illusionâren „une place importante," wenn 
der Platz auch nicht ûberall befestigt ist.^) 

Den Meridionalen sind hier die Pariser in scharfer Kon- 
trastwirkung entgegengestellt , was besonders in Numas 
Ehe — bei der Daudets Ehe anklingt — zum Ausdruck 
kommt. Es stellt sich also hier der Tasso-AntonioduaJismus 
auf Mann und Weib eîn, sowie sich vorher, bei dem Zu- 
sammenleben mît Ernest Daudet, derselbe Dualismus bei 
den Brtidern herausgebildet hatte, was Daudet — mit Fest- 
halten des Weiblichrealistischen, als ma mère Jacques und 
ihr éternel enfant bezeichnet. — Wir blicken nochmals auf 
die méridionale lUusionsfëhigkeit zurûck. Wir wissen aus 
Don Quixote: wo Illusion ist, hat der Betriiger (lat. u. 
spanisch illusor) leichtes „Spiel". Er braucht seine Phan- 
tasie gar nicht weiter anzustrengen. Es genûgt, dafi er 
den Ulusionsinhalt seines Opfers soweit kennt, dafi er 
weifi, wo eigentlich die Glûcksinstinkte anschliefien. So 
wird Tartarin in Algier durch einen „Prinzen von Monténégro 
her inlusioniert, der ihni auch eine Franzôsin besorgt, die mît 
Sidi Tart'ri ben Tart'ri als Mauveske ein richtiges orien- 
talisches Liebesidyll auffuhrt; derselbe Tartarin gérât schliefi- 
lich (Port Tarascon) in die Hânde eines ganz erstklassigen 
Schwindlers, der ihm eine richtige Kolonie verkauft, die 
den Englândem gehôrt. Die Englânder, ein Volk von An- 
tonios, bereiten denn auch der Gouvemeurherrlichkeit Tar- 
tarins ein jâhes Ende, wobei sie sich noch die „Inlusion^' 
des gefangenen Tartarin, der mit allen Ehrenbezeigungen 
behandelt wird, gestatten. Wir werden dièse „Inlusion",. 



^) Der Nabab (Jansoulet) kônnte allenfaUs als Opfer einer groÛ- 
artigen „Inlusion^* aufgefafit werden, ebenso ist Elysée Meraut, der 
Royalist aus R. eu Ë. méridionaler niusionâr. Der Ulusionsinhalt ist 
aber hier zu bestimmt, zu inteUektuell. 

^) m. Cap. 1. Daudet gebraucht hier das „arabische*' Wort ma- 
boul (le bon toqué) das mit den ûbrigen termini mirage, galéjado (30ans). 



— 25 — 

d. h. das Eingehen anderer auf die Anschauungen des 
Ulusîonârs, noch bei den Pseudogenîes wiederfinden. 

Wir kônnen vom Sûden nicht Abschied nehmen, ohne 
einen Blick auf das Problem von Eeligion und Ulusîon zu 
werfen. Verschiedentlich hat Daudet erwâhnt, dafi eine 
provenzalische Predigt etwas ganz anderes îst als eine 
franzosische. In Port Tarascon wird eine gegeben, La 
véritable légende de rAntichrist racontée par le E. P. 
Bataillet sur le pont du Tutupanpan (des nach dem Tam- 
bourin-Ton genannten Auswandererschiffs . . . c'est une de 
ces paraboles ardentes, où il excellait, moins un sermon 
qu'un mystère poétique tout brûlant de foi méridionale. 
Der Dlusionswert dieser veritablen Légende ist tatsâchlich 
enorm, indem hier die religiose und die kûnstlerische Dlu- 
sîon sich verstàrken. Etwas âhnliches geschieht auch, wenn 
die ganze Port-Tarascon-Expedition durch Tartarins „Dieu 
le veut" geradezu an das Kreuzzugsmotiv angegliedert wird. 

Historisch und prinzipiell ist hier darauf hinzuweîsen, 
dafi der Kampf von Eeligion und Kunst ebenso wie ihre 
Feste auf dem Gebiet der Illusion sich abspielen.^) Die 
katholische Kunst schuf eine so grandiose Vereinigung, 
eine solch einheitliche Illusionssteigerung, dafi noch immer 
hinter jeder ins Schlofi fallenden Kirchentûr Welt und 
Wirklichkeit versinkt. Die Eomantiker, die sich einbildeten, 
die Kunst zu suchen und doch immer nur nach ihren Illu- 
sionswerten gierten, mufiten geradezu dem Katholizîsmus 
verfallen. Das ist der eine intéressante Schnittpunkt. Den 
anderen sehe ich in Eousseaus lettre à d'Alembert: Die 



usw. in einem grofien Komplex, der Spiel, Traum, Irrsinn usw. ety- 
mologisch umfafite zu behandein wâre. Zum Motiv vgl. man Neues 
Testament, die grobironische Inlusion durch die rômischen Soldaten 
(Dornenkrone) und die feine, durch Pilatus: INRI. (Die Pointe in dem N.) 
*) Madame Bovarys Illusion leitet sich aus einem solchen Ge- 
misch her (Cap. VI). — Man beachte auch, dafi der Cura D. Q. 
Bûcher verbrennt. — Daudets Evangéiiste zeigt im Gegensatz zur 
katholisch-emotionellen die (protestantische) intellektuelle Illusion. 



— 26 — 

protestantisclie Geistlîchkeit erhebt sich rivalisîerend gegen 
die ihr fremden KunstUlusionen, so daB Rousseau mît ihr sym- 
pathisieren kann aus anderen, wenn aucliverwandtenMotiven 
Einen weiteren Kreis wiirden die comédiens bilden, 
die sich, gerade in der Ulusionsf âhigkeit, vielf ach mit den 
typischen Meridionalen berûhren. Schauspieler wird Baudets 
Eeisebegleiter aus „Premier voyage, premier mensonge", 
théâtrale wird das ganze Midi genannt, in den Notes (p. 28) 
heifit es: Dans l'étude que je veux faire de l'homme du 
Midi, je rencontrai bien des similitudes avec celle sur les 
comédiens: l'homme de Nîmes et l'homme de la Porte-Saint 
Martin se ressemblent Daudet hat seine Schauspieler- 
studien in Entre les frises et la rampe, auBerdem in den 
„Souvenirs" niedergelegt. Der Wahn, ein dramatischer 
Dichter zu sein, der in den zahlreichen MiBerfolgen sich 
an die Schuld des Schauspielers zu halten suchte („Schutz- 
gedanke") verleitet Daudet zu einer ungewôhnlich pessi- 
mistischen Wendung gerade bei der Schauspielerdar- 
stellung. So erklàrt sich der leise Ha6, mit dem die 
Krone Daudetscher Kunst, Delobelle, entstanden ist. DaB 
Delobelle zum Ulusionàr Tartarin gehôrt, hat Baffico fein 
bemerkt, freilich ohne das tertium comparations, die Illu- 
sion, zu betonen. (Nuova Antologia 157.) Er hait sich an 
die Miditheorie und nennt Delobelle: una figura tartari- 
nesca . . . colle sue imaginose illusioni méridionale. Delobelle 
als der typische Schauspielerraté (das ist ein neuer Kreis 
Daudets) wird besonders und zwar unter den Pseudogenies 
— ein hierzu erst gefundener Kreis — behandelt werden. 
Hierher gehôrt nur noch die Feststellung, daB der Ûber- 
gang von der àsthetischen Illusion zur Totalillusion gerade 
bei Schauspielem berufsmàBig gegeben ist. Wenn auch im 
allgemeinen die Darstellerillusion „bewuBt" zu sein pflegt, 
resp. sein soll (so auch Sully) so konstatiert doch Daudet 
ausdrûcklich die psychische Folgeerscheinung der hohen 
àsthetischen Illusion, die sich als Fortillusion resp. Des- 



— 27 — 

illusion beim Verlassen der Bûlme offenbart. Notes p. 88. 
Curieuse confidence d'un comédien, le dernier maquillage. 
C'est la rentrée dans la vie réelle et une épouvante le 
saisit à voir la distance des deux mondes. Il étain si heu- 
reux^) à Pavant-scène! 

Das Ulusionsproblem des Theaters, das sowohl in 
Unterillusion (auf der Bûhne) wie in Cberillusion *) beim 
Zuschauer (u. Schauspîeler) sich offenbart, hat ûbrigens 
Daudet keineswegs im vollen Umfange erfaBt. Es liegt 
dies wohl daran, dafi ihm eben der Illusionsdualîsmus nicht 
vollkommen aufging, mit dem man immer neue Eventualitâten 
konstruieren kann. Tieck ist hier am weitesten gekommen. 

Umgekehrt muB freilich hier ein fur allemal gesagt 
Werden : Daudet hat hier wie an anderen Stellen auch Be- 
obachtungen gemacht, die nicht direkt in das Ulusionsproblem 
fallen. Ailes Automatische der Schauspielerseele, die kon- 



^) Das Gluck ist eine Begleiterscheinung der meisten Illusionen, 
so dafi uDglûckliche lUusionen einer besonderen sprachlichen Note 
bedûrfen. Das „IllusioDsgefûhl'' ist wohl ein Lustgefûlil, das sich 
aus einer Modifîkation (Verminderung) des Raum-Zeitgefûhls (Gegen- 
satz : Langeweile) und des Persônlichkeitsgefûhls ergiebt. 

^) Die niusionsanekdoto findet natûrlich gerade hier ein weites 
Feld; die ganze Komik der „Schmiere'^ gehôrt hierher. NebenTiecks 
gestiefeltem Kater, Holberg (und Heiberg) ist vor allem Shake- 
speare-Gryphius' Pyramus und Thisbeparodie anzufûhren. Man be- 
achte, dafi die Komik doppelt ist — der klâgliche Apparat bewirkt 
âsthetische UnteriUusion, wâhrend die naiven Darsteller OberiUusion 
(Ich bin kein Lôwe I) befîîrchten. Mit Ëinfûhrung der Unterillusion 
batte Lange viel gewinnen kônnen, da doch die âsthetische Illusion 
sich erst in ihrem plus oder minus fûhlbar macht. — Von eigenen 
niusionsbeobachtungen sei ein Mâdchen aus dem Thûringer Walde 
angefûhrt, das bei seinem ersten Theaterbesuch ûberzeugt war, es 
wûrde hinter dem Vorliang wâhrend der Zwischenpausen immer 
weiter gespielt und das Herunterlassen des Vorhangs sei nur eine Art 
Ausschlufi der Offentlichkeit. — Ich selbst erinnere mich, dafi ich 
nach der ersten Theatervorstellung (Tell) den Schnee auf derStrafie 
anstarrte als lâge er im August. — Ein romantischer Kônig liefisich 
allein vorspielen. . 



— 28 — 

ventîonelle Pose, dazu der nachklingende groBe Ehythmas, 
der gewissermaBen in aile Glieder kriecht, ailes das soll 
natûrlich hier unbestritten bleiben. Ich verfolge eîn Phâ- 
nomen, das oft mît der Gestalt identisch ist, oft nur eîne 
Komponente bildet. Aber auch dièse genûgt zur Konstruk- 
tion. — Konstniieren làfit sich auch folgendes: Wir sehen, 
daB Daudet gewisse Kreise anerkennt, denen seine Typen 
entsprechen. Gewisse Schnittpunkte, wie Delobelle als 
comédienraté (s. spâter) kônnen dabei beobachtet werden. 
Wir werden sogleich den Krieg mit seinen Desillusîons- 
erscheinungen behandeln. Sollte der Schnittpunkt: Der 
Schauspieler im Kriege sich nicht auch finden lassen? Ein 
Schauspieler, der die Gelegenheit wahmimmt, den Vater- 
landsverteidiger zu spielen, der sich mit Illusion und Dlu- 
sionierung begnugt, glûcklich seines Effektes? In den 
Werken ist er nicht ausgeftihrt, aber die Notes sur la vie 
bringen die Skizze: p. 31. Observation sur les comédiens: 
un d' eux enrôlé dans les francs-tireurs, moins par bravoure 
vraie que par amour du galon, car il est officier et pour 
la joie de saluer et d'être salué militairement; s'en allant 
dans les cafés avec son sifflet de franc-tireur, dont il ne 
se sert jamais du reste en campagne, mais pour terrifier 
des bourgeois en leur montrant comment on fait là-bas, 
dans la tranchée. — Der Krieg selbst stellt einen allgemeînen, 
grandiosen DesillusionsprozeB^) dar. Er riB die Nation 
ans dem Traum, unterbrach das Spiel high-lîfe in Paris. Um- 
sonst suchte man ihn irgendwie der Illusion einzufûgen. 
Der Krieg zerstôrte die Illusion, zerstorte die „Schutz- 
gedanken", die man nach den ersten Enttâuschungen fand, 

^) Elne Desillusion war es auch — ganz abgesehen vom National- 
unglûck — fur die franzôsischen Gebildeten, das Volk der Dichter 
und Denker (das man so ausgezeichnet durch Mme. de Staël kannte !) 
so verwandelt zu sehen. Der Traum von der àsth. Nation ûber- 
haupt brach zusammen. Vgl. P. de Juleville VIII, 681. — Dafi der 
deutsche (philos.) Pessimismus ebenfalls hier eine Quelle hat, ist von 
Caro (Le Pessimisme) richtig empfunden worden. 



— 29 — 

und die Posen, die man anzunehmen suchte. Daudet wird 
nicht mtide, dîesen Vorgang zu iUugtriereii und zu symbo- 
lisiereu. 

Un grand tableau s'écroula heiBt es in „P. voyage". 
Es war am Tage der Kriegserklârung^) und das Bild stellte 
„La Victoire" von Delacroix dar, dem Maler der Romantik. 
Noch tiefer geht die Symbolisierung in der Naufrage ge- 
nannte Skizze^) in den Souvenirs (p. 101)., die tibrigens 
Daudet auch in Delvaus Buch bei der Uberfahrt auf dem 
Rhein erzâhlt (vgl. femer Lettre de mon moulin IX). Man 
beachte, wie der Prozefi vor sich gelit; es ist einfach eine 
géniale Assoziation, deren eines Elément dann zum Symbol 
wird. Paris L'egt vor ihm in der Feme. Die Kommune 
neigt sich ihrem Ende zu. J'avais ouvert ma fenêtre des 
côtés de la Seine et j'écoutais le cœur serré, ces bruits 
sourds qui venaient jusqu'à moi, portés sur l'eau déserte 
et silencieuse . . . Par moments, il me semblait qu'il y 
avait là-bas, dans l'horizon, un grand navire en détresse 
qui tirait son canon d'alarme avec furie. Da erinnert er 
sich, daB er vor zelm Jahren in Bastia eine Kanonade eines 
untergehenden SchifEes gebôrt habe. Am nâchsten Morgen 
warf das Meer die Kostûme einer italienischen Schau- 
spielergesellschaft ans Land. Daraufhin malt sich 
Daudet die Szene aus, die sich auf dem Schiffe abspielte, 
cette batte d'arlequin au milieu d'épaves sanglantes, qui 
avait quelque chose de burlesque et terrifiant (dies sind 
eben die Effekte, die infolge der jâhen Dlusionsunter- 
brechung entstehen. Der „Schreck" ist der Desillusions- 
schreck, der die natûrliche Todesangst ins Ungemessene 

^) Das von der Wand fallende Ruhmesbild symbolisiert hier ganz 
im Sinne der Schicksalstragôdie, die ja an den Volksaberglauben an- 
knûpft. Der alte Effekt erscheint hier aber in ganz neuem Lichte. 

^) datiert Chaniprosay, 25 mai 1871. Daudet batte dabei Ein- 
quartier ung von einem sergent-major Boehm, der ihn sehr genierte 
so daâ er im Garten schrieb, nachdem er sich vom ,,hauptmann** 
mit Hilfe des maire diesen erstritten hatte. 



— 30 — 

steîgert. Es îst hier gewissermaBen Wasser im Theater, 
wâhrend sonst durch Feuer im Theater die Desîllusions- 
panik entsteht) . . . Colombine, tendant ses bras nus . . . 
morte d'épouvante et toujours rose sous son fard etc. -- 
Eh bien, ce naufrage de saltimbanques, masca- 
rade funèbre, parade in extremis, toutes ces con- 
vulsions, toutes ces grimaces ont passé devant moi hier 
soir à chaque secousse de la cannonade. Je sentais que 
la Commune, près de sombrer, tirait sa volée d'alarme... 
puis un dernier coup de mer et le grand navire s' englou- 
tissant avec ses drapeaux rouges, ses écharpes d'or . . . 
ses turques de fantaisie, ivres, furieux, chantant et tour- 
billonnant . . . Tout cela s'en allait pêle-mêle à la dérive 
et de tant de bruit il ne restait plus qu'une écharpe rouge, 
un képi à huit galons et une polonaise à brandebourgs, 
retrouvés un matin sur la rive, tout souillés de vase et de 
sang (Souvenirs S. 110). 

In âhnlicher Weise mit einem àhnlichen, undefinier- 
baren, leicht zu symbolisierenden Effekt wird das Spîel in 
une partie de billard verwendet. Ein MarschaU spielt, 
ohne auf die Schlacht, die sich entwickelt, zu achten, bis 
sie verloren ist: L'armée est en pleine déroute — Le ma- 
réchal a gagné sa partie.^) Auch der Midikreis ragt hier 
herein. In der Défense de Tarascon (Lundi) kreuzen sich 
geradezu Midi, Guerre und Théâtre — auf dem gemein- 
samen Boden des Illusionsspiels ! 

Einen symbolischen „empereur aveugle" lernen wîr in 
f einer Andeutung ^) kennen, Chauvin, der patriotische Ulu- 

^) Contes du Lundi IL — In Koschwitz' Buch finden sich 
ûbrigens noch intéressante Berichte ûber die wenig bekannten franz. 
Siegesromane. Dièse Schicksalsutopien, bei denen Berlin genommen, 
also auch die Partie gewonnen wird, bilden ausgezeichnete Beispiele 
f ûr lUusionsergânzung ; die Kunst gewâhrt hier den ,, Ersatz^* fur das, 
was das Leben versagt bat. 

^) Es ist eigentlich die Geschichte eines japanischen Kaisers, 
die Daudet erhalten soU. Inzwischcn bricht aber der Krieg aus . . . 



— 31 — 

sionâr, der aus seîner optimistischen Ulusîon heraus es bis 
zur akustischen Tâuschung bringt, Chauvin stirbt, wîe die 
Novelle La mort de Chauvin^) berichtet. Daudets Meîster- 
stûck aber lieBen wir bis zuletzt. Es zeigt mit leichter 
Symbolisienmg das Dlusionsproblem in reinster Form. 
Wenn bei den ûbrigen Anfiihrungen die Illusion nur Com- 
ponente war, ja andere Deutungen môglich sind — hier 
tritt Zug um Zug die Lebenslûge, die „Lebensillusion" 
heraus. Der Arzt schlâgt sie vor, wie bei Ibsens „Wild- 
ente". Wâhrend sie aber dort subjektiv bereits gegeben 
ist, und nur zur Hinausschiebung des moralischen Zu- 
sammenbruchs aufrechterhalten wird, handelt es sich hier- 
bei um eine tâglich neu zu erfindende Lebenslûge, an der 
das Leben unmittelbar hângt, ohne den Nebensinn der 
Lebenszeit, die davon erftillt ist, wie bei Ibsen. Ibsens 
Lebenslûge rettet mehr vor dem Selbstmord, dièse schiebt 
den Tod hinaus, der bei Lôsung der Luge wirklich ein- 
tritt. In Le siège de Berlin zeigt Daudet wie ein alter 
Oberst, Jouve, bei der Nachricht von der Niederlage von 
WeiBenburg einen Schlaganfall bekommt. Eine (falsche) 
Siegesnachricht bessert seinen Zustand erheblich. Darauf- 
hin untemimmt es seine Enkelin auf Eat des Arztes, den 
alten Mann in der Illusion eines siegreichen Feldzugs zu 
erhalten. Als dieser imaginâre Feldzug bis zur „Belage- 
rung von Berlin" gekommen ist, wird Paris tibergeben und 
der colonel Jouve stirbt beim Anblick der preuBischen 
Uniformen. — Zug um Zug lassen sich die Effekte, die 
aus dem Dualismus von Illusion und Eealitât entstehen, 
verfolgen. Dabei haben wir hier den interessanten Fall, 



^) Chauvin hâtte das Ënde der Arbeit ûber den miles gloriosus 
(v. 0. Fest) bilden mûssen. Es wûrde sich dann gezeigt haben, daB 
auch hier literarisch aus der Gestalt des Aufschneiders (Lûgners) mit 
psychologischer Vertiefung die des Illusionârs (il ne ment pas, il se 
trompe) hervorgeht. (Man vgl. noch das „Cartell des Bramarbas an 
Don Quixote", wo beide nebeneinander erscheinen. s. Dorer.) 



— 32 — 

daB die Eealitât gar nicht in der Novelle selbst erscheint, 
sondern aus dem Bewufitseinsinhalt des Lesers hînzugefiigt 
werden muB, also schon die dîrekte Wirkung zwischen 
Druckbild und Auge in der Luft steht, ganz abgesehen 
nattirlich von den hoheren indirekten Eesonanzwirkungen, 
die der direkte Vorgang auslôst. 

Dièse Resonanzwirknngen sind aber wieder fur den 
franzosischen Léser ganz anders als fur den deutschen, 
und werden auch hier mît Zeit und Stimmung variieren. 

Schon der Titel ist eine Tat der Kunst, der Titelkunst 
Baudets. Hat er Ulusionsdarstellungen, so geht er im Titel 
gem auf die Illusion ein, und erzâhlt dann darunter die 
Realitât. So steht die komische oder tragische Dissonanz, 
wie ein feines Leitmotiv, immer vor Augen: p. 47. Le siège 
de Berlin, p. 49 Le siège de Berlin. Àhnlich ist es bei dem 
Unfrieden des Afgentonhaushaltes in Jack. Parva domus, 
magna quies steht ûber dem unfrohen Hause und ûber 
jeder Seite des unruhigen Kapitels. Man vergleiche mît 
diesen Feinheiten die monotonen Kapitelûberschriften des 
Cervantes, und sehe den Fortschritt. Daudet làBt keinen 
Effekt umkommen, in keinem Sinne. — Sehr intéressant 
ist femer der feste Glaube an das „Literim". Der 
Oberst zieht um, sowie der Krieg ausbricht: dès le 
début de la guerre il était venu se loger aux Champs- 
Elysées, dans un appartement â balcon .... Devinez 
pourquoi? pour assister à la rentrée triomphale de nos 
troupes. Was in Erfûllung zu gehen hat ist nicht die 
Hoffnung, sondern nur die Zeit.^) Auch als dann die 
Siegesnachrichten erfunden werden, wundert er sich nur, 
daB die Sache so langsam geht. Er selbst liefert dann die 
Angaben zu dem glorreichen Zuge nach Berlin: „ Maintenant, 
voilà où ils vont aller .... Voilà ce qu'on va faire", et 
ses prévisions se réalisaient toujours, ce qui ne manquait 

^) Man vergleiche damit die Entwicklung des Wortes Wahn aus 
mhd. wân Hoffnung (got. wêns, Hoffnung, Erwartung.) 



— 33 



pas de le rendre très-fier. Die Komîk liegt hier in einem 
Nichteinsehen von Ursache und Wirkung, ja in einem voll- 
kommenen Umkehr dièses Abhângigkeitsverhâltnisses. Oft 
sind die Effekte so, dafi man sie schwer benennen kann. 
Man erkennt eben dann, da6 bei diesem fundamentalen 
Dualismus Komik und Tragik nur Spezialfëlle sind, zwischen 
denen unendliche Nuancen liegen, die oft Eecht auf Begriff 
and Namen hâtten. Wir werden dies noch bei den Pseu- 
dogenies sehen. Man vergleiche und prûfe folgendes: 
Illusion. Eealitât. 

„Ça marche! ça marche! . . A ce moment -là les 

Dans huit jours nous en- Prussiens n'étaient plus qu'à 



trerons à Berlin". 

... il nous racontait pour 
la centième fois cette sinistre 
retraite de Eussie où l'on 
n'avait à manger que du 
biscuit gelé et de la viande 
de cheval : „Comprends - tu 
cela, petite: Nous mangions 
<du cheval>"! 

„rindemnité de la guerre 
et rien de plus. . . A quoi 
bon leur prendre des pro- 
vinces? Est-ce qu'on peut 
faire de la France avec de 
r Allemagne . . .?"^) 



huit jours de Paris. 



Je crois bien qu'elle com- 
prenait! Depuis deux mois 
elle ne mangeait pas autre 
chose . . . 



Hier sind also die in 
der Erzâhlung unerwâhnten 
Friedensbedingungen zu er- 
gânzen. 



Und so fort! Wie eine Spinne zieht Daudet so seine 
beiden Fâden, und lâuft dann eifrig hin und wieder. Ein 



^) Dièse tendenziôse Wendung findet sich ûbrigens auch in den 
franzôsischen Phantasie-Siegesromanen, (s. Koshwitz, KriegsnoveUistik). 
Die Contes du Lundi Daudets erschienen unmittelbar nach ihrer £nt- 
stehung in den Montagsnummem des Figaro. Man kann sich also 
Yorstellen, daÛ die daneben gedruckten Kriegsnachrichten (Friedens- 
bedingungen) den Kontrast verstârkten resp. auf dem Papier hersteUten. 



— 34 — 

ganzes Feuerwerk von Licht- und Knalleffekten zwîschen 
zwei elektrischen Dràhten ! Und ailes das ist rein konstruiert. 
Eine gewisse Beobachtung mag vielleicht Anregung gegeben 
haben — aber wo konnte Daudet wohl einen colonel be- 
obachten, der nicht gewuBt hâtte (was man eben ûber der 
vorzûglichen Darstellung selbst vergiBt): dafi Berlin keine 
Festung ist und gar nicht belagert werden kann? 

Fur den „Eealismus" kommt noch das Ende besonders 
in Betracht: Blitzlichtartig erhellt erscheint das Bild des 
ausgestorbenen Paris beim Einzug der Deutschen, nicht 
indem es beschrieben wird, sondem indem der Oberst, 
der dem Einzug der heimkehrenden Siéger beiwohnen will, 
sich „wundert" ûber die Discrepanz zwischen dem was er 
zu sehen glaubt und dem, was er notgedrungen sehen mufi: 
s'étonnant de trouver les avenues si larges, si muettes, les 
Persiennes des maisons fermées, Paris sinistre comme un 
grand lazaret, partout des drapeaux, mais si singuliers, tout 
blancs avec des croix rouges et personne pour aller au 
devant de nos soldats. — 

So kann man in dieser kleinen NovoUe das ganze 
Problem Daudets en miniature studieren. Wir kommen zu 
einem neuen Kreis. Delobelle gehôrt wie wir sahen der 
Komediensphâre an; Daudet sagt selbst (30 ans ^histoire" 
Fromont, p. 306.): pour le compléter jusqu'au type, j'ai 
résumé tout ce que je savais sur les comédiens". Eine einzige 
Handbewegung, und der comédien erscheint in dem neuen 
Kreis der ratés, ^) wozu îhn eben das gemeinsam Illusorische 
legitimiert. In der séance littéraire im Gymnase Moronval, 
(Jack IV) sehen wir die lange Reihe der ratés de l'art, 
de la littérature, de l'architecture vorbeidefilieren, jene tragi- 
komischen Gestalten râpés ... les yeux ivres d'illusions. 



^) Rater bângt wohl mit raster (rapturer), wegkratzen, kratzen 
(auslôschen) zusammen —, raté auf verfehlte Existenzen ist ûbertragen 
vom Gebrauch rater beim Schiefien (versagen) bat mit rat (Ratte) 
nichts zu tuD; il a raté = es bat ^gekrazf* (versagt). 



— 36 — 

(p. 94.) Und unter ail diesen „Pliilosophen", „Malem", 
^Musikern", KurpfuscherB etc. erscheint auf eînmal der 
Bekannte aus Froment jeune et Eîsler aîné: un comédien 
in partibus, du nom de Delobelle, qui, disait-on, allait avoir 
un théâtre. 

Daudet hat an dieser Stelle im Jack die Ûbersicht ûber 
dièse „GroBstadtexîstenzen", in deren Schilderung er sich 
eben mit Dickens — (Paris und London) — bertilirt, so 
konzentriert gegeben, da6 in dieser Beziehung unsere Arbeit 
getan ist; es sei nur noch auf die Stelle aus der ent- 
sprechenden histoire (30 ans 277) hingewiesen, wo Daudet 
selbst erzâhlt, da6 er dièse Gestalten in seiner ersten Pariser 
Zeit, (in der Bohème — die hier in der Erweiterung des 
Begriffes zu nehmen ist) kennen gelemt habe. Les ratés 
et leur milieu m'ont coûté beaucoup moins de peine et de 
recherches. Je n'ai eu qu'à regarder derrière moi, dans 
mes vingt-cinq ans de Paris. Le pontifiant Dargenton 
existe tel que je l'ai montré, avec ses crises imaginaires, 
son égoisme aveugle et féroce de Bouddha impuissant etc. 

Dièses Hindurchgehen durch die autres de la Bohème 
(p. 102) wird auch vom Brader bestàtigt; es ist also auch 
Lier die Selbstândigkeit^) Daudets gegenûber den zahl- 
reichen Darstellungen zu wahren. Montégut sagt daruber: 
Si la bohème parisienne a jadis été l'objet de dithyrambes 



^) Daudet hielt sich offenbar zuerst selbst fiir ein romantisches 
OeDie, fur einen poète wie er im Bûche steht. Man vergleiche dazu 
das YOD Brivois aus der Revue fantaisiste y. 1861 gerettete Gedicht 
Daudets: 

Le poète. 
Mon père, soyez bon pour elle 
Soyez bon, prenez en pitié 
Cette âme charmante mais frêle 
Et songez qu'une tourterelle 
N'est pas tourterelle à moitié. 
Das ist der bohémien, wenn auch die Lafontainenachahmung 
(Disc à Mm. de la Sablière 69 ff.) deutlich ist. 



— 36 — 

poétiques et de panégyriques déclanations, il faut avouer 
qu'elle expie bien depuis quelques années ses triomphes 
passés; déjà M. Theuriet^) l'avait peint par deux fois avec 
mépris ... et voilà. M. Daudet (Jack) qui l'écrase avec une 
impitoyable éloquence. Que conclure de cette rencontre 
presque simultanée de deux esprits si différents sinon qui'ily 
a des sujets comme des sentiments qui sont dans l'air, 
et que la défaveur de la bohème est sans doute du nombre. 

Daudet hat nicht nur praktisch, sondem in La fin d'un 
pitre et de la bohème de Murger (30 ans) auch theoretisch 
den Stab tiber die Bohème gebrochen. Es ist dies eben, 
wie wir am Spezialfall des Pseudogenies noch ausfuhrUch 
sehen werden, eine allgemeine Ernûchterung, die gerade 
hier charakteristisch zum Ausdruck kommt. Und dièse groBe 
désillusion^) zieht sich, wie eine Lautverschiebung durch ganz 
Europa. Sie nahm in Frankreich, EuBland und den nordischen 



^) Ich habe auf die entspr. Durcharbeitung dièses doch minder- 
bedeutenden Schriftstellers verzichtet. Im aUgemeinen gehôren wohl 
noch seine Illusions fauchées (1901) hier herein. Die gleiche Be- 
wegung zeigt sich ûbrigens viel weiter, so auch bei Cherbuliez. Viele 
spâtere Aufnahmen des Motivs, wie Gyp Un raté (1891) sind dann 
wohl direkt von Daudet abhângig, ebenso wie — mit anderer Wendung 
— Léon A. Daudets ^Kamtschatka". LéonD. hat auch auf die Réfrac- 
taires v. Vallès (18651) hingewiesen. 

') Man vergleich eine Stelle aus einem Briefe von G. Sand an 
Flaubert 17. déc. 1866. „Je suis des derniers venus, et vous autres, 
nés de nous, vous êtes entre les illusions de mon temps et la déception 
crue des temps nouveaux. Il est tout simple que Du Camp se rencontre 
avec vous dans une série d'observations et d'idées. Ça ne fait rien. 
Il n'y aura pas de ressemblance**. Du Camps Roman hieÛ Les Forces 
perdues, Flaubert schrieb gerade an der ^Education sentimentale**, 
die erwiesenermaÛen Parellelen zu Balzacs Les Illusions perdues (1843) 
zeigt. Man kônnte noch Don Juan Valera: Las illusiones del doctor 
Faustino (1876) anfûhren, das wohl mehr zeitlich als literarisch (Faust) 
bedingt ist. Das Faustproblem selbst ist wie eine groÛe Ouverture, 
in der aUe Motive des f olgenden Dramas der Romantikauflôsung an- 
klingen . . . 



— 37 — 

Lândern einen kûnstlerischen, in Deutschland einen vorzugs- 
weise philosophischen Verlauf . Aile bisherigen Idéale wurden 
entwertet und stehen nun als lUusionen da. 

Wâhrend Daudet die blsherige Krise grôBtenteils aus 
sich selbst herausspinnt, ûbernimmt er einen anderen 
literarisch; hier ist einer der wenigen Fàlle, wo sich der 
literarische EinfluB sicher nachweisen lâBt und von Montégut 
nachgewlesen ist: Flauberts Madame Bovary setzt sich bei 
Daudet in einem reichen Kranze bovarystischer GestaJten ^) 
fort Hatte Flaubert dabei — wie man durch Daudet recht 
sieht — in Madame Bovary eine poetische Vorstellungs- 
îllusîon (romantischer Herkunft) mit einer naiven hedo- 
nistischen Willensillusion, der high-life-Sucht — wobei 
freilich das high-life auch mehr gemachtes Kunst- als ge- 
wordenes Kulturprodukt ist — verschmolzen , so trennt 
Daudet wieder auf: Sidonie Chèbe, die ihren Mann durch 
îhre highlifemanie zugrunde richtet wie Madame Bovary 

— bekommt in Miss Dobson eine spezifisch romaneske Be- 
gleiterin, die aus einer anderen Eippe Madame Bovarys 
geformt scheint. GrôBer ist wohl das Verdienst Daudets 
an den tibrigen Gestalten, die wir neben die Pseudogenies 
stellen. Es sind auch Madame Bovarytypen, aber mit fester 
Fârbung: sie wissen was resp. wen sie wollen. Ihr roman- 
tîsches Mannsideal ist fixîert auf den Dichter. Erstrebt 
Madame Bovary nur einen „amant" wie er im Bûche steht 

— von dem sie freilich auch gelegentlich Verse verlangt, 



^) Bovarystisch sind auch die Mademoiselle Le Mire in Fromont 
sowie Madame Ëudeline, wenn auch ihr Ulusionen passiver Art bleiben. 
Ëin solche passive Madame Bovary war Daudets Mutter. Notes si. V. 
S. 19. Mon frère et moi : Adeline Reynaud .... était une personne 
mince et frêle, avec un teint olivâtre et de grands yeux tristes, dont 
une enfance maladive avait retardé le développement physique, une 
nature rêveuse, romanesque passionnée pour la lecture, aimant 
mieux vivre avec les héros des histoires dont elle nounssait son 
imagination qu'avec les realités de la vie. 

Jakob. 4 



— 38 — 

so heiBt es von der femme d'artiste II (die die Vorstudîe 
zu Ida de Barancy in Jack bildet): Elle avait toujours 
rêvé cela: être la femme d'un poète P) Und dann kommt 
also die géniale Synthèse Baudets: Er fuhrt ihr den Pseudo- 
dichter, den er aus einen ganz anderen Kasten, nàmlîch 
den ratés nimmt, zu. Der moderne Don Quixote, der „Rîtter 
vom Geist", denn das ist, wenn wir die Linie des Mannes- 
ideals verfolgen, das Psendogenie, findet seine modem 
Dulcinea, als die wir die Madame Bovary ansprechen 
mussen. Und beide fuhren nun ein groteskes Spiel auf, 
wobei sie Krone und Kranz der Menschheit auf entweihten 
Stirnen tragen. Die Krone ist von Papier und der Eranz 
von Strob. Ihr Spiel wûrde komisch sein, wenn nicht 
zwischen dièse entsetzlichen Fratzen ein Kind gestellt 
wàre, das Wirklichkeit braucht, das Vater und Mutter sucht. 
Ihr Spiel wûrde ein gellendes Lachen Daudets auf Menschen 
und Leben ûberhaupt darstellen, wenn nicht neben die 
Spukgestalten ein neuer Mann und ein neues Weib trâten, 
die freilich etwas altmodisch gekleidet sind. Sie schreîten 
ihren ruhigen Eeigen zwischen den grotesken Sprûngen der 
beiden hindurch, und finden noch Zeit, dem irrenden Kinde 
die fremden Hànde zu reichen. 



^) Man vergleiche fur den iu Deutschland vorhandenen Bova- 
rismus Schleiermachers 2. Gebot der Frau: Du sollst dir kein Idéal 
machen weder eines Engels im Himmel noch eines Helden auseinem 
Gedicht oder Roman, noch eines selbstgetrâumten oder phan- 
tasierten, sondern du sollst einen Mann Jieben wie er ist. Denn sie, 
die Natur, deine Herrin, ist eine strenge Gottheit, welche die Schwâr- 
merei der Mâdchen heimsucht an den Frauen bis ins dritte und vierte 
Zeitalter ihrer Gefûhle". (Athenaeum I, 2, p. 109.) 



n. 

Geniebegriff und Geniebild. — Das Génie im 
populâren BewuBtsein. — Weib und Philister. — 
Zeugnisse fiîr Pseudogeniewesen. — Die Glûcks- 
instinkte. — Name und Begriff des Pseudogenies. 
— Schwindler und Illusionâr. — Ubersicht iiber 
das Material. — Psychologische, âsthetische, tech- 

nische Gesichtspunkte. 

Wie er râuspert, wie er spuokt 
Habt ihr ihm glûoklich abgeguckt. 
Aber das Sohenie, ich meine den Geist . . . 

Schiller. 

Die Geschichte des genialen Menschen ist noch nîcht 
geschrieben. Sie wûrde einen Teil der Aristokratengenea- 
logie bilden, der Nietzsches Ûbermensch angehôrt, eîn 
Produkt aus Darwinîsmus und Romantik. Denn wenn wir 
die bîologische Komponente elimmieren, so bleibt der géniale 
Mensch der Romantik zurûck. Dieser ist selbst wieder 
das Produkt eines groBartigen Eklektizismus aus Elementen 
der Antike, des Mittelalters/) der Renaissance, der eigent- 
lichen Genieperiode, christlicher Mystik und romantischer 
Doktrin. Léo Berg hat in seinem Bûche ,,Der Uber- 
mensch in der modemen Literatur" hier einen, wie ich 
glaube, fôrdernden Tunnel gebohrt, wobei ich nur be- 
daure, dafi er zweierlei nicht genûgend berticksichtigte, ja 



^) Joël hat gezeigt, wie Nietzsche in seiner Kindheit in der 
Heimatskirche durch das Bild des „Ritters Georg" erregt wurde. Da 
wâre die latente Verhindung vorhanden — fur Idéal und Don Quixo- 

tismus. 

44c 



— 40 — 

uberhaupt nicht genugend erkannte, nâmlich den Wert und 
die Wandlung des Nichtiibermenschen und den des Weibes; 
nicht des „tJberweibes", das Berg streift, sondern des 
idealen Korrelats zum Ûbermenschen, des Ewîgweiblichen, 
das Nietzsche so lautlos vom Tisch fallen lâBt, ohne daB 
sich jemand darnach bûckte. 

Auf dièse beiden Beziehungen kommt es nâmlich hier 
vor allem an. Nicht den ans dem jjPhilosophengotte*^ 
konstruierten Geniebegriff eignet sich der „DeIobelle" der 
realistischen Literaturen an, sondern einen praktischen, 
populâren Vorstellungsbegriff, in dem wie zwei f este Brocken 
der Philister und die idéale Freundin herumschwimmen. 
Hier muB man das Eezept einigermaBen kennen, nach dem 
dièse Brocken gebacken sind, sonst weiB man nicht, warum 
der Unglûckliche gerade danach sticht und was seine wirren 
Worte wollen. 

So sei hier die eigentliche Stellung, die Philister und 
Weib in der Genietragodie spielen, wenigstens in prinzî- 
pieller Hinsicht, kurz angedeutet. Nicht um tiefe historische 
ErschlieBung kann es sich hier handeln. In das populâre 
BewuBtsein des Pseudogenies hat sich nur so wenig aus 
dem ungeheuren Geniekomplex gerettet, und dièses Wenige 
ist so konkret und liegt uns noch so nahe — was ein 
Génie ist weiB jedes Kind, wenns auch in Deutschland 
schon lange keins mehr gibt — daB wir fiir die literarîsche 
ErschlieBung der Pseudogenies einer solchen historisch- 
synthetischen Untersuchung (deren Fehlen freilich zu be- 
klagen ist^) nicht notwendig bedûrfen. Wir konnen viel- 
mehr umgekehrt aus den AuBerungen des Pseudogenies 
den Geniebegriff rekonstruieren und sagen: So sah etwa 
das Persônlichkeitsideal, nach der Vorstellung des Volkes, 
damais aus — genau so wie sich der „fahrende Eitter" 



^) Grimms Wôrterbuch, Artikel Génie, bietet verh&ltnismâfiig. 
das beste Material. 



— 41 — 

doch auch — am besten aus dem Don Qnixote erkennen 
lâfit 

Der „PhiIîster'* bezeiclmet wîe „Barbar" (Tasso auf 
Antonio) în nenester Zeit „Laîe" eine jener Totalnegationen, 
wie sie das hôchste (griechische, jndische, klerikale) Selbst- 
bewnfitsein fand. Ans Gantiers Histoire dn romantisme sei 
die Stelle angefnhrt, die wir spâter nochmals bei Chatterton 
werden heranziehen mtissen: les adolescents . . . regardaient 
le bourgeois avec nn mépris dont celui des renards 
d'Heidelberg on d'Jena ponr les philistins approche à peine. 
Les bourgeois! c'était à peu près tout le monde; les ban- 
quiers, les agents de change, les notaires, les négociants, 
les gens de boutique et autres, quiconque ne faisait pas 
partie du mystérieux cénacle et gagnait prosaïquement sa 
vie (S. 154 „Chatterton"). Der asoziale Ûbermensch sondert 
sich von dem typisch sozialen. In der Geschichte der 
bohème — dem Staat der outlaws — kann man hieruber 
bei Murger nachlesen.^) Zwischen beiden îst eine ewige 
Feindschaft, die Vignys St^llo verschiedentlich streift, 
Feindschaft der Instinkte, deren âuBere Wendungen (in 
gegenseitigen Beschuldigungen) demgegenûber unwesent- 
lich sind. 

Neben dem Erbfeind des Philisters hat der géniale 
Mensch aber noch den Teufel im Hause. Das ist der 
offizielle Kiinstler. Ich glaube, daB sich dièse Linie ûberall 
ziehen lâBt, vom Pharisàer- und Schriftgelehrtentum bis zu 
Schopenhauers Philosophieprofessor undNietzsches Bildungs- 
philister ûber die eigentlichen Genietypen hinweg, worunter 
besonders Ôhlenschlâgers Michel Angelo, der den „Correggio" 
an die Wand druckt, hervorzuheben ist. So lobt Antonio 



^) Julius Bab betrachtet seine (oberflâchliche) Darstellung der 
„Berliner Bohème" (Grofistatlt-Dokumente) als Vorstudie zu einer grofien 
historisch-kritischen Arbeit, die ihn vielleicht (!) noch Jahr und Tag 
beschâftigt und die „den Grundrifi einer neuen Wissenschaft bilden 
dûrfte: der Asociologie.** (Vorwort.) 



— 42 — 

den Ariost. Die Bohème ist în diesem Sinne die Republîk 
derer, die iiicht„mît demKônîge^gehenwollenoder kônnen. — 
In dîeser feindlîchen Welt erscheînt nim das Weib. Wie 
Leucothea wirft sîe dem Ertrinkenden den ScMeîer zu, 
wîe Lokîs Weib fângt aie das Gîft der Schlange auf, kraft 
ihrer Genîeverwandtschaft , kraft des EwigunbewuBten 
und der naîven Weltsicherheit in ihr. Mythologische Ge- 
staltung zeigt die „Eloa" Vignys, das erwiesene Urbild 
zu Chattertons holder Kitty Bell, „Schutzgeist" nennt Goethe 
Frau von Stein, und Wagners ganze Erlosungslehre wird 
im Verhâltnis zu Mathilde Wesendonck spielende Wîrk- 
lichkeit. Wir haben die typîschen Vorbilder genannt fur 
jene tiefdeutige Beziehung, die weder historisch noch prin- 
zipiell în energischer Synthèse jemals behandelt worden 
ist. Deutsche Arbeit mûfite es sein, denn die franzosischen 
Verhëltnisse haben nie — trotz Nachahmungsversuchen — 
dièse mystische Tiefe.^) Dagegen wirkt in Frankreich das 
Troubadourverhâltnis noch fort, dessen letzter Schimmer 
ja den wîrklich beiderseitig bedeutenden Briefwechsel von 
George Sand und Flaubert bestrahlt. Beiderseitig be- 
deutend ist er, auch im Sinne der femme consolatrice. Denn 
das Verhâltnis von Dichter und Dichterin oder Liebe zweier 
kongenialer Menschen, wie sie in beiden Làndem die 
Romantik erzeugt, gehort nicht in diesen Kreis. 

Um unmittelbar einzufuhren in das Niveau des „populàren 
BewuBtseins" vom Génie, von dem Daudet hier eine feine 
Studie macht, sei eine Stelle aus Sudermann angefuhrt, 
die în einer fiir den Stand der damaligen deutschen Literatur 
nicht zu verachtenden Weise die Situation beleuchtet Die 
beiden Hauptmomente, das asoziale und das erotische, 
treten in ihrer geradezu legendarischen Verschwommenheit 



^) Hier wird also versucht, das den Renaissance- sentimentalen 
und romantischen Verhâltnissen gemeinsame unter dem erhôhten Ge- 
sichtspunkt des Correlats zum Génie zu betrachten. 



— 43 — 

ganz gut hervor, wenngleîch es nicht recht wahrscheinlich 
îst, da6 dièse GenîevorstellungindemKopf eines „Kaiididaten 
der Philologie" (Kramer), so existieren soll. Symptomatisch 
gehort natûrUch das ganze Drama in die Genieverbrennung 
hinein, wenn auch Mer der Strohmann noch etwas Pulver 
in sich hat, das zuweilen knallt Die vielfache Hervor- 
hebung des bûrgerlichen Lebensideals lâBt ûber die Strômung 
keînen Zweifel.^) Die intéressante Stelle lautet: 

Kramer: Das verstehen wir nicht, Frâulein Klârchen. 
Das gehort zum Génie. Immer friedlos, umhergetrieben. 
Immer so — na, wie ich schon sagte (mit den Armen 
fuchtelnd) friedlos umhergetrieben. So war Lord Byron auch. 

Klârchen: Ja, — und nicht wahr — so 'ne Génies 
werden auch immer von den Frauen geliebt? 

Kramer: Natûrlich — immerzu . . . Das ist ja 
das Dâmonische an den Kerls. 

Klârchen: Herr Kramer! 

Kramer: Was denn? 

Klârchen: Ich hab' mal ein Gedicht gelesen . . . 
Da war so ein Mann geschildert . . . Darin kam ein Vers 
vor : „Die Stime bleich vom Kufi der Frauen." — So eine 
bleiche Stirne — ist das nicht fûrchterlich schon? 

Kramer: Ja, aber nicht fui- uns . . . Wir verstehen 

das nicht. 

Sodoms Ende, II, 11. 

In dièse Sphâre also treten wir ein. „LaBt aile Ab- 
straktionen hinter euch", kônnte ûber der niederen Tûr 
stehen. Die Darstellung mufi eine gewisse Naivitât be- 
wahren, sonst kommt sie nicht in das gelobte Land des 
Dichters des humbles. — 

Zeugnisse fur das Pseudogenietum der Eomantik sind 
zahlreich vorhanden ; die eigentûmliche Erscheinung erfaBte, 

^) Noch deutlicher ist dièse Wendung Sudermanns in dem 
neuesten Drama: Das Blumenboot (1905). — Bel R. M. Meyer, Literat. 
d. 19. J. S. 861 ist Sodoms Ende in demseiben Sinne behandelt. 



— 44 — 

nach Ablauf der Romantik, die Kreise der Halbgebildeten. 
Es erfiillt sich eben hier das folkloristische Gesetz, dafi 
Erscheinungen, die in der Hôhe abgelaufen sind, im Taie 
fortwîrken, daB Stadien einer hohen Stufe spâtere 
Stadien einer niederen Stufe entsprechen. Wâhrend der 
Romantik war dièse Stufe etwa (wie Flaubert fein zeigt), 
auf der Aufklârung stehen geblieben. Im Realismus ist 
sie romantisch, also vorzugsweise génial. Dieser Vorgang 
der Spâtromantik erinnert in vielem an die Erscheinungen 
d er fniheren deutschen Genieperiode, die ja auch Pseudo- 
genieperiode wurde. Oft ist der Zusammenhang zwischen 
diesen beiden Perioden geradezu so, daB Verfasser von 
Geniedramen zweiter Blute sich bei Goethe eînfanden, 
dem Zeitgenossen Plimplamplaskos, dem Tassodichter, der 
sehr wenig entzûckt zu sein pflegte, wenn ihm dîese 
Leute mit den von ihm abgelegten, ihnen viel zu groBen 
Stiefeln in die stille Stube stampften. Vor allem kommt 
hier Ohlenschlâger in Betracht ; der von Goethe abgelehnte 
(23. Oktober 1812) Correggio, sowie Aladdin ûbten in Dane- 
mark einen âhnlichen EinfluB wie „ Chatterton" in Frank- 
reich, obwohl doch Vigny in „Stello" und Ohlenschlâger 
în Aladdin nicht ohne Wamungssignale das hohe Lied 
vom Sieg und Sterben des Génies gesungen hatten. Vignys 
Anweisungen (eine Art Hygiène der Phantasie) in Stello 
beziehen sich allerdings vorzugsweise auf wirkliche Dichter, 
aber im Aladdin tritt, abgesehen von der Ironie in den 
Reden der Schneidersfrau : „Er hatte viel Génie zu Hosen,^) 
doch das Pseudogenîe auch allgemein hervor. Nureddin 



^) I, 4, ebeDso II, 1. Zum Kupferschmied hab' ich doch mehr 
Gonie. Ferner der Apotheker (II, 3.) ,,Ich bin Artist, ein Kûnstler!" 
Zur Bewegung vergleiche man Flachsmann v. 0. Ërnst: „Der Lehrer 
ist eio Kûnstler*', (0. Ernst schuf den Lehrerûbermenschen, einen ver- 
wachsenen Spâtling.) Zur „realistischen" Genieauflôsung vergl. man 
Bierbaum (Stilpe) Bleibtreu, Grôfienwahn, feroer die von L. Berg 
erwâhnten „Komôdien des Obermenschen.*'. 



— 45 — 

îst nîcht damit zu indentifizieren, weil er zugleîch die EoUe 

des „Philisters" zu tragen hat, aber auf, unfruchtbares 

Genietum in Danemark deuten doch sicher folgende Verse, 

die das ganze Pseudogeniemotiv zugleîch beleuchten môgen: 

Sehr viele Seelen kranken und erschlaffen ^) 

Wer nicht von Gott vorzûgKch auserkoren*) 

Der ist zur Menge seiner Zeit geschaffen. 

Doch waschen sich und reiben sich die Mohren 

Und toben gegen Schicksal, Gott und Leben, 

Weil sie nicht, so wie jene, weiB geboren etc. 

Sie treiben ailes wûst, verrûckt und schlecht ; 

Zum Kern will sich die hohlste Schale machen, 

Zum Herrn, wer den Beruf erftillt als Knecht. 

ïrotzdem aber konstatiert Brandes, dafi gerade nach 

Aladdin „kaum ein Land in derWeIt(?) existierte, wo es 

ebensovîel eingebildete Génies als in Danemark gab. Im 

Alter von 15 bis 20 glaubte fast jeder arbeitsscheue dânische 

Jimgling, daB er ein Génie sei. Das ist das Erbteil ans 

der Zeit Romantik".^) Erst Ibsens Peer Gynt (der romantische 

Illusionâr!) habe aufgeràumt. — Wie vollends Chatterton 

in eîne allerdings bereîts pràparierte Sphàre einschlug, 

dariiber lèse man Gantiers Bericht in La réprise de 

Chatterton (déc. 1857). Die Wamungen aus „Stello", die 

Vigny freilich schon zum Teil bei der Dramatisierung 

selbst weggelassen hatte, verklangen vor dem rauschenden 

Fortissimo des Genialismus mit seiner Philisterfeind- 

schaft, seiner Frauenhuld, seinem Mârtyrerleben und 

Heldentod (p. 143). Le parterre devant lequel déclamait 

^) Die vorhergehenden Verse enthalten die Théorie, dafi Génie = 
Gluck u. Geist ist. Man sieht, dafi dièse (Napoleonische) Vorstellung 
der anderen von dem unglûcklichen Génie, die Vigny besonders in 
der Vorrede zu Chatterton historisch - theoretisch begrûndet, direkt 
entgegensteht. 

*) „A Auserwàhlter warschte nich!" Hauptmann, „Versunkene 
Glocke** (dièse in der Ûbermenschliteratur s. L. Berg). 

*) Man vergleiche noch Knut Hamsun, Neue Erde. 



— 46 — 

Chatterton était plein de pâles adolescents aux longs 
cheveux croyants fermement qu'il n'y avait pas d'autre 
occupation acceptable sur le globe que de faire des vers ou 
de la peinture . . . Lorsqu' on n' a pas traversé cette époque 
folle, ardente, surexcitée mais généreuse on ne peut se 
figurer à quel oubli de l'existence matérielle l'enivrement 
ou si l'on veut l'infatuation de l'art poussa d'obscures et 
frêles victimes qui aimèrent mieux mourir que de renoncer 
à leur rêve. 

Damit ist — fiir einen Eomantiker! — die Illusion 
schon recht deutlich aufgezeigt. — 

In Deutschland brach sich, wie gesagt, die Genie- 
bewegung an Goethe. So hatte sie die Kraft zur 
Renaissance Nietzsche. Die eigentliche Ûbermenschen- 
literatur, auch mit den Ansâtzen zur Komôdie des Ûber- 
menschen findet sich in Léo Bergs Buch. Es sei nur 
noch bemerkt, dafi die Grenze zwischen Geniedar- 
stellung und Pseudogeniedarstellung, wenn nicht offenbare 
Eidikulisierung eintritt, kaum zu ziehen ist. Wohin gehôrt 
z. B. Holteis „Lorbeerbaum und Bettelstab"? Er ist wohl 
Chatterton nachgebildet, aber der Dichter hat seine Hânde 
schon von dem Helden abgezogen. 

Dieser Ûberblick môge genûgen. Es sollte keine Ge- 
schichte der Génie- und Pseudogeniebewegung gegeben 
werden, sondern es handelte sich darum, zu zeigen, wie 
das Mileu das Daudet hier, nachdem er es selbst durch- 
laufen hatte, studierte, darstellte und moralisch vernichtete, 
gleichzeitig an verschiedenen Zentren Europas vorhanden 
war und Parallelen (von Turgenjeff und Dickens ebenfalls) 
sehr wohl auf gemeinsame Quellen ohne literarische An- 
lehnung zuriickgehen kônnen. 

Die glllckslnstinktiyen Grundlagen der Genieillusion. 

Zwischen der objektiven und subjektiven Illusion be- 
steht ein Sprung. Don Quixote kann allmâhlich sich in 



— 47 — 

die fahrende Ritterwelt einlesen und -leben, aber er kann 
nîcht allmâhlich ein fahrender Ritter werden, dazu mufi 
er sich eines schônen Tages plôtzlîcli entschliefien. Cervantes 
zeîgt an dieser Stelle bereîts, wie die Motive, die ans 
dem Vorstellungsleben ins Triebleben ftiliren, in der Vor- 
stellung ilire Befriedigung finden, wie eben die Realisierung 
dièses Bildes zugleich eine Befriedigung des Glûcks- 
instinktes bedeutet — ganz naturlich, da ja die poetische 
Produktion dièses Bildes vorher ebenfalls unter latenter 
Mitarbeit der Glûcksinstinkte geschehen war. Zwei Motive 
sind es, die, als utile cum dulci, darin stecken: ein altru- 
istisches und ein egoistisches. Es ist sehr feîn gezeigt, 
wie beide im Don Quixote auftauchen und das letzte 
triumphiert: ... 1, 1 ... que le parecio convenible y 
necessario asi para el aumento de su honra, como para 
el servicio de su repûblica, hacerse caballero andante . . . 
Dann aber lâuft seine Phantasie schnell iiber die mtUie- 
volle Ritterlaufbahn hinweg und er sîeht sich schon als 
Kaiser von Trapezunt. Das egoistische Motiv — das bei 
Sancho Pansa, dem Inselgouvemeur in spe, das einzîge 
ist, liegt bei ihm doch latent vor. 

Die Genievorstellung hat einiges in dieser Beziehung 
mit der Ritterillusion gemein ; ein modernes Minnerittertum^) 
tut sich auf. Ehre, ReicMum, Liebe, die drei fundamen- 
talsten Glûcksillusionen, die der Erhaltung der Person, 



^) Man vgl. zu diesen interessanten VorsteUungen — (das ist 
naturlich dieselbe Mystik des Ewigweiblichen — von der anderen 
Seite und mit anderen Augen gesehen, — auch eine Stelle aus 
Daudet (die also hier nur in ihrem kulturhistorischen Wert heran- 
gezogen sel) : Rose et Ninette II, wo Fagan einer romanesken Dame, 
die aile Kûnstler noctambules, orgiaques, mondains à outrance glaubt, 
sagt: Détrompez- vous (Lebensmaxime Daudets) ... die postlagernden 
Verehrerinnen seien une demi -douzaine d'hystériques, d'étrangères 
collectionnant Tautographe. J'en ai fait vingt fois la preuve avec 
des amis et confrères de lettres . . . leurs inconnues étaient les 
miennes! (Das „raubt einem aile lUusionen" — warum? 



— 48 — 

der Menschheit, der Gruppe (Nation, Stand) dienen, finden 
hier ihre Erfiillung. Die romantîschen Lebenslâufe à la 
Byron wirken natûrKch mit legendenhafter VergroBerung 
nach. Wie unbedingt wichtîg dies ailes fur die Genie- 
sucht ist, spricht Maupassant unumwunden in der Ein- 
leitung zu Flauberts Oeuvres complètes aus: Presque 
toujours un artiste cache une ambition secrète, étrangère 
à Part. C'est la gloire qu'on poursuit souvent, la gloire 
rayonnant qui nous place, vivants, dans une apothéose, fait 
s'exalter les têtes et captive les cœurs des femmes. 

Plaire aux femmes! Voilà aussi le désir ardent de 
presque tous. Etre par la toute-puissance du talent, dans 
Paris, dans le monde, un être d'exception, admiré, adulé, 
aimé, qui peut cueillir, presque à son gré, ces fruits de 
chair vivant dont nous sommes affamés . . . 

C'est là ce que cherchent ceux qui se livrent à ce 
métier étrange et difficile de reproduire et d'interpréter 
la nature par des moyens artificiels. D'autres ont pour- 
suivi l'argent . . . 

So der Sachverstândige. Flaubert habe, versichert 
Maupassant, nicht zu diesen gehort. Das war aber erst 
nach der Résignation. Vorher bezeichnet sich Flaubert 
selbst als den letzten Troubadour, ein sehr vielseitiges 
Wort. Altruistische Motive klingen mit an, aber spàrlich. 
Wir werden das ailes noch, in parodistischer Weise, bei 
den Pseudogenies Daudets sehen. Eine gewisse patriotische 
Note steckt doch auch noch in Delobelle: Je n'ai pas le 
droit de renoncer. Prankreich hat ein Recht auf dies 
Génie. 

Die Glûcksinstinkte des Weibes, d. h. das dem Génie 
entprechenden hilfreichen „heiligen" Weibes, faUen einer- 
seits mît denen des Mannes zusammen — Ehre und Reichtum 
teilt sie; der Liebesgenufi, der beim Mann extensiv ist (Génie 
und Don Juan), wird hier raffinierter, intensiver — anderseits 
kommt die Befriedigung des Pflegeinstinktes, der schon beim 



— 49 — 

Puppenspiel seine RoUe hatte, in Betracht. „Das egoistische 
Gltick ist fur das Weib kein Gluck. Ja selbst das intimste 
Liebesleben ist noch kein Gltick. Zum Gluck gehort die 
voile Expansion aller vorhandenen Krâfte." (Laura Marholm 
„Zur Psychologie der Frau" Berlin-Dunker 97.) Und in der 
Aufopferung fur das ringende, verfoigte Génie konnen sich 
aile schlummernden Krâfte entfalten. So kommt es, daB bei 
dem Pseudogeniespiele die Aufopferung keineswegs stets 
ebenfalls Spiel ist, sondern dafi, mitten in dièse gemaclite 
Welt, als das einzig echte, wirkliche Sonnenstrahlen auf 
dièse wunderbaren Pflanzen der GroBstadt fallen. Wie 
kônnten sie anders gedeihen? 

Die „Pseudogenies" sind ein Nottitel fur génies ima- 
ginaires. Man hâtte „eingebildete Génies" sagen konnen, 
aber die deutsche Sprache hat sich trotz der in sie einge- 
schlichenen tJbersetzungsgallicismen doch soviel Selbstândig- 
keit bewahrt, dafi sie „eingebildet" glûcklich soweit ent- 
wîckelt hat, dafi es jetzt, als Adjektiv, den Sinn von 
arrogant notdûrftig wiedergeben kann. Daftir klafft die 
liûcke bei imaginaire tiefer als je. Ich glaube der malade 
imaginaire wird am besten durch „Pseudopatient" gegeben 
und habe mich daher auch hier ftir „Pseudogenies" ent- 
schieden. Nattirlich ist der erste Teil der Zusammensetzung 
hier durchaus nicht in der Bedeutung des „Schwindlers" 
zu nehmen, sondern bis zum Ulusionâr psychologisch zu 
vertief en. Dièse psychologische Vertief ung ^) hat eben 
das Wort „Pseudo"- in den entsprechenden Compositis in sich 
durchgemacht. Wir stehen hier vor einer der grofiartigsten 
psychologisch en Errungenschaften, die dem Menschen im 
Studium des Menschen ûberhaupt gelangen. Man kônnte 
fast sagen : Wo ein Kûnstler soweit kam, dafi er dies Motiv 



') Oberraschend erschien mir immer die SteUe aus W. v. d. 
Vogelweide Ir suit sprechen willekomen: Swer sie schiltet derst 
betrogen: ich enkan sîn anders nicht verstân. 



— 50 — 

erfaBt, da war er génial. Shakespeare war génial. Molière war 
halbgenial. Hat er sich nicht vielleicht den Tartuffe, sîcher aber 
den Trissotin, durcb die plumpe Einfiihrung des Immoralîschen 
psychologisch verbaut? ^) Hâtte nicht vom Tartuffe ein „îl eroit 
croire" dargestellt werden mûssen, wie es Daudet bei seinen 
Ulusionàren (il ne ment pas, il se trompe) gewollt und er- 
reicht hat ? Und darum ist auch hier mit Abhângigkeitsbe- 
ziehungen so wenig zu machen. Tartuffe ist, wie maii 
weiB, selbstândig, DelobeUe ist es noch mehr. Tartuffe 
ist aus dem Namen zum Wort geworden fur den „Schein- 
heiligen" — und von DelobeUe berichtet Daudet selbst, daB 
er (neben Tartarin und Monpavon) ihn auf der Strafie aïs 
Gattungsnamen gehort habe.^) Damit war seine Mission 
erfullt. 

Da liegt das ganze Puppenspîel im Kasten. Wir 
kônnen die einzelnen Piguren herausnehmen und erklâren, 
wir kônnen aber auch zeigen, wie fiir die eine und die andere 
Rolle (Motiv) bald dièse oder jene Figur in Frage kommt. 
Energisch, manchmal vielleicht etwas gewaltsam konstru- 
ierte Hauptpunkte werden mit Anstreben einer gewissen 
qualitativen (nicht quantitativen) VoUstândigkeit Revue 
passieren. Die Reihenfolge der Punkte ist mehr nach 
Zweckmâfiigkeitsgrunden (des motivverwandten Anschlusses) 
als nach rein genetischen oder prînzipiellen Gesichtspunkten 
erfolgt. Die Lektûre soU eine Art Synthèse eines abstrakten 
Pseudogenietypus unbewuBt hervorrufen. 



^) Ûber die lUusionâre bei Molière berichtet Gaultier, Le Bova- 
rysme in Cap. 3 : Le B. chez Molière. 

') 30 ans, Histoire, Tartarin p. 157. Die Stelle ist vielleicht 
Cervantes (das ist ein Rocinantei T. II Cap. 3) nachbeobachtet. 



— 61 



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— 52 — 

Entstehung der Illusion. 

Die Genieillusion kann suggestiv erzeugt werden^): 
Die Famille braucht das Wunderkind, die literarische Gruppe 
ihren chef d'école. Den letzteren Fall zeidinet Daudet in 
einem Fragment das in den Notes sur la vie mitgetellt ist 
Ob wir es hier mit einem stehengebliebenen Conzeptstuck 
Mhefer Werke oder mit dem Keim eines neuen „Delobelle" 
zu tun haben, ist bei der hôchst unkritischen Art der 
Herausgabe der carnets (das sind die Notes) leider nicht 
ersichtlich: Chose (p. 91). 

Nous avons, à la pension un garçon très fort, nommé 
<Chose>. 

< Chose», qu'est-ce qu'il a fait? 
Bien . . . mais le jour où il voudra . . . n' est-c pas 
vous autres? 

Les autres: < Chose» ... Ah I je crois bieni et on 
rit glorieusement de l'homme fort du groupe. Il y a 
cet homme -là dans tous les restaurants, cafés, 
cercles, ateliers de Paris. C'est l'histoire de ce mal- 
heureux qu'il faudrait écrire, passant homme fort 
malgi'é lui, naïvement. Puis tout ce qu'il fait pour 
soutenir sa réputation, se travaillant, so courbaturant 
le cerveau, changeant son langage et ses allures. 
In àhnlicher Weise wird bei des Ministers Noma 
Roumestan Reise nach dem Sûden der Tambourinaire^ 
Valemajour, „verruckt gemacht" : (I, 16) personne n'eût 
osé sourire devant l'enthousiasme de Numa, levant les bras, 
trépignant à défoncer la tribune „ Qu'il est beau! Quel 
artiste!" Et après lui le maire etc. 



^) Der andere FaU, dessen Âhnlichkeit mit Daudets DelobeUe 
(1874) gleich bei Erscheinen der „Wildente** (1884) bemerkt wurde» 
ist die Aufrechterhaltung einer schon vorhandenen Ulusion bei deren 
Sinken der Illusionâr vis à vis de rien gesteUt werden wûrde. Dièse 
LebensiUusioD, poetisch Lebenslûge, (livslQgnen) ist geradezu ein& 
psychologische Entdeckung Ibsens. 



— 53 — 

Freîlich so schnell îst der Bauer nicht zu illusîonieren. 
Da muB — wie oben angedeutet — die Illusion auf seine 
Glûcksinstinkte gebracht werden. Der Ruhm lâfit ihn kalt, 
auf Numas erste Auff orderung : Viens à Paris, garçon, ta 
fortune est faite, reagiert er nicht. Erst die Umsetzung 
des Glûcks in 150—200 Francs (par mois? — non, par 
jour!) setzt ihn, durch Erregung der bâuerlichen Habgier, 
in Bewegung. 

Zweimal flnden sich Preise als Suggestion der Illusion : 
In Le Sacrifice hat der Maler Jourdeuil einen Preis be- 
kommen, der gewissermafien als stummer Schmeichler 
fungiert In der Bûhnenanweisung zum ersten Akt 
heifit es: Au dessus de la porte du fond, une grosse mé- 
daille d'argent; dans de grands lauriers dédorés. Ebenso 
hat im „Soutien de famille" Raymond Eudeline Schulpreise 
bekommen. Die Abneigung Daudets gegen die offizielle 
Wertung kûnstlerischer Tâtigkeit, die im Immortel ihren 
voUen Ausdruck fand, klingt hier ûberall durch. 

In der parodistischen Selbstbiographie Le petit Chose, 
in der freilich Momente ans der wirklichen kûnstlerischen 
Entfaltung mit Motiven der Pseudogenies verquickt sind, 
entsteht die Kûnstlerillusion durch Nachahmung. Der 
Brader hat ein roteingebundenes Heft, in das er die ersten 
und einzigen 4 Verse eines grofien Gedichts iiber „Religion" 
schreibt. Er schenkt es, wegen Aufgabe der Dichtkunst, 
an Daniel: Je te le donne, mets-y ce que tu voudras. 
Savez-vous, ce que j'y ai mis, moi? . . . Mes poésies, par- 
bleu I Les poésies du petit Chose. Jacques^) m'avait donné 
son mal. Ernsthaft vertieft wûrde das Motiv hier zur Auf- 
stellong einer Art Infantilismus des Pseudogenies fûhren, 
einem Beharren in der rein subjektiven Entwicklungsperiode 
des Normalmenschen. 



^) Das Gedicht stammt wirklich von Ernest Daudet, s. Mon 
frère et moi. 

Jakob. 5 



— 54 — 

Einen wichtigen Faktor bildet natûrlicli hier das Weib, 
von dem auch die Initiative zu Geniespiel ausgehen kann. 
So kommt es bei d'Argenton, der schon „verzichtet" hatte 
auf seinen Diclitertraiim, eben erst durch die Bewunderung 
Idas zu einem Wiederaufleben der Genieillusion. In âhn- 
licher Weise suggeriert im Soutien Mme. Valfon („Le 
beau livre qu'on en ferait!") dem weliklagenden Helden die 
Idée zu seinem ersten (und einzigen) Buch. Man kann 
also, wenn schon ein gesteigertes Selbstbewufitsein latent 
ûberall anzunehmen ist, doch den àufieren Anstofi gerade 
zu dieser Wendung gewohnlich deutlich aufzeigen. 

Vorbild. 

Das Vorbild des Pseudogenies kann auf verschiedene 
Weise zum Vorschein kommen. Entweder die Dlusionieren- 
den dràngen ihr Génie in die poetische (heroische) Eolle 
hinein, so fâllt bei Valmayour der Vergleich „ dernier des 
Abencérages", oder der betreffende kopiert selbst sein Vor- 
bild. Am unmittelbarsten tut dies natûrlich der Schau- 
spieler. So kopiert — in einem sehr glûcklich kompli- 
zierten Pall — Delobelle den genialischen Schauspieler Kean 
aus Dumas Kean ou Génie et désordre. Dièses Vorbild, 
das freilich erst in der dramatischen Bearbeitung^) des Pro- 
mont erwâhnt wird, erscheint noch glticklicher wie der 
naheliegende Antony, obwohl dieser ja auch Ztige des 



^) Die durchaus minderwertigen Dramatisierungen sind hier sonst 
nicht benutzt. Sie verhalten sich etwa zu den Romanen wie Avellaneda 
zu Cervantes, das heifit sie sind grotesk vergrôbert, aus dem Psycbo- 
logischen verâufierlicht. So sagt z. B. DelobeUe : Venez mes enfants 
— vous me faites manquer mon entrée, und steht mit theatralisch 
ausgebreiteten Armen da. Das ist, da es nicht Selbsironie, die der 
grave Delobelle nie zeigt, sein kann, geschmacklos. Ëbenso g6- 
schmacklos sind die bons mots; so wird zur Erklârung der ,,Ein- 
samkeit'r d'Argentons gesagt: A Paris — pas moyen d'avoir da 
génie — trop de fiacres usw. 



— 65 — 

^Ûbermenschen" aufweist. D'Argenton, der Dichter, kopiert 
Goethe, der als der géniale Mensch xar'èioxfjv erscheint. 
Goethes und Dargentons (hier ist der Adel beseitigt) Buste 
sind im Drama nebeneinander zu sehen. Jourdeuil (Le 
Vieux!) tràgt die Haare wie Leonardo. So wird denn die 
Ulusion hierin geradezu zur Kopie. 

Zwischen dem génie imaginaire und der „Nachahmung", 
wie sie etwa der Wachtmeister im Wallenstein betreibt, 
steht aber doch immer die groBe E^luft einer ganz anderen 
psychologischen Auff assung. Erst in zweiter Linie, unbewuBt 
in Folge der Illusion, werden die gestes et allures („Chose") 
nach denen irgend eines bevorzugten Genieideals gemodelt. 

Der Name. 

Die Namensverânderung in der Darstellung der Pseudo- 
genies zeigen die Realisierungsversuche der Kunstillusion, 
die Anpassung an vorhandene Vorbilder am deutlichsten. 
So wird Ida de Barancy von d'Argenton in „Charlotte" 
umgetauft, mit direktem Hinweis auf Frau v. Stein, die 
freilich hierbei — in ganz charakteristischer, legenden- 
hafter Weise — mit Lotte BufE zu verschmelzen scheint.^) 
Das Legendenhafte sei deshalb besonders hervorgehoben, 
weil hier wie ûberall die Anpassung erst an das Vorstel- 
lungsbild vom „Genie" (im populàren BewuBtsein), nie direkt 
an ein Original geschieht. Die Genieillusion wirkt natûr- 
lich auch auf den Namen des Pseudogenies selbst ein: 
Jourdeuil zeichnet seine Bilder «Jourdeuil le Vieux», (was 
■er spâter ironisch selbst in le vieux Jourdeuil umkehrt) 
und der Bruder des Petit Chose unterschreibt sein Poème 



^) Daudet sagt (die ^Charlotte" ist wohl nach Beobachtung) : 
Il rappelait Charlotte, en souvenir de l'héroine (?) de Goethe et aussi 
parcequ'il ne voulait rien lui laisser de l'ancienne Ida de B. Das 
ist offenbar unsicher. Ich habe mir an dieser einen Stelle aUerdings 
erlaubt Daudet die Feder etwas aus der Hand zu nehmen und zwei 
halbe Grûnde durch einen gemeinsamen wahren Grand zu ersetzen. 

'5* 



— 56 — 

liber Religion „Par Eyssette" (Jacques). Hier fîndet sich 
das oft hervortretende ironîsche Eingehen Daudets auf 
die niusion seines Helden: La mise en train, en ces 
sortes d'ouvrages, est toujours ce qu'il y a de plus difficile, et 
comme disait Eyssette (Jacques) avec beaucoup de raison . . . 
gleich darauf: jamais Eyssette (Jacques) n'en peut venir 
à bout. Bei Valmajour und bei d'Argenton wird der Adel 
aufgefrischt — man beachte, daB die Romantiker meist 
adelig waren;^) und dafi das Troubadourmotiv fur V. an- 
klingt. Einer fortwâhrenden Namensverànderung unterliegt 
der Petit Chose (Daniel Eysette), der je nach der Rolle, 
die er spielen muB, unter den Hânden der spielwutigen 
Irma Borel sich wandelt: Quand j'étais en Turc, elle m'appe- 
lait Dani-Dan; quand j'étais en Italien, Danielo; jamais DanieL 
(P. Chose, n, c. 12). 

Alter. 

Die aufsteigende und die absteigende Entwicklung, 
beide sind fur die Entfaltung der Illusion besonders giinstig. 
So kommt es, dafi Daudet oft gerade dièse Extrême zum 
Illusions spiel verbindet: Le petit Chose und die im âge 
critique stehende Irma Borel, der jugendliche Soutien de 
Famille und die reife Madame Valfon. Gleichaltrig, nâm- 
lich beide in der Rûckbildung stehend, sind etwa Ida de 
Barancy und d'Argenton; Hortense dagegen steht in der 
allerersten Jugendbltite der Lebensillusion, die zugleich 
durch die Krankheit und Todesnâhe (Psychologie der 
Schwindstichtigen) ins Ûbermenschliche gehoben wird. 
Valmajour kommt daneben hier nicht in Betracht, da er 
fast nur als Statist mitwirkt. Die Ûbergangsjahre zum 
Alter zu sind im allgemeinen noch gûnstiger als die der 
Jugend; wie die Psychiatrie einen senilen Beeintrâchti- 



^) „Je veux qu'on dise un jour le vicomte d'Argenton comm» 
on dit le v. de Chateaubriand" (I, IV). 



— 57 — 

gungswahn usw. kennt, so hat die Dlusionspsychologie der 
modemen franz. Scliriftsteller hier lângst das Feld bebaut. 
Neben dem alternden Mann^) ist es besonders die Frau 
im „dritteii und vierten Zeitalter ihrer Geftilile" wie 
Schleiermacher sehr richtig bemerkt, die Frau von 30*) 
und 40 Jahren, die den schonsten Bovarysmus zeitigt. Sie 
ist, lange vor Flaubert, eine stehende Figur (Balzac, La 
femme de 30 ans), dieser hat eben nur das Verdienst, die 
ganze Sehnsucht dieser Ûbergangszeit praktisch bestimmt 
gefàrbt und dadurch untersuchbar gemacht zu haben, so 
wie man wohl anatomische Prâparate fârbt. Es ist die 
Agonie des Liebeslebens, die sich hier abspielt, ein je ne 
renonce pas vor dem renoncement des Lebens, das dem 
Tode vorausgeht. Hier liegt das Psychologische und 
Psychopathische am engsten nebeneinander. Eine voU- 
stàndige Darstellung gehôrt in eine Analyse des Bova- 
rysmus. Ich deute hier wie an anderen Stellen nur an, 
wobei mir daran gelegen ist, den „topos''' oder wie man 
sonst sagen will der realistischen Romantechnik der Fran- 
zosen und besonders Daudets zu fixieren. 

Die Prodnktion. 

Das Pseudogenie mufi im Laufe seiner dem Génie 
nachgebildeten Entwicklung notgedrungen einmal irgend 
etwas produzieren, natiirlich nichts Wirkliches — die Steri- 



^) Don Quixote wird an seine grauen Haare erinnert, Chauvin 
ist nach Daudet grisonnant, ebenso ist Tartarin ein alter Herr. 
«Alte Narren, wenn sie geratcn, sind die besten** sagt das Sprich^ 
wort, weil sie sich nicht mehr ândern, d. h. weil ihre Ulusionen zu 
Lebensillusionen, also chroniéch werden. 

*) Daudet iîber Ida de 6.': Suffissament sotte et ignorante, d'un 
esprit crédule et romanesque, tout près de cette trentaine funeste 
qui est toujours chez les femmes la date d'une transformation quel- 
conque eUe s'aidait maintenant de tous les romans qu'elle avait lus 
pour se cré^ un idéal qui ressemblait à d'Argenton. 



— 58 — 

litât bildet ja das Hauptkriterium der Pseudogenîes und 
des Ulusorîschen (Unwirklichen — Unwirksamen) ûber- 
haupt. Ein Pseudoprodukt einzufuhren ist Daudets 
Aufgabe. Er lôst sie wieder mit der Einfulilniig, îndem 
er den Kardinalfehler der ganzen Ulusion hier aufdeckt. 
Eine nachweisbar faische Kunstanschaanng kommt zum 
Vorschein, ein falsches Kunstprinzip. Daudets Studie 
ûber das populâre BewuBtsein erweitert sich hier zu einer 
vollstândigen Untersuchung ûber das Wesen des Dilettan- 
tismus So nimmt Valmajour die reine Schwierigkeit — 
nur drei Ôffnungen auf seinem Instrument — ganz ohne 
Rûcksicht auf die âsthetische Wirkung, als Kunstprinzip. 
Dies ist aber allenfalls Àsthetik des Variétés, wohîn er 
auch wirklich kommt. Da ist sein Selbstbekenntnis, das 
dem Geniewesen treu nachgebildet ist — sei es înfolge 
literarischen Einflusses, (indirekter Einwirkung der Félibre- 
bewegung^)) sei es inf olge nattirlicher Parallelentwicklung, die 
zwischen Kunstwerk und Kunststûck — das ist es — besteht: 

Numa Roumestan 1, 16. Eien de plus touchant®) que le 
petit récit qu'il faisait de ces luttes, de sa victoire — 
(termini techn. des literarischen Lebens). 

Ce m'est venu, disait-il en son français bizarre, ce 
m' est venu de nuit en écoutant chanter les rossignols. Je me 
pensais dans moi-même: Comment, Valmajour, voilà 
l'oiso du bon Dieu, que son gosier lui suffit pour toutes 
les roulades et ce qu'il fait avec un trou, toi, les trois 
trous de ton flûte ne le sauraient point faire? 

*) Dièse treten merkwûrdigerweise niemals greifbar hervor, auch 
nicht in Hortenses fein angedeuteten Liebestraum. Bel ihr ver- 
mischen sich vielmehr historische Motive — eUe était en plein roman 
historique, dans le rêve coloré du passé (V, 78) mit volkstûmlichen 
(Le grand boire etc.) ohne Zusammenhang mit den Bestrebungen Mistrals, 
der doch an Daudet diesen tambourinaire wirklich geschickt batte. 

') Rûhrend infolge der bedeutungsvollen Resonanz, die es in 
der entsprechenden Parallèle gerade hier („luttes*') auslôst. Daudet 
weist immer ganz naiv auf dièse Eif ekte hin : Rien de plus touchant 
— irrésistiblement comique — c'est navrant etc. 



— 59 — 

Der Pseudodichter empûndet, wie im Goethe-Schilller- 
schen Dîstichon gezeigt wird, nach, er berauscht sicli am 
Klang der Worte, die ihm die „gebildete Sprache" liefert. 
So ist das Gedicht des Jacques Eyssette, (von Ernest 
Daudet) der nur vonibergehend von der Illusion ergriffen 
wird, ungemein charakteristiscli : Petit Chose IV, 35 

Religion! Religion! 

Mot sublime! Mystère! 

Voix touchante et solitaire 

Compassion! Compassion!^) 

Hierher gehort auch das schon in Femmes d'artistes n 
vorkommende credo d'amour vom (spâteren) d'Argenton. 
Was hier (femmes d'artistes) von den romanesken Hôrer- 
înnen gesagt wird, lâfit sich ohne weiteres auf den Dichter 
anwenden: H débite une tirade de son poème, le Credo 
de l'amour, celle surtout qui se termine par ce vers éton- 
nant: Moi, je crois à l'amour comme je crois en Dieu. 
Remarquez que je soupçonne fort ce farceur-là de ce 
soucier aussi peu de Dieu que du reste, mais les femmes 
n'y regardent pas de si près. Elles se prennent 
facilement à la glu des mots. — „Mot sublime!" 
Der Dilettantismus des Kunstgenusses kommt dem der 
Produktion entgegen. Sehr schwierig liegt der Fall bei 
Le petit Chose. Hier haben wir — abgesehen von dem 
bei der Schulf eier vorgetragenen nicht mitgeteilten Gedichte, 
als „Werk" den ersten und zweiten Akt einer Comédie 
pastorale, die aber zugleich in die erweiterte Sammlung 
der Amoureuses, Poèmes et Fantaisies (1857 — 1861) wirk- 
lich aufgenommen wurde. Also auf gleiche Stufe mit 
„Religion, poème en douze chants" oder „ Credo d'amour" 
will Daudet das Werk doch nicht gestellt sehen. Trotz- 
dem wird es aber in Le petit Chose als drôle de poésie, 



*) Nachempfunden ist es natùrlich — auch inhaltlich — der 
religiôsen romantischen Strômung. 



— 60 — 

also fast wie das richtige Pseudoprodukt, behandelt. Es 
erkiârt sich das offenbar so, daB Daudet, im energischen 
Verlassen der Lyrik, nun seine eigenen Produkte mit 
harter „realistischer Gegenwirkung" betrachtete. Wie das 
Gedicht literarhistorisch zu bestimmen wâre (La Fontaine 
usw.) geht uns hier nichts weiter an. Es handelt sich um 
àsthetischen Wert oder Unwert. Letzterer liegt also nicht 
vor, d. h. es kommt eben hier wieder einmal das Motiv 
der Genieverspottung mit dem der Selbstbiographie in 
unheilbaren Konflikt. 

Der Pseudokunstler als Maler, Jourdeuil, arbeitet 
natûrlich Fabrikware, das mythologische Motiv, das einmal 
Mode war, wiederholt er so genîelos wie môglich in immer 
neuen Variationen. 

Interessanter ist der romancier in Soutien de famille. 
Hier steckt eine auBerordentlich komplizierte Studîe ûber 
den Dilettantismus dahinter. Der Held erzâhlt seîner Ge- 
liebten Mme. Valfon (Dis-moi, ce que tu as souffert!) sein 
Schicksal (Kap. UI). Mais elle est bien mélancolique et 
piteuse, son existence d'écolier pauvre, et pour la rendre 
intéressante, il faut la compliquer, la romancer. Et il 
romance! Er gestaltet also die Wahrheit nach einer — 
nicht recht faBbaren — Strômung der Romantik um. Der 
Erfolg ist, daB sie ihm sagt (nebst den obligaten Trôstungen 
im besten Frau v. Steinstil) „Dieu, le beau livre qu'on en 
ferait!" Daraufhin schreibt er wirklich das Buch „Une 
famille française" in dem unbewuBt das nach dem Roman 
konstruierte Leben zum Stoff eines Romans geworden ist — 
ein moderner Don Quixote also, der zugleich seine „Me- 
moiren" schreibt und damit einen neuen Ritterroman liefert. 
Der Roman ist also hier nicht nach einem Roman, sondem 
nach dem Leben, dies ist aber schon durch die Brille der 
Kunst geschaut. Das Abhàngigkeitsverhâltnis entwickelt 
sich vor der Produktion. Noch deutlicher — mit anderer 
Wendung — ist das bei Boche, (homme de génie) mit dem 



— 61 — 

Daudet vermutlich verheerend in gutfreundliches Gebiet 
eingefallen wâre (Notes p. 99). Tout se déforme dans sa 
tête; c'est bien pis quand il prend la note, il regarde, 
regarde, ne voit toujours rien malgré ses grands efforts et 
jette les plirases la tête en bas. Ein Dilettant der Beob- 
achtung also wie ihn Gottfried Keller in der bertilimt 
gewordenen Stelle in den „miBbraucliten Liebesbriefen" 
bereits festgenagelt hat. — Wieder ein anderes, auBer- 
ordentlich reiches Gebiet des Dilettantismus entrollt Daudet 
bei d'Argenton in Jack 1876, der wie erwëlint — wie 
konnte das Daudet nur vergessen? — in den Femmes 
d'artistes (1874) erscheint. D'Argenton tut den zweiten 
Schritt vor dem ersten „trâumt von kûnftiger Entfaltung" 
und bat dementsprechend die „Manie der Titel." La Fille 
de Foust (titre jeté au hasard) Les Pommes d'Atalante, 
Le Credo de l'amour. Les Ruptures (A une qui est partie). 
Les Passiflores, Les Cordes d'Airain sind die Titel seiner 
unvollendeten Meisterwerke. Dièse Titel sieht er offenbar 
— in 10 Ausgaben nebeneînander — in allen Schaufenstem 
liegen. Das bat Daudet nicht gesagt, aber es steht psycho- 
logisch etwa dahinter. Es ist schwer, sich hier nicht zu 
verlieren in die angeschlagenen Gedankengànge. Dabei 
dringen fortwàhrend neue Motive, oft noch in gewagten 
Verkûrzungserscheînungen, hervor. Man sieht fortwàhrend, 
wie unendlich der Reichtum Daudets ist, und wie Stoff und 
Kraft zu immer neuen Roman en dieser Art — Fragment 
V. M. Boche! — in ihm stecken. Nur noch ein Zug sei 
nachgetragen, der das Pseudogenietum nochmals innerlich 
mit dem Ulusionsproblem verkniipft. Als d'Argenton in 
seinem Landsitze ein Dichterheim erlangt hat „wie es im 
Bûche steht'', da bemerkt er, da6 er nun erst recht nicht 
dichten kann — vor lauter, wirklicher Poésie in diesem 
pavillon Louis XV dans ce beau pays d'Etoiles auquel 
le souvenir de la Pompadour se rattache par des liens de 
rubans roses et des agraffes de diamant. . . 11 était trop 



— 62 — 

bien, il avait trop de poésie autour de lui — das heifit 
die „Ergânzung", die die poetisch produktive Illusion sonst 
bringt, verliert hier ihren Lustwert/) auf den es eben 
dem Dilettanten gerade in erster Linie ankommt (Etymo- 
logie). Denn der Dîlettant ist auch hierin eine Spezies des 
grofien Genus der Dlusionâre, deren Kenntnis uns Welt 
und Leben — wer den Dilettanten versteht, ist erst homo 
litteratus — ûberall in neuer tiefer Weise erschliefit — ge- 
treu dem Gesetze, daB man die abnormen Storungen 
studieren muB, um die normalen Erscheinungen zu ver- 
stehen. — 

Yerfolgaligsillasion. 

Zwischen Illusion und Wirklichkeit scMebt sich ein 
Drittes.^) Es ist ein „Schutzgedanke", durch den, mit 
latentem logischen TrugschluB, die drohenden lUusions- 
stôrungen abgewendet, ja noch mehr: in die Illusion hinein 
umgedeutet werden. Das Vorstellungsbild des „Genies" 
enthàlt freilich dièse Zûge schon fix und fertig. Hier sind 
es die im letzten Grunde auf der psychologischen Trâgheit 
(geistiges Beharrungsgesetz) der Menge beruhenden Wider- 
stànde, die dem wahren Génie begegnen. Jeder Wîder- 
stand, auch die berechtigte Kritik, wird nun vom Ulusionâr 
mit diesem Widerstand identifiziert. Dadurch ist der cîr- 
culus vitiosus der Illusion geschlossen und der Ulusionâr 
absolut einsam — abgesehen natiirlich von den Angehorigen 
(Mitspielenden), die eine Pseudowelt um das Pseudogenie 
bauen. Die Wendungen sind intéressant. Sie variieren, je 
nach dem Bildungsgrad, von der psychologischen bis zur 

^) Dieu, qu'il est bête de monter des fictioDS quand la réalité 
est si bonne! (G. Sand an Flaubert). 

*) Fur den Don Quixote ist dies die „Zauberei", fur die franz. 
Nationalillusion im Kriege war es der „Verrat". Man vgl. dazu 
Ërdmann: „Schutzgedanke und Schutzgefûhle'S in denen leider 
Daudet — neben Ibsen — fehlt. 



— 63 — 

mythologischen. Geradezu in mythologischer Weise (Teuf el) 
wird die Verfolgung aufgefafit von Valmajour, dem pro- 
venzaJischen Tambourinspieler, der durch Numa Ronmestan 
in die Kunstleiillusion gedràngt worden ist: XIV, 240 les 
victimes : 

(Man beachte die feine Einfuhlung. Es handelt sich 
hier um einen psychologischen Zug, der nur dadurch, nicht 
durch Beobachtung, erschlossen sein kann): Comme tous les 
acteurs en pareil cas, il attribue sen insuccès à la cabale, 
et pour sa sœur et lui, ce mot prend des proportions bar- 
bares, extraordinaires, une orthographe de sanscrit, la 
kabale^) un aminal mystérieux qui tient du serpent à 
sonnettes et du cheval de l'Apocalypse. Ebenso taucht 
in der Vorstellung der Schwester dièse mythische Kabale 
— das wollte Daudet offenbar umschreiben — nochmals 
auf bei der Varietevorstellung im Skating: XV, 262 Audi- 
berte prit la main d'Hortense: C'est la cabale, attention! 
La cabale, ici, se résuma par quelques: „ChutI . . . plus 
haut" . . . etc. Ûberall kehrt dièse Wendung wieder. Von 
besonderem Interesse sind noch folgende Modifikationen : 
die cabale beschrànkt sich auf die Heimat des Ktinstlers, 
der im Ausland voUen Erfolg genieBt. Es tritt aJso hier 
die Formel : Der Prophet gilt nichts in seinem Vaterlande 
ein. So ist es bei Maler Jourdeuil, dessen Bilder angeblich 
nur in Amerika gekauft werden. 



^) Cabala, it. sp. pg. cabale fr. geheimnîsvolle erkIâruDg des 
alten testaments, auch hinterlistigee verhandlung, vom hebr. ka- 
balah, ûberlieferung geheimlehre (Diez p. 75). Die Bedeutungsent- 
entwicklung dièses Wortes weist auf denselben Vorgang der Ver- 
foIguDgsilIusion (Schutzgedanken zur optimistischen WeltaoschauuDg) 
in kulturgeschichtlicher Erweiterung hin. Zum Motiv im Geniebild 
vergleiche man beispielsweise Boileau Epistre VII, v. 9ff.; Si-tost que 
d' Apollon un Génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré. 
En cent lieux contre lui les cabales s'amassent, Les Rivaux obsurcis 
autour de lui croassent ... Es handelt sich um wirkliche Cabalen 
gegen Racine, an den die Epistel gerichtet ist. 



— 64 — 

Ja noch mehr: als Form der Intrigue wurde sogar, wie 
Daudet fingiert, der Argentontypus selbst vom Argenton- 
modell aufgefafit; in der Histoire de mes livres: (30 ans. 
Jack, 218) heifit es: 

Sa foi^) en son génie est telle que, s'il s'est vu peint 
en pied dans mon livre, solennel, noir et sinistre comme 
un huissier de campagne il a dû sourire dédaigneusement 
et dire: <C'est l'envie! ...» 

Und derselbe Daudet, der aile Phaenomene des Pseudo- 
genies-Falles aufzudecken wuBte, ging im Wahn, ein 
grofier Dramatiker zu sein, getreulich diesen Weg: In der 
Revue des deux Mondes 15. November 1899 findet sich bei 
Gelegenheit der Besprechung (anonym) von Daudets Drama : 
„La lutte pour la vie" folgender interessanter Passus iiber 
Daudet als Dramatiker . . . quel n' est pas son aveuglement 
d'imputer on ne sait à quelle cabale imaginaire des 
échecs dont il ne devait s'en prendre qu'à lui même .? — 
„0n ne se moque parfaitement que des ridicules qu'on a 
un peu." (Notes sur la vie^ p. 65.) 

Daudet hatte Dickens und Turgenieff als Darsteller 
von Ulusionaxen genannt, tatsàchlich findet sich das Motiv 
und besonders in der cabale- Wendung, bei ihnen vor. So 
hat Dickens in Little Dorrit bei einem Malerdilettanten 
denselben Zug der cabale imaginaire : I, 1 7 : the people of 
condition had absolutely taken pain to bring him into 
fashion. But, somehow, it had ail failed. The prejudiced 
public had stood against it obstinately. They had deter- 
mined not to admire Lord Decimus' picture. They had 
(Ûbergang) determined to believe that in every service a 



^) Das ist eben der „Glaube", der zum Trugschluû fûhrt. — La 
foi en son génie ist hier einmal ganz deutlich Genieillusion, was 
nicbt ûberaU so scharf hervortritt, indem das Génie sich unter den 
Kûnstler resp. Dichter verbirgt und die lUusion nur in ihren Âufie- 
rungen und Effekten definiert ist. 



— 65 — 

man must qualify hîmself by striving early and late and by 
working (Arbeît) heart and soûl, mîght and main. 

Turgenieff berichtet von einem Dichter („în Frûhlings- 
wogen") von einem alten Italiener, der behanptet, zum 
Dichter gehôre nnr (TrugschluB) fuoco d'ispiracione. Man 
entgegnet ihm (Aufdeckung) er habe doch zweifellos dies 
fuoco gehabt — „Ich batte Feinde!" erwiderte finster der 
Italiener. 

Dièses Motiv der imaginairen Verfolgung, wozu auch 
der stumpfe (passive) Widerstand der Welt gehôrt, ist so 
hervorstehend, dafi man wohl das Pseudogenie, nach diesem 
Zuge, aïs „verkanntes Génie" bezeichnet. Vom Ulusions- 
standpunkte ist das Intéressante, dafi eben der Illusionàr 
die Illusion den anderen zuschiebt — genau wie im Liede 
— da ist die vollkommene Parallèle — der Trunkene : Strafie, 
Ich glaube gar, du bist berauscht. So mufi ûberhaupt jeder 
Dogmatismus zum partiellen Illusionismus fiihren. 



Femme consolatrice. 

Der géniale Mensch leidet, infolge seiner sensibilité, 
seiner gesteigerten Aufnahmefâhigkeit, die gewisse Ein- 
drticke ohne weiteres zu Schmerzen werden lâBt, korperlich 
und seelisch in aufiergewohnlichem MaBe. Da tritt das 
Weib mit seinem Pflegeinstinkte in ihr Recht. Sei es, 
daB sie bei angeblicher korperlicher Krankheît — die also 
das Pseudogenie als malade imaginaire einer Komponente 
des Geniebildes unbewuBt nachkonstruiert — ihre rôle 
de sœur grise erfaBt (femmes d'artiste) ihren poète (d' 
Argenton) plaint, soigne, dorlote, sœur de charité qu' il y 
a au fond de toute femme (Ida-Charlotte, in Jack), sei es, 
daB sie dem „Verkannten" heimlich ihr Bild zu Trost und 
Talisman sendet, wie Hortense in Numa ihrem Troubadour, 
dem stumpfsinnigen tambourinaire Valmajour, oder dafi sie 
(nochmals Charlotte) dem grand homme vaincu, abandonné 



— 66 — 

de tons grofiaxtig versichert: Maintenant, je snis à toi, ^ 
toi pour toujours! Man kônnte auch diesen Vorgang als 
Phase des Illusionsspiels einreîhen, wenn nicht das inten_- 
sive Hervortreten des Instinktîven gerade an dieser Stelle 
einen tiefen, echten Ton gâbe. Das Weib opfert sicli 
wirklich fur ihren imaginairen grand homme, wie dies z. B. 
Frau Delobelles Leben zeigt. Hier ist eben — wîr werden 
die Stelle von Daudet selbst bezeichnet finden — der 
Punkt, wo das komische Spiel in tragischen Ernst umschlâgt. 
Die Tragik entsteht dann besonders dadurch, daB, wie 
bei Delobelle und d'Argenton, das Weib ûber diesen an- 
geblichen mystischen Pflichten ihre natûrlichen Pflichten 
vergiBt. L'épouse a tué la mère, Wie Daudet formuliert 
(Fromont m Kap. 5). In Jack heifit es geradezu : Lequel 
des deux? (in Kap. 8) und Jack geht unter, vor dem 
poète d'Argenton, Jack in dem, wie Céard sagt, Désirée 
Delobelle einen Bruder fand. Seine natûrliche Mutter ver- 
giBt ihn in allen entscheidenden Situationen ûber dem Ge- 
liebten. Dabei hat es Daudet gerade in dieser Gestalt 
fertig gebracht, neben den immer wieder hervortretenden 
miitterlichen einerseits den Pflegeinstinkten anderseits, 
das „hilfreiche Weib" als eine so fatale seelenlose Gans 
zu schildern, wie es, — im Gegensatze zu den gesteîgerten 
Frauengestalten der Renaissance, Sentimentale und Romantik 
kaum ein Molière, Thackeray, ein Strindberg oder Otto 
Weininger herausbrachte.^) Auf diesen Zug muB man achten, 



^) Gottfried KeUers — auch als Pseudo-FreuDdin koDstruiertes 
blôdsinniges Griechenweib im Martin Salander, dem freilich heroisch 
Maria gegenûbergestellt ist, gehôrt hierher. („Bessere Leute als ich 
haben ihre Jahre mit der Frauenfreundschaft , NeiguDg, man nenne 
es Liebe verschônt und erweitert . . /* und er bedachte keineswegs, 
wie soich idéales Liebesverhâltnis eines weisen âlteren Mannes als 
Hauptsache ein mit ungewôhnlichein Geist begabtes weibliches Wesen 
Yoraussetzt, wâhrend er von Myrrhas inneren Zustânden noch gar 
keinen Begriff batte oder dieselben zusammenphantasierte. Ges. 
Werke 8, Cotta 1903, S. 264 f. 



— 67 — 

ttm die Verânderung der Weltanschauung zu verfolgen. 11 
mondo è corne una donna. (Leopardi.) 



lUusionsspiel. 

Das ninsionsspiel wird von Groos verschiedentlich, 
besonders als dramatisches Nachahmungsspîel, behandelt. 
Fur nnsere Zwecke kommt besonders Langes Kap. XV „Die 
Kunst als Spiel" in Betracht. Tatsâchlich bildet eben das 
Spîelende in Verhâltnissen wie Goethes Prau v. Stein schon 
eine ziemliche Komponente, wie nberhaupt die Grenzen 
nicht so scharf zu ziehen sind. Jedenfalls als Spiel ge- 
dacht von Daudet aber sind die Verhâltnisse, die seine 
Pseudogenies aufrechterhalten, schon deshalb, weil die 
Imitation bei der Illusion so nachweisbar hervortritt. 
D'Argenton nennt seine Ida „Charlotte** — das Umtaufen 
bat ja im Sinne der Illusionssteigerung — was wàre es 
sonst? — hier seinen Platz. Mit dieser Charlotte aber — , 
in kûhner Verbindung heterogener Elemente, schreibt er 
sich nicht etwa Briefe — das Briefwechselspiel hat Keller 
einmal hûbsch ironisiert — sondem er bleibt mit ihr in 
der Einsamkeit der Romantik, der Zweieinsamkeit, wie ein 
anderer Ausdruck lautet, zusammen. Dièse Einsamkeit ist 
wieder ein Spiel, das er mitLeichtigkeit gegen ein anderes — 
so reich ist der Vorstellungskomplex des „Genies", an dem 
so viele Jahrhunderte gearbeitet haben — vertauscht. Sein 
Genius braucht plotzlich — wo blieb die eigentliche 
Romantik ? — das milieu intellectuel. Dièses Milieu (chèrement 
entretenu) ist aber ein gekauftes Publikum, eine kûnstlich 
hergestellte Schmeichlersphâxe, die eine fortgesetzte wohl- 
tuende Inlusion ausûbt. Der Pseudoarzt, der nattirlich zum 
malade imaginaire — siehe „femme consolatrice" — gehort, 
bildet hier einen markanten Spezialfall. So schliefit sich 
immer ein Glled der Kette ins andere, bis eine ganze Welt 
en illusion aufgebaut ist. Dafi Daudet, der doch grôfiere 



— 68 — 

Untersuchungen ûber das lUusionsspiel kaum kannte, be- 
reits die richtige Formulierung trifft, deutet gerade auf 
den tiefen Zug seiner Psychologie. So heifit es in 
Petit Chose von Irma Borel,^) die Daniel als poète znm 
Zeitvertreib an sich gezogen hat. Elle était heureuse, 
elle. Cette vie lui plaisait, cela l'amusait de jouer 
au ménage d'artistes pauvres. Ahnlich von 
Charlotte de Barancy zur Zeit der Landeinsamkeit: Plus 
enfant que jamais, elle jouait à la campagne. So 
ist der Illusionsverlauf bald von femer tiefer Symbolik, 
bald rlickt er so nahe, daB ein jeder darin staunend sich 
selber erkennt. 



Opfer der Illusion.^) 

Daudet selbst wurde, indirekt, Opfer der vâterlichen 
lllusionen. Hier ist die Berûhrung mit Dickens am întimsten. 
Wie dieser in Little Dorrit so hat Daudet in Désirée 
Delobelle das Opfermotiv — eben durch die gltickliche 
Wendung ins Weibliche, vertieft. Auch dièse Wendung 
ist eine neue „Synthese" wie sie der géniale Mensch her- 
vorbringt. Don Quixote hat weder Weib noch Kind (ebenso 
wie auch Tartarin) und auch der beobachtete „Delebelle" 
hatte keine Tochter. Delobelle était donc bien campé en 
mon esprit, mais je ne Tavais pas encore complété par la 
famille, quand j'assistai, vers cette époque à l'enterrement 



^) Dièse ganze Partie ist nach Daudets Angabe „erfunden". 
(30 ans) Was heiût das aber anders als sie ist nicht beobachtet, 
sondern konstruiert? Die Dienerin der Borel, eine aite hâfiUcbe 
Negerin (Baudelaires Geliebte?), gehôrt hier noch herein, insofern 
nâmlich als sie der allé Pierrette nach ihrem Namen Coucou-Blanc 
fur eine Art „Mimi" hâlt, mit der Daniel in der „Bohème'* lebt. 

°) Man vergl. damit, was Léo Berg ûber die „Mitmenschen** des 
Ûbermenschen sagt : Auch kleine und selbstredend auch Pseudogenies 
haben ihre kleinen' und verdrehten Mitmenschen. S. 220. Die Frauen- 
gestalten sind in anderem Zusammenhang hier aufgefiihrt. 



— 69 — 

de la fille d'un grand comédien . . . Tout de suite, Tidée 
me vint de donner une fille à Delobelle (30 ans). Damit 
îst das tragische Motiv — vergleiche Humor, Tragik usw. — 
gegeben. 

Neben der Selbstaufopferung der Tochter erscheint die 
des Sohnes, wie in Le Sacrifice (der junge Maler Jourdeuil) 
iveniger glaubhaft. Selbst wenn wir eine gewisse strengere, 
patfiarchaliscliere Fassung des Familienbegriffs im fran- 
zôsischen Bûrgerstande (daher auch die Trennung von aîné 
und cadet) berûcksichtigen, erscheint doch der junge Mann, 
der sein wlrklîches Talent brachliegen lâfit und seiner Ge- 
liebten den LaufpaB gibt, nur um die Kunstillusion des 
Vaters aufrecht erhalten zu konnen, bis ins Unmogliche 
idealisiert. 

Man konnte sagen, daB es sich um eine Art Lebens- 

Itige bei dem alten Maler handelt. Aber dem steht wieder 

entgegen, daB er sich verhâltnismàBig schmerzlos am Ende 

desillusionîert — es hàtte ebenso gut etwas frûher ge- 

schehen konnen. Nun, es ist ein Jugendwerk und auBerdem 

ein rechtes Theatersttick. Man sieht gerade ans diesem Bei- 

spiel, wie groB die Fortschritte sind, die Daudet — durch 

hartnâckige Wiederholung des Illusionsmotivs — spâter- 

hin gemacht hat. Intéressant ist noch, daB hier das 

gebrachte Opfer, le sacrifice, im Titel erscheint. So dreht 

sich das Problem fortwàhrend nach den verschiedenen 

Seiten, bald als Motiv, bald als Charakter gefaBt. 

In Jack steht das „Opfer"^) in anderem Sinne („la 
victime") im Vordergrunde. Er opfert sich nicht selbst 
^vvie die ûbrigen hierhergehôrenden Gestalten, er wird in 
clîe Opferrolle gedràngt. Damit wird freilich der psycho- 
logische Argwohn wach: ein Kritiker spricht von der 
îiammelartigen Dummheit des guten Jack. Es kommt hier 



') Der Vergleich Abraham-Isaak wird wirklich im Drama (Sacrifice) 
gebracht. 

Jakob. 6 



— 70 — 

besonders in Betracht, dafi dieser Pseudogenîus Dargenton, 
dem er unbequem ist, (eben weil ein so grofier Junge die 
Illusion des Dichterliebesidylls stôrt) gar nicht sein Vater 
ist. Die Mutter, deren Illusion doch ihrerseits erst von 
der Illusion Dargentons (allerdings als Liebesillusion) ab- 
hàngig ist, gibt ihn preis. Es ist — und daraus erklàrt 
sich wohl vieles — der Akzent der Darstellung gar nicht 
auf Jack gelegt, sondern auf Dargenton-Ida de Barancy, 
d. h. auf das Pseudogeniemotiv. Dièses ist wertvoll, nicht 
aber die Kinderpsychologie. DaB der Titelschwerpunkt 
falsch gelegt wurde, erklàrt sich wieder aus der nachtrëg- 
lichen Beobachtungstheorie. Daudet vergafi ganz, daB das 
Paar schon in den femmes d'artiste vorgebildet war, und 
hielt sich an den „beobachteten" Jack, den er ziemlich 
unorganisch an den im Konstruktionsbau freien Opferplatz 
(bei Delobolle ist es Désirée) einsetzte. Man kann hier 
den Streit zwischen Idée und Technik, zwischen Daudets 
Eigenart und realistischer Schule, voUkommen verfolgen- 
Im Soutien opfert sich der jûngere Bruder, im Petit Chos^ 
opfert sich Jacques, der altère Bruder. Dieser ebenso wies 
Jack und Désirée Delobelle sterben indirekt geradezu im 
Schatten des Génies. Daudet hat, in der Selbstbiographie 
— ganz wie Keller im Grtinen Heinrich — den Verlaul 
pessimistisch gewendet. In Wahrheit hat die wirklich 
aufopf ernde Liebe Ernest Daudets fur den wirklich genialea 
Bruder kein so tragisches Ende genommen. 



Highlifemotiye. 

Das Pseudogenie muB natûrlich auch high life spielem 
Wir sahen schon, wie hier die Glticksinstinkte anknûpfe* 
konnen. Das highlife entspricht dem Stile der Romantil 
mit Byron, Musset und anderen als Vorbildem. So eir 
zâhlt Vallès vom Réfractaire Cressot : je le trouvai éteni ' 
dans un sous-sol, sur un matelas, au milieu des bûcher 



— 71 — 

souriant et calme, il était en train de faire des vers qui commen- 
çaient ainsi: „Belle duchesse" . . . C'est que Cressot se 
piquait de gentilhommerie et d'élégance. Bei Daudet hat 
Argenton seiner Ida de Barancy âhnliclie Vorstellungen 
erweckt: 477, IX; elle retient son „artiste" avec rancune 
à la maison, parce qu'elle croit toutes les dames du faubourg 
Saint- Germain informées de son retour et capables à s'inscrire 
à la file pour „boire tout le sang de son coeur". Neben 
dî osem f abelhaften Liebesleben ist es der Reichtum, der in 
<iîe Augen sticht: So sagt Delobelles Frau, als dieser 
T*lx eaterdirektor werden soll, in einer Mischung von Liebe, 
-Mxitterliebe und egoistischer Eitelkeit: Eh bien, je suis 
sû^Are qu'il ne faudrait qu'un peu de succès pour nous le 
rendre jeune et content ... Et puis, c'est qu'on gagne de l'argent 
<i€tiis les directions. A Nantes, le directeur avait une 
toiture. Nous vois-tu avec une voiture? . . . Non! mais 
i^ous vois-tu? . . . C'est ça qui serait bon pour toi . . . 

Die Ehre endlich ist verkôrpert in der Zugehorigkeit 

zrur Akademie. So hat auch der Petit Chose sich sogleich 

ttiît der Akademiefrage zu befassen. L. p. Chose IV, 128. 

n y a un point, par exemple, sur lequel Jacques et moi nous 

^^ nous entendons pas du tout. Jacques veut qu'à trente- 

^inq ans j'entre à l'Académie française. Moi je m'y 

**^fase énergiquement ; derselbe Effekt kehrt in Jack 

"^^ieder: (I,V) d'Argenton: Alors, ils serait riche, célèbre, 

I>^ut-être de l' Académie, quoique cette institution soit bien 

"tombée, bien vermoulue. C'est vieux, démodé, pyramide 

"^'Egypte en diable. 

Was hier der Petit Chose und d'Argenton komisch ab- 
^^hnt, hat Daudet im Ernst getan, und besonders die 
-^ademie als Quelle verhângnisvoUer Illusionen (Immortel) 
S^^zeigt. Er hat sich das Recht dazu bewahrt durch einen 
5»Brief" an die Redaktion des Figaro, der lautet: Je ne 
^^ suis pas présenté, je ne me présente pas, je ne me 
Pï'ésenterai jamais à l'Académie. — 



— 72 — 

Génie und Philister. 

Wie Daudet das Weib seines Geniepaars entwertet — 
Irma Borel und Ida de Barancy sînd simple Koketten — ^ 
so den Mann. Am petit Chose ist nichts, rein gar nîchts 
zu retten, ebensowenig an Delobelle. Valmajour ist der 
Typus eînes Bauern, R. Eudeline (Soutien) der eines Dandy. 
P'Argenton, cet éternel pontifiant, ist ein Pédant, dem 
der „pion," der er war, im Blute steckt; am interessantesten 
aber ist der Fall, wo das Bûrgerlich-AUzuburgerliche, mit 
dem der géniale Mensch in Todf eindschaf t lebt, im Pseudogenie 
sieghaft hervorbricht. So wettert Jourdeuil (le Vieuxl) uner- 
mudlich gegen die bourgeois und philistins, die hier neben- 
einander erscheinen, singt „guerre aux bourgeois!" schwârmt 
von der bohème en famille,^) la bohème du bon Dieu — 
wirft den Jungen vor qu'ils ont cru pouvoir impunément 
s'habiller comme des bourgeois, et voilà qu'à force de 
ressembler au bourgeois, ils sont des bourgeois eux-mêmes,, 
aussi bourgeois que les plus bourgeois — das reine ono- 
matopoetische Gewitter. Und kurz vorher sagt Madame 
Jourdeuil zu ihrem Sohn: Tu sais, ton père, tu le connais, 
il aime bien que les fournisseurs soient payés recta. H a 
cela de bon, par exemple, on ne peut pas lui ôter ça! Es 
ist das einzige Pseudogenie, an dem was Gutes ist, denn 
das Drama fallt noch sehr frûh (1869). Die spâteren Ge- 
stalten sind voUkommen hohl, um desto sicherer aufge- 
blasen werden zu kônnen. 

Schmeichler. 

Wir sehen von den lUusionsforderem ab, die teils als. 
Opfer, teils als Mitspielende — wie die Femme consolatrice 
— die Dlusion bestàrken. Es soU hier die Psychologie 
des Betrugs, der sich den ganzen Vorgang, den er durch- 

^) Dafi es dies, scheinbar eine contradictio in adjecto, wirkiich: 
gab, hat Daudet in den Femmes d'artistes amusant geschildert. 



— 73 — 

schaut, zu Nutze macht, erwàlint sein. Da finden wîr fast 
tiberall einen Schmeichler. Heifit doch schmeicheln nîchts 
anderes als den Ulusionen eines Menschen entgegenkommen.^) 
Darum erscheinen uns chinesische Schmeîcheleien so selt- 
sam, weil wir die Dlusionen nicht haben, auf die sie zielen. 
Schmeichler finden wir bei d' Argenton — aile ehemaligen 
ratés lassen sich von ihm — als gemietetes Publikum seiner 
Kunstdarbietungen, verkôstigen. Auch Raymond Eudeline 
hat eine âhnliche Clique immer um sich. Ja sogar Delo- 
belle findet Leute, die, sowie nur die leise Hoffnung, daB 
Rîsler Geld zu einem Theater geben wird (wo sie ange- 
stellt werden konnten), auftaucht, ihm Brief e schreiben : A 
ilonsieur Delobelle, directeur. AuBerdem bringt er des 
A.l3ends immer ein paar „Kollegen" zu Tisch. Wâhrend 
4îe Schmeichelei hier durch einen grofieren Kreis vor sich 
ffeht, ist fur „ Jourdeuil (Sacrifice) eine glânzend gelungene 
Eîînzelgestalt zu diesem Zweck eingezeichnet: Pipette, Pi- 
pette, entre donc mon vieux Pipetton! Und der kostliche 
E^îpetton kommt herein, lacht wenn Jourdeuil lacht, besieht 
sîch das neue Bild des alten Herm und sagt: C'est boeuf! 
I^îpette hat Urteil. Dafiir kommt er auch vom Fruhstuck 
^Vec un joli vin blanc de 1811, du vrai de la comète . . . 
^é; Hé! Pipette! (Jourdeuil pousse Pipette qui chancelle) 
CCI, se. 3). Es ist eine von den wenigen Figuren, die gro- 
^eske Zûge zeigen, wie sie fur die Optik der Bûhne passen. — 



^) Dièse Schmeichelei gebt Datûrlich im groÛen Stile vor sich, 

^^'enn das Pseadogenie ûber Mittel verfûgt, die die lolusio lobnen. 

^o ist Neros ErscheinuDg die ins Riesenbafte ûbertragene CrenieiUa- 

^on. — Das Institat des Narren am Hofe (als des DesillusioDetirs) wird 

®o verstâDdlich. Anderseits dieot freilich der Narr selbst zar Inla- 

^onsbelustigiuig. Aas Flôgels Geschicbte der Hofnarren lieBe sich 

^er Boch viel gewiniieD. Intéressant ist z. B. der Spezialfall, in d^n 

^^ Narr auf der Bûhne sowohl die Illusion des Helden als auch die 

'^eatralische Ulnsion ûberhaapt zerstôrt 



— 74 — 

Ulusionsstorung. 

Kinder und Narren sprechen die Wahrheit, zerstoren 
also die Illusion. Der enf ant- terrible -Eflekt ist in den 
meisten Fâllen ein Desniusionsschreck. Wenngleich bei 
Daudet von wirklichen Kindem und kindlicher Naivitât — 
wie ûberhaupt in dem ganzen franzôsischen Realismus, 
keine Rede ist, so spielt doch der type de la femme - 
enfant oft eine âhnliche RoUe. So entsteht durch Louise 
Jourdenil (seize ans) folgende humoristische Desillusion 
Sacrifice I, VI: 

Madame Jourdeuil, doucement: 

„Pose donce ta palette, mon ami." 
Le père Jourdeuil: 

„Ma Palette? Tiens, c'est vrai, en voilà 

une distraction." 
Louise riant: 

„0h, une distraction . . . ." 
Madame Jourdeuil, la tirant par la manche: 

„Chut!" 
Franqueyrol au père Jourdeuil: 

„C'est beau pour un artiste d'être surpris la palette 

au poing." 
Le père Jourdeuil, triomphant: 

„N'est-ce pas? (H pose sa palette et ses pinceaux 

sur le petit poêle." 
Louise, bas à sa mère: 

„Mais puisque je te dis qu'il est retourné exprès 

pour la chercher." 

Das Beispiel ist so hûbsch — es bringt die halbbe- 
wuBte Illusion an den Tag — da6 ich es nicht gem durch 
ein weniger markantes stôren môchte. Natûrlich gibt es 
deren unzahlige, da ja die einfache Komik (s. diesen Para- 
graphen) auf diesem Kontrast beruht. Oft genûgt bei dem 
gemeinsamen Illusionsspiele von Génie und Weib ein Aus- 



— 75 — 

setzen des einen TeUs oder ein Spielfehler. So gérât Ar- 
genton, den seine (geprugelte) Charlotte verlassen hat, in 
komische Verlegenheit als Charlotte zurtickkehrt, wâhrend 
doch seine „Ruptures" (A une qui est partie; Mussetimitation ?) 
noch nicht fertig sind. Noch feinere Effekte darf man wohl 
nîcht ans der kûnstlichen Fassung lôsen. 

Komik, Ironie, Humor, Tragik. — Dièse Linie 

kann hier nur skizziert werden. Wir sahen schon — man 

denke besonders an die Gegenûberstellung der korrespon- 

dierenden Punkte in Le siège de Berlin, da6 ans dem Dua- 

lismus der Illusion gewisse àsthetische Effekte entstehén. 

Auf der anderen Seite — so widersprechend die subtilen 

Defînitionen der Àsthetiker sein môgen, stimmen sie aile 

darin uberein, daB ein gewisser Kontrast zur Erzeugung 

der Komik nôtig sei, den sie — ich folge der Ûbersicht 

Von Lipps, Komik und Humor, 1898 ^) — teils als Gefûhls- 

Wrettstreit (Hecker) teils als tîberlegenheit (Groos) teils aJs 

Intellektuellen Kontrast (Krâpelin) definieren. Wie dem sei : 

cîîe Illusion bietet mit ihrem hier betonten Dualîsmus diesen 

Kontrast sicher dar. Wir sehen also hier, das ist das 

Hochînteressante — dasganzeProblem von der andem 

Seite, im Gegensatz zu den ûblichen Betrachtungsweisen 

geradezu von innen. Und weiter: wo die Komik sich 

zum Humor erweitem, vertiefen, erheben, als Humor „reso- 

iiieren" kann oder wie man sonst sagen will — da „reso- 

niert" bei dem aufgedeckten Illusionsdualismus ein latenter 

Illusîonsdualismus mit. Die „Selbsterkenntnis", die Kuno 

rischer am Ende seiner Betrachtung ûber den Witz hervor- 

lebt, die liegt schon in Fontanes Définition des Vaters als 



^) Vollkommen abzulehnen, besonders von diesem Standpunkto 
aus, erscheint mir die von Lazarus (s. Lipps) neuerdings von Back- 
haus beantragte Auffassung des Humors als eigene (in monistischer 
Weise) Weltanschauung. — Mit Einfûhrung der Illusion lieBe sich 
ûbrigens fur Falstaff und ùberhaupt fur das Gloriose soweit es bis 
zur Illusion vertieft ist (U se trompe) viel gewinnen. 



— 76 — 

„humoristîscheii Visionâr (Ulusionâr).^) Er hatte Momente, 
wo er sich erkannte, so tief erkannte, wie das eînem Men- 
schen ohne spezifisch gefârbte Elusionen — die sich nie- 
mals in dieser hôheren Weise auflôsen — unmoglich ist. 
Und dièse selbstbefreiende Selbsterkenntnis ubermittelt 
Daudet dem verwirrten Volke. Dièse Bûcher desinflzieren 
gewissermaBen. Ich hatte das Wort schon gefunden, da 
sehe ich es bei Daudet stehen : Notes 987 : Quel antisepti- 
que, r ironie ! Und gerade damais, nach dem Kriege, standen 
aJle Antiseptica naturlich ûber pari. So ist der retissierende 
Mensch derjenige, dessen individuelle Qualitaten historischen 
Bedurfnissen entsprechen. — Es ist schade, daB Lindemann, 
der 1896 Daudet als Humorist behandelte, nicht in das 
lUusionsproblem eindrang.^) Er wurde hier zu konkreteren 
Resultaten gekommen sein, soweit dies ûberhaupt auf Grund 
der ëJteren Àsthetik, an die er sich hait, môglich war. 
Nach Daudets Tode — 1898 — nimmt er den Dichter 
nochmals auf und konstatiert tastend eine Art von einander 
âhnlicher Typen bei Daudet, die er als „Nullen" bezeichnet. 
Nullen sind die Delobelles und d'Argentons wohl auch, 
aber dies trifft doch bei ihnen nur die négative Seite. Mit 
der Formulierung „Illusionâre" ist offenber ein praktischer 
Fortschritt erreicht, da dies die positiv-produktiven Seiten 



^) VisioDâr (s. Desmarets Drama Les Visionnaires) ist hier ab- 
solut gleich Illusionâr, es bezeichnet nur, durch Ûbertragung ins 
Sinnliche (das naturlich bei allen Illusionen praktische Komponente 
sein kann) die Illusion gewissermafien bildlich, wie blind = ahnuugslos. 

2) Ebenso lâfit sich Unruh, Daudet als Lyriker in den Prosa- 
worken z. T. ganz einfach anf die navrante Desillusionsklage zurûck- 
fûhren. Lindemanns Vergleich von Dickens und Daudets Humor (IV) 
umfafit beinahe ausschlie£lich solche Mlllusiouàre*', die er aber nicht 
erkennt, ja S. 43 sogar als „halb Schwindler, halb Dummkôpfe" 
definiert. Allerdings war damais (1896) das Buch des Bruders, Sohnes 
und die Carnets noch nicht heraus, ebenso die âsthetischen Werke 
von Lange und Groos usw. 



— 77 — 

dieser Nullen uinschlieBi — Wir kônnen auch dièse Linie, 

80 pimktiert sie gezogen sein mag, nicht ohne Beispiel 

abschlieBen. Daudet hat wie ôfter die Arbeit der Analyse 

ttr uns schon getan. Froment I, n S. 30 zeigt er, wie 

dieselbe Illusion — bei Verschiedenheit der Kontrastierung 

*— komische und traurige, in weiterer Steigerung (Schuld 

der Mutter am Selbstmordversuch Désirées) tragische Folgen 

iat : Je n' ai pas le droit de renoncer au théâtre . . . disait 

il. Dans la bouche de ce pauvre diable, qui n'avait pas 

niîs les pieds sur les planches depuis des années c'était 

irrésistiblement comique.^) Mais on n'avait plus envie de 

rire quand on voyait sa femme et sa fille avaler nuit et 

• 

]our de la poussière d'arsenic et qu' on les entendait répé- 
ter énergiquement en cassant leurs aiguilles sur le laiton 
des petits oiseaux: „Non! nonl M. Delobelle n'a pas le 
dfoit de renoncer au théâtre." 

Moral. 

Die moralischen Anschauungen des Génies sind noch 
^ieht die des Ûbermenschen,-) aber das Amoralische ist 
d^Och in ihm schon insofern latent, als eine Teilung der 
^ ^rsônlichkeit und damit ein Konflikt der Pflichten eintritt, 
^^r den genialen Menschen nach einer Seite hin unmoralisch 
"^^ndeln lâBt. Wenn Delobelle z. B. sagt — in dieser For- 
mel hangen ihm Gesetz und Gebote: Je n'ai pas le droit 
^^ renoncer au théâtre (I, II), so heifit das : Wenn ich meine 
«tîrgerlichen Pflichten als Ernâhrer meiner Famille erftillen 
^^^d einen Beruf ergreifen wûrde, so tàte ich unrecht — 

^) Lipps : Komisch ist das Kleioe, minder Eindrucksvolle, minder 

^edeutsame, minder Gewichtige, also nicht Erhabene, das an Stelle 

ailles relativ Grofien usw. tritt. Es ist das Kleine das sich als ein 

^ïofies gebârdet, dazu aufbauscht, die Rolle eines solchen 

^pielt und dann doch wieder als ein Kleines, ein relatives Nichts er- 

scheint oder in ein solches zergeht. — Âsthetik p. 576. 

') Der Ûbermensch schreitet von dem R e c h t zu nehmen zum 
*^cht zu nehmen fort. 



- 78 — 

an dem Genius in mir. Daudet selbst hat mît kûnstlîcher 
Ausschaltung etwaiger eigener Genîevorstellung das Genie- 
bild Delobelles in dieser Weise nachgezeichnet : I, II, 28. 
Dans sa pensée, les privations de sa femme et de sa fille 
ne s'adressaient pas à lui positivement, mais à ce génie, 
mystérieux et inconnu dont il se considérait en quelque 
sorte comme le dépositaire. Man kann es nicht besser 
umschreiben. Delobelle handelt nach seiner Meînung nicht 
unmoralisch, sondern ihn rufen „li(51iere" Pflichten, die ihn 
also fiir die biirgerliche Moral jenseits von Gut und Bose 
stehen lassen. — „L' homme, je te Y abandonne. Quant au 
poète — c' est autre chose" — plappert Ida de Barancy nach 
(Jack in, 8). Daudet gewinnt durch dièse Teilung eben einen 
ungeheuren psychologischen Vorsprung. 

Logik. 

„Die Einbildung und die Affekte bemâchtigen sich des 
Verstandes nur allzuleicht. Sie haben eine eigene Logick, 
deren Scheingrunde sie mit den Schlûssen der reinen Ver- 
nunft klinstlich zu untermischen und manchmal dièse damit 
zu verstecken wissen. Das Vorurteil tritt an Stelle des 
Urteils . . ." So sagt Bodmer bei seiner Besprechung des 
Don Quixote (s. Dorer). Beim Ulusionâr verdreht in der 
Tat die Illusion, die geradezu an Stelle der sonstigen fldes 
implicita („belief") tritt, aile logischen Punktionen. Trug- 
schlûsse sind die Sophismen wie Delobelles: „Je n'ai pas 
le droit de renoncer au théâtre, Trugschlusse sind besonders 
die „Schutzgedanken" (Erdmann) in der Argwohnsillusion. 
Nehmen wir z. B. das : C est l' envie, das Daudet im Nach- 
trag (Histoire) zu Jack von d'Argenton sprechen lâfit: 
„Das ist der Neid", so ist das ein SchluB: Das ist derjenge 
Neid, der auch mich trifft, wie aile genialen Menschen. 
Formuliert: AUe genialen Menschen haben Feinde. 

Ich bin ein genialer Mensch (Dlusionsprâmisse). 

Ich habe Feinde. 



— 79 — 

In der Behauptung c'est l'envie steckt aber mehr. 
eser Neid ist dem Ulusionâr geradezu ein Beweîs fur 
ine Genialitât; er schlieBt ans der âuBeren Richtigkeît 
s SchluBsatzes auf die Richtigkeit der Prâmisse: 

Formulîert: Allé genîalen Menschen haben Peinde. 

Ich habe F ein de. 
Ich bin ein genialer Mensch, 

Jetzt ist die Elusionsprâmisse heraus. Der Pehler 
îckt jetzt in der Porm. Es ist beim ersten Urteil un- 
itthafte Konversion eingetreten. Das 

Elementarschema M. P. ist zu P. M: • ge worden. 

S. M. S. M. 

b. P. b. P. 

i mûBte also zu S. M. Ich habe Peinde ein erstes Glied M;P. : 

S. P. Ich bin genialer Aile Peinde habénden 
Mensch. Menschen sind génial, 

richtig sein. 
Damit ist die Hinfâlligkeit einer Prâmisse wieder auf- 
deckt. Dièses Urteil stellt so eine verfrûhte Induk- 
3n dar, die eine der Hauptquellen fur die Illusion bildet. 
viel zur elementaren Aufdeckung der Truglogik.^) 
it Einfûhrung von komplizierten TrugschluBformeln lassen 
îh leicht verwickeltere Ideen pseudologisch erklàren. 
in kann eben hier wie uberall an Defekten die Punktionen 
idieren, wie etwa die Sonne wàhrend der Finsternis oder 
1 Stotterer Phonetik. — 

Die Illusion und der Tod. 

Der Tod nimmt uberall eine eigentûmliche Stellung 
îgenûber der Illusion ein. Er bildet einen selten gûn- 



^) Mit der Wendung: „Nicht jeder, der in seinem Vaterlande 
îhts gilt, ist ein Prophet" wûrde sich die lUusion des angeblich in 
oerika berûhmten Malers Jourdeuil logisch lôsen lassen (ganz ab- 
sehen davon, daB er ja auch in Amerika tatsâchlich nichts gilt). 



— 80 — 

stigen Standpunkt, indem er eben, durch Aufhebimg aller 
Lebensverhâltiiisse , auch das niusorische aller Lebens- 
werte grell beleuchtet. So tritt offenbar îin Moment des 
Todes schlieBlich ein Herausfallen aus der Lebensîllusion 
ûberhaupt ein, ein hôchster gûnstiger Spezialfall der 
Erkenntnismoglichkeit , der oft mit kîndlicher Neugier 
erwartet wurde. Tolstoi ist es besonders, der auf die 
„Wiclitigkeit" des Todes in dieser naiven Weise hindeutet. 
Und das farblose Licht, das da aufflammt, lâBt auch die 
ganze Umgebung in gleicher kalter Klarheit erscheinen. 

Cervantes, das demûtige, halb unwissende Werkzeug 
des sich selbst fixierenden Lebens, hat wirklich auch 
diesen seltsamen Ton anklingen lassen: Don Quixote wacht 
auf aus dem tiefen Traum und stirbt als der, der er 
wirklich war, der schlichte Landedelmann, den die Leute 
den Guten nannten. Das letzte Wort der Madame Bovary 
lautet: L' aveugle. Auch Hortense le Quesnoy stirbt, wie 
Daudet in wunderbar feiner, stimmungsvoUer , aber frei- 
lich hôchst unrealistischer Weise ausgefuhrt, mit ihrer 
Illusion , wobei Ursache und Wîrkuiig verschwimmen, 
ebenso wie bei der Illusion die Imagination mit der 
Schwindsucht verschmolz. Die Entschuldigung, die Daudet 
hier fur sein Meisterwerk nôtig glaubt (offenbar wegen der 
Anklânge an das romantisch sentimentale Motiv [Millevoye]), 
sind nur fiir das realistische Urteil berechnet resp. daraus 
herangezogen. 

Die anderen Ulusionâre sterben nicht,^) sie geben aber 
auch, mit Ausnahme des Petit Chose, der zu einem end- 
gtiltigen Verzicht erst eine schwere Krankheit durchmacht, 
und des Malers Jourdeuil, der sich theaterhaft bekehrt, 
ihre Lebenslûge^) nicht auf. Intéressant ist es nur, zu 
verfolgen, wie die Mitspielenden, sei es nun, daB sie die 



*) Der plôtzliche Tod tritt, bei anderer Illusion, besonders noch 
in der niusionszerstôrung in «Siège de Berlin" hervon 



— 81 — 

Illusion bewuBt fortfûlireii, oder halb und halb teilten, sich 
im Tode verhalten. 

Man vergleiche folgende Sterbeszenen : Dèlirée Delo- 
belle macht einen schwachen Versuch, D. zum Verzicht 
zu bewegen, VI, 301. Posez notre lampe, j'ai à vous 
parler. Sa voix le frappa saccadée par V émotion et ses 
yeux le frappèrent aussi, plus grands ouverts, éclairés par 
un regard pénétrant qu'il ne leur avait jamais vu. 

Le petit Chose XIV, 314. 

Un soir, au retour d'une de mes courses mystérieuses ^ 
j'entrai dans la chambre avec un cri de joie: Jacques! 

Jacques! Une belle nouvelle. J'ai trouvé une place 

(Yerzicht auf die Dichterillusion.) Jacques releva sa tête 
âe dessus ses chiffres, et me répondit assez froidement: 
IMa foi, tu fais bien, mon cher, de venir à mon 

secours Un violent accès de toux l'empêcha de 

continuer. 

Man sieht, wie so gerade die Nàhe des Todes eigen- 
tûmliche Effekte auslôst. Wir haben keine Worte, um sie 
einzureihen; komisch, tragisch, rûhrend, ironisch, pessi- 
mistisch, humoristisch treffen fur Hauptfàlle zu, oft aber 
empfindet man nur den undefinierbaren choc der Desillusion, 
der neue âsthetische Welten ahnen lâBt, gegen die selbst 
so hochgespannte Effekte wie romantische Ironie sich ver- 
halten, wie das kleine Einmaleins zur Integralrechnung. 
Daudet ist unausschôpfbar in solchen Problemen, und 
Daudet selbst hat dièse Problème keineswegs erschôpft. 

Eatastrophe. 

Zu einer Katastrophe der Illusion kommt es bei den 
Hauptgestalten, Delobelle, d'Argenton niemals. Der Roman 
hôrt also so auf, wie der erste Teil des Don Quixote — 
er kônnte ebensogut fortgefiLhrt werden. Wie im Mis* 
anthrope geht der Held gewissermaBen nur einmal an uns 



— 82 — 

vorbeî. Wir sehen undeutlich, woher er kain — wir ble 
ganz im ungewîssen, wohin er geht; nur eins ist ge 
auf demselben Wege fort. Bei Delobelle ist noch eii 
ein besonders starkes Elusionsmotiv ans Ende ges( 
wir sehen ihn ganz zuletzt, wîe er im Tingeltangel 
Kenner der zur Chansoneuse herabgesunkenen Sid 
Eisler-Chèbe gonnerhaft applaudiert. 

Bekehrungen finden sich in Soutien, bei Maler J 
deuil und bei Le petit Chose. Letzterer geht unter 
Philister und verkauft Porzellan, ein Schlufi, der an 
Grûnen Heinrich (2. Bearbeitung) mahnt. Gott 
Keller wie Daudet fuhlten eben die Abkehr von denc 
sprunglichen Weg zunàchst als Umkehr. DaB beide 
Goethes Wilhelm Meister „ausgingen, um eine Eselii 
suchen, und ein Konigreich fanden", das kam ihnen u 
dem Eindruck der Desillusion nicht zum BewuBt 
Durchaus im schUmmsten Sinne theatralisch ist die 
kehrung des alten Malers. Er geht hinaus, entd 
draufien seine unverkauften, vom eigenen Sohn honorie 
Bilder, kommt herein und sagt Akt m Sz# IV, Henri, 
enfant, mon fils bien aimé ... je suis ... je suis un : 
rable . . . Pardonne-moi . . . 

Mit ein paar Punkten hilft sich hier Daudet uber 
DesillusionsprozeB hinweg. Ja noch mehr: der eben 
Enttâuschte versteigt sich zu folgender Selbsterkenn 
(gleiche Szene): Ah, ganache, idiot, vieille vanité chev( 
On t'en donnera, du Jourdeuil le Vieux! Jourdeu 
Vieux, çal . . . allons donc! . . . C est le vieux Jourd 
qu'il faut dire, le vieux papa Jourdeuil, un égoiste, 
maniaque, un . . . Agenouille-toi donc, vieille bête, agenoi 
toi devant ton fils ! 

Man sieht leicht, daB es sich darum handelt, 
Drama einen AbschluB zu geben. Da schreckt der fre 
noch junge Daudet vor psychologischer Gewissenlosig 
nicht zuriick. Etwas besser sind die Bekehrungen îi 



— 83 — 

Chose (nach einer Krankheit) und im Soutien (on m' a opéré 
de la cataracte) motiviert. Valmajour, der ja kûnstlich zum 
Artiste gemacht war, wird von Numa mit Geld abgefunden, 
wogegen Hortense le Quesnoy nicht an, aber doch mit ihrer 
Illusion stirbt, was einen wundersamen lyrischen Akkord 
gibt. — 

Am liebsten sind mir doch die alten Incurablen, die 
îhre Illusionen mit ins Grab nehmen. Denn ihre Illusionen 
sind die tiefsten, echtesten Lebenslûgen. So ûberraschte 
den Dîchter Daudet der Tod, als er eben den Triumph 
genieBen soUte, das (schauderhaft zurechtgemachte) Drama 
Sappho zugleich aJs Oper ^) (Massenet) und Schauspiel ûber 
die Bretter gehen zu sehen, die er nicht beherrschte. 

Terwendbarkeit des Illusionflrs. 

Keiner Lage sind die problematischen Naturen ge- 
wachsen, und keine tut ihnen Geniige. Da kommt der 
problematischen Natur des lUusionàrs etwas entgegen, was 
Ooethe nicht kannte und was es in diesem Sinne ûberhaupt 
noch nicht gab : Die GroBstadt. Sie differenziert die Beruf e 
so weit, daB flir Ausnahmefâlle Ausnahmepersonen ge- 
braucht werden. Die Goncourts sprechen einmal geradezu 
von den métiers problématiques de Paris. So wartet das 
Variété nur darauf, den gescheiterten groBen Kûnstler auf- 
zunehmen. Dies klingt verschiedene Maie an. In Mon 
tambourinaire, wo das Urbild des Valmajour beschrieben 
îst, trifft Daudet den unverwûstlichen Provenzalen (Trente 
a,ns 236: „Une illusion pousse vite et est longue à déraciner 
<îans une cervelle provençale) immer noch in einem concert, 
^er hat freilich ebensowenig Erfolg wie Valmajour im 
skating. In einem Tingeltangel findet Risler auch seine 
Sidonie wieder, deren Bovarysmus ftir die leise kûnstlerische 



^) vgl. darûber Vogt, A. Daudet (BeUage AUgem. Zeitung 1898, 
Nr. 2). 



— 84 — 

Nuance, die er von Miss Dobson her hat, hier seine Ve^^er- 
wertung findet. Andere Berufe, wie maître d'Hôtel, ^^in 
Statistendasein im Drama des Lebens, werden fiir Delob^&^ Ue 
in Vorschlag gebracht. Der Maler Jourdeuil erwirbt r — ait 
Verkauf seiner keramischen Sammlung 20 000 Fr. — er 
ist also kein unkûnstlerischer Mensch; der Beruf des Kus."tos 
klingt an. — Fur den groBen Kreis der ratés, wie er in 
Jack geschildert wird,^) tun sich die beiden Sammelbecfcen 
der Gescheiterten auf: Privatpâdagogik und Journalismxis. 
Das beruchtigte Gymnase Moronval besteht bereits im 
Eingang des Bûches, und sowie durch Ida de Barancj 
Geld in dièse ratés kommt, springt die neue Revue ,,I-«a 
Revue des Races futures" (vermutlich echter biologiseli^r 
Dilettantismus, auf Deutsch Nietzscheschwindel) richtxg 
heraus. Eine andere ultima ratio bleibt noch off en ; VigTX3^, 
der im Tode noch mit seinem Soldatenmantel zugedeckt s^ii 
wollte, erwâhnt sie in der Vorrede zu Chatterton: Soldât 
werden. Und so wird Raymond Eudeline, der Verfass^r 
der „Famille française", fiir seinen Bruder Soldat. Jefc^t 
versteht man, wie sich der Militarismus ans der Romantxîk 
entwickeln muBte. Das romaneske Deutschland hielt si- 
„am Felsen fest, an dem es scheitem soUte". 



^) Bismarck gilt bekanntlich fur den Schôpfer desWortes: ^^^^^ 
Journalist ist ein Mensch, der seinen Beruf verfehlt hat. 




IIL 

Kontrastfiguren : Der Arbeiter. — Deutliches Hervor- 
brechen der Tendenz gegen den Ubermenschen. 
— BewuBte Illusionszuchtung. — Formu- 

lierungsversuch. 

Fooled thou must be, though wisest of the wise 
Then be the fool of Virtue, not of Vice. 

Persian proverb (Bmeron, Illusions). 

Was hat Daudet den Pseudogenîes, die er also 
rîdikulisiert hat, gegenuberzustellen ? Nachdem er 
das groBe „Narreiischneyden" tiberstanden hat — was 
darf der Patient eigentlich genieBen? Es sind nicht die 
\7al1ren Génies, die ihm Daudet vorsetzt.^) Wirkliche 
Kûnstlernaturen, wie die brillant gezeichnete — Daudet 
!kann das auch — Pelicia Kuys im Nabab, kommen hier 
nicht in Betracht. Denn einmal erscheint auch dièse der 
"brërUtlichen Jugendfreundin gegenûber als femme ratée, 
xind dann fehlen gerade in den eigentlichen Pseudogenie- 



^) Wâhrend Molière in der Vorrede zu den Précieuses 
ridicules ausdrûcklich betonen zu mûssen glaubt, dafi er nicht die 
„echten'* (véritables) Kûnstler, Àrzte usw., sondern nur die vicieuses 
imitations angreife, hâlt D. das nirgends fur nôtig. Man sieht, wie 
der wahre Geniebegriff im sozialen Realismus abstirbt. Philosophisch 
voUends entspricht diesem Vorgang gerade hier ein aggressiver Zer- 
setzungsproze£, der bis zur Auflôsung der Persônlichkeit ûberhaupt 
geht. — Klingers Plimplamplasko (1780), eine groteske Génie verspot- 
tungf batte sogar ein Res Sacra est, miser I als Motto, steht also — 
gleich âhnlichen hier unerwâhnten Erscheinungen (Tieck, Fermer der 
Géniale z. B.) auf einem andem Niveau. 

Jakob. 7 



— 86 — 

romanen (wozu der Nabab nicht gehôrt) die echten Génies 
ganz und gar. Ja dièse Komane bekommen gerade durch 
das Fehlen der ideaJen Gestalten — novels without a hero — 
den ihnen eigentûmlichen Pessimismus, der weniger in 
der Darstellung als in dem Nichtdargestellten, in dem 
Defizit der Bilanz liegt. — Der Held versteckt sich, man 
muB ihn suchen. Die burgerlichen Gaslaternen der gleîch- 
zeitigen idealistischen Literatur und die imposanten Fanale 
Zolas geben Licht auf den Weg. Wir wissen, dafi es 
der Arbeiter sein muB. Der „Arbeiter", mit dem der 
realistische Dichter, nicht ohne Koketterie, — tiber die 
„science" hinweg — sympathisiert. Ist doch seine Kunst 
selbst Arbeit, pioche, wie es in Plauberts^) Briefwechsel 
unzâhligemal heiBt: So sagt auch Daudet in seinem 
Discours an Plauberts Denkmal in Kouen: Us sont là, 
dans les ateliers, des milliers d'ouvriers, qui, pour 
retirer moins de gloire font un travail d'intelligence 
équivalant au travail d'enerier dont on a loué l'auteur 
de Mme. Bovary et de l'Education sentimentale. Dans 
cette production appliquée et patiente de toute 
une cité, Flaubert n'était peut-être pas autre chose que 
la flamme que l'on voit la nuit, en haut des cheminées 
des usines. 

Der Arbeiter Risler, der Bruder Arbeiter im Soutien 
— als scharfe Kontrastfiguren zu Delobelle und Raymond 
Eudeline — sind die markantesten Erscheinungen. DaB 
in Jack die Arbeiteridealisierung mit Rousseauakzent, wie 
sie Argenton betreibt, ironisiert wird, bietet m. E. keine 
wesentliche Schwierigkeit. Indem Daudet die Romantik 



^) Flaubert verband die Vorstellung von der Arbeit noch mit 
mârtyrerhaften Zûgen, die sich ûbrigens auch bei Balzac schon 
finden. Beides klingt bei Baudets Produktion nach. Vgl. Daudet 
fils, Vie et Littérature p. 19. Comme tu es de sang catholique!*' — 
Zur ganzen Wendung wâre noch das Menzel zugeschriebene : „Das 
Génie ist der Fleifi" anzufûhren. — 



— 87 — 

als offenbaren Angriffspunkt auflost, gérât er unvennerkt 
in den Eealismus hîneîn, wie ja auch die Notes einen 
Delobelle littérateur (Faguet) bringen, der in Pseudo- 
„beobachtung" macht. Ein solches Trennen von Méthode 
und Material bei vorhergehender innerlich bedingter 
Identitât findet sich fast in allen individuellen und kultu- 
rellen Entwicklungen. Man denke nur an die andere 
Linie des Eealismus, die hierbei gleichzeitig nochmals zu 
Recht erklârt sei. Der Wirklichkeit zu entfliehen, vertiefte 
sich die Komantik in die Vergangenheit, die sie bis zur 
Illusion zu steigem suchte. Dièse so erworbene „histo- 
rische Treue" ftihrte man dann fur den Roman, der die 
„Geschichte der Gegenwart" behandelte, fort. 

So ist der scheinbare Widerspruch im Sinne einer 
Bestàtigung gehoben. — Der Arbeiter nun soU die Liebe 
finden, deren er wert ist. Arbeit und Liebe ist das 
„Evangelium" — Zola — das Daudet den unendlichen 
Mengen predigt, die den Pariser Sonntag straBenauf 
straBenab strômen. Es gibt kein anderes Gluck, aber es 
gibt ein Gluck und dièses ist es. Man hat auf das 
Familiengluck à la Diderot hingewiesen, aber das Ratîo- 
nalistisch - Bûrgerliche darf nicht ohne weiteres mit 
den modernen sozialen Anschauungen, die Daudet mît 
seinen Zeitgenossen hier gemeinsam sind, verwechselt 
werden. — Neben Arbeit und Liebe, bei der das Weib 
nicht nur seine „ewigweiblichen" mystischen Qualitâten 
verliert, sondem sogar als Gefâhrtin des Mannes zu- 
gunsten der „Mutter"^) EinbuBe erleidet — der Mann selbst 
verliert so ziemlich ailes, was den Menschen vom Pferde 



*) Léon Daudet „Vie et Litt. p. 27. ,,La mère*', le retour perpé- 
tuel de ses amours et de ses drames. Man vgl. die Tochter Joyeuse, 
die nur unter der Bedingung, die Mutter ihrer Geschwister sein zu 
kônnen, ihr Ja gibt (Nabab). Intéressant ist — im Gegensatz dazu — 
die Trennung Baudets in Fromont: L'épouse avait tué la mère. 
(III, V, 271, von Frau Delobelle). 

?• 



— 88 — 

unterscheidet — gibt es nichts. Das ganze Highlifetum 
der GroBstadt (Nabab) Wissenschaft (Immortel)^) Religion 
(Evangéliste) Euhm (Tartarin etc.) die freie Liebe der 
Bohème (Sapho) sind Illusionen. Neben Travail und 
Fécondité stellt sîch die Vérité ein. 

Wâhrend aber Daudet die genannten Elusionen nur 
als glûckswertlos und tôricht zeichnet, erkennt er die Grofi- 
mannssucht des Pseudogenies („écraser tout", Soutien) mit 
ihren amoralischen Instinkten in ihrer sozialen Gefahr. Noch 
intensive! muB dies der Fall sein bei der rein biologischen 
Komponente des Ûbermenschen, wie sie Dostojewskis 
Rascolnikow mit Einfûlirung eines Pseudovèrtreters aufzu- 
lôsen sucht. Dièses Buch, (sowie ein aus egoistischer 
Théorie begangener Sensationsmord) war fur Daudet „une 
crise de son cerveau" (Léon D.). C'est là, dit-il, que 
m'apparut le danger de l'idée mal comprise (Illusion) la 
possible mise en œuvre (Realisierung) par des scélérats 
ou des ignorants, des doctrines déviées de leurs raisons, 
l'atroce égoisme humain décrété comme une loi nouvelle. 
— (Céard). 

Und die Vorrede des Dramas „La lutte pour la vie, 
dessen Held der Sohn des Immortel ist — eine „andere" 
Illusion — schlieBt mit dem Fluch ûber den „ strugglef or- 
lifer", type inconnu avant la guerre. Je serais capable 
de tirer moi-même dessus! — was auch im Drama ge- 
schieht. 

Man muB dièse extrême Komponente des Ûbermenschen- 
begriffs heranziehen, um die Pseudogenies, die die andere 
Linie darstellen, in ihrer unausgesprochenen Tendenz zu ver- 
stehen. Daudet hat ein gewisses unterirdisches System. 
Vielleicht hàtte ihm die Bekanntschaft mit Nietzsche das 
Buch eingegeben, das Nietzsche ersehnte: in dem jnan ihn 
wieder verlor. (Postkarte an Brandes, s. Werke und 

^) Astier-Réhu, beklagt, als Studenten mit ihren Geliebten an 
hin vorbeigelien, dafi er den Sinn des Lebens versàumt habe. —